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Sur le ring : Jon Fosse

Le dernier numéro de Sur le ringJon Fosse : La voix de l’écriture – est en ligne ! Il est consacré à l’œuvre théâtrale du Prix Nobel de littérature 2023 et sa traduction. 

À lire : 
- « Toutes mes pièces parlent d’une seule et même personne et appartiennent à une œuvre unique », un dialogue entre Jon Fosse et la traductrice Marianne Ségol

- « Voix sans paroles » un texte de Jon Fosse, traduit par Terje Sinding

- « Ce que le langage peut exprimer ne représente qu’une infime partie de ce qui est » extraits d’un entretien avec Jon Fosse mené par Caridad Svich


"Vent fort" de Jon Fosse

Disponible chez L'Arche

Traduit du norvégien par Marianne Ségol-Samoy.

Écrit en 2021, Vent fort marque le retour de Jon Fosse au théâtre, après dix années consacrées à la Septologie, son roman-monstre. « Je n’avais jamais écrit comme ça. Je dirais que c’est un rêve que j’ai mis sur le papier, avec une dimension cauchemardesque. » (Jon Fosse, Écrire, c’est écouter : entretiens avec Gabriel Dufay, 2023, L’Arche)
Trois voix traversent ce poème scénique, se parlent sans toujours s’entendre. Comme surgi du passé, l’Homme rentre chez lui après une longue absence. Il se retrouve dans un nouvel appartement, où la Femme a déménagé. Un Jeune Homme les interrompt, en rentrant chez lui. Autour de cet étrange triangle amoureux, temps et espace se désagrègent. Dans leur appartement au quatorzième étage, le vent souffle et la fenêtre tombe lentement dans le vide. Poème sur l’amour et la solitude, mais aussi sur le temps et le mystère de l’existence, Vent fort nous amène à des présences au-delà du réel.


"Fille" de Matt Hartley

Disponible aux éditions Théâtrales

Traduit de l'anglais par Séverine Magois.

D'entrée de jeu, le Récit annonce qu'une femme enceinte a été éventrée. Derrière cet acte barbare, il y a Fille qui ne fait que répéter ce que son père lui a appris, car c'est lui qui sait.
Dans la ferme où Fille grandit au gré des récoltes, il y a Papa qui l'aime. Par-delà la ferme, il y a le monde des « bons qu'à prendre ». Une fois incarcérée, Fille se tait face aux policiers. Elle garde aussi le silence face à la femme médecin qui s'obstine pourtant à venir la voir et l'aidera peu à peu à démêler les fils de son histoire. Ainsi Fille pourra peut-être enfin comprendre, et parler.
Matt Hartley offre avec ce texte une fable aussi âpre que poétique sur l'innocence et la culpabilité. Mêlant récit et dialogues, sa force se trouve aussi dans la langue : nue, brute et sensible.


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