Traduit de l'anglais par Gisèle Joly, avec le soutien de la Maison Antoine Vitez
Mise en scène d'Athéna Amara
Au milieu de nulle part, deux sœurs gèrent seules la bergerie familiale où vivait autrefois le reste de la famille, désormais disparue. Une nuit, un sans-abri arrive dans leur champ. Il sera logé et nourri en échange de son travail. À travers des allers-retours dans le temps, se recompose peu à peu
l’histoire de cette famille, mettant en lumière la réalité brute de ces éleveuses.
Traduit de l'anglais par Marianne Drugeon et Florence March avec le soutien de la Maison Antoine Vitez.
La pièce, créée à Lagos, au Nigéria, en 2015, propose une forme nouvelle de théâtre documentaire. Écrite à partir des récits de personnes enlevées par Boko Haram et de membres de leurs communautés, elle raconte la violence qui sévit au Nigéria, l’enlèvement et l’asservissement des lycéennes, les enfants soldats, les massacres de villages entiers et la dispersion des survivants.
Ce matériau brut est retravaillé par l’auteur : après une première partie proprement dramatique, composée de deux scènes qui rejouent l’enlèvement des lycéennes de Chibok et le situent dans le temps et dans l’espace, la deuxième partie consiste en un recueil de poèmes-monologues inspirés de témoignages. Écrit en vers libres dans une langue percutante, extrêmement rythmée, qui joue des résonances et multiplie les images aussi surprenantes que saisissantes, ce texte dur, violent, montre sans concession la barbarie dont l’homme est capable au nom d’une idéologie.
Traduit de l'hébreu par Laurence Sendrowicz.
Un nouveau déluge, dû au dérèglement climatique, s’abat sur la Terre. Un grand bateau s’apprête alors à sauver les animaux, mais la règle est claire : seuls les couples composés d’un mâle et d’une femelle, mariés et de même espèce, peuvent grimper à bord.
Or Sticky, le petit phasme, appartient à une espèce qui se reproduit seule. Obligé de ruser pour embarquer, il est traqué par une poule et un rhinocéros. Bon nombre de passagers hors critères vont l’aider à échapper à ses poursuivants : une guenon déguisée en mâle, un cygne avec son ex, un kangourou amoureux d’une mouffette...
Une version ludique et moderne de l’arche de Noé, qui parle de différences. Une pièce facétieuse et joyeuse, accompagnée de chansons, qui se joue de la langue autant que des stéréotypes !
Edition consacrée aux pièces de langue allemande (d’Allemagne, d’Autriche…) avec les lectures de :
- Fritz le fils du pêcheur de Raphaela Bardutzky, traduit par Henri Christophe
- Cygnes noirs de Christina Kettering, traduit par Charlotte Bomy
- La Maison sur Monkey Island de Rebekka Kricheldorf, traduit par Leyla Rabih et Frank Weigand
- La Différence subtile de Clemens Setz, traduit par Charles Morillon et Ruth Orthmann
Traduit de l'espagnol par Clarice Plasteig.
Et si Sainte Thérèse d’Avila revenait aujourd’hui sur terre et découvrait, stupéfaite, que sa dépouille avait été éparpillée en reliques aux quatre coins du monde ? Une fois repris ses esprits et rassemblé son corps, la voilà qui rattrape le fil d’une vie haute en couleurs. Elle nous raconte sa jeunesse, ses écrits mystiques et la réforme qu’elle mena dans l’Ordre du Carmel, tout ce qui a fait d’elle une religieuse dont l’influence a traversé les siècles.
Avec ce texte drôle et insolent, l’auteur Paco Bezerra tente de raviver la subversion de la religieuse carmélite et l’imagine arpenter l’Espagne contemporaine, entre marginalité, découverte du LSD, début de carrière dans le stand-up et nouvelles révélations mystiques.
Gratuit, sans réservation / RDV devant la Mairie entre 18 h 15 et 18 h 30
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
En partenariat avec la Maison Antoine Vitez et La Manufacture, le POCHE /GVE organise, cette année, un forum consacré à la traduction et à la réflexion dramaturgique. Cet événement sera gratuit et ouvert à toutes.
Quatorze étudiantes de La Manufacture proposeront une lecture de 4 textes inscrits au catalogue de la Maison Antoine Vitez :
- Horizon rocade de Simon Longman, traduit de l'anglais par Mirabelle Ordinaire et Marion Schwartz
- Bleus de Tyrfingur Tyrfingsson, traduit de l'islandais par Séverine Daucourt
- Nuit blanche de Tatjana Motta, traduit de l'italien par Federica Martucci
- Sagrada Família de Jacinto Lucas Pires, traduit du portugais par Marie-Amélie Robilliard
Préalablement sélectionnés lors d’une journée de préparation, ils seront mis en scène par Guillaume Miramond et Leila Vidal Sephiha, tous deux artistes de la saison 24-25 au POCHE.
Les lectures d’extraits seront suivies d’un échange avec les traductrices Marie-Amélie Robillard, Séverine Daucourt, Marion Schwartz et les auteurs Tyrfingur Tyrfingsson et Jacinto Lucas Pires.
Cette année les Assises de la traduction littéraire d’Arles s’intéressent au dialogue.
Une rencontre
« Traduire en dialogue avec le plateau » est organisée en partenariat avec la MAV, le samedi 2 novembre de 17 h 30 à 18 h 45.
Avec Dominique Hollier et Daniel Loayza, modération Marie-Madeleine Rigopoulos.
Qu’est-ce qui fait une langue de théâtre ? La fameuse oralité ? La non-moins fameuse écriture en creux, qui laisse la place aux différentes strates d’écritures scéniques qui viennent lui donner vie ? L’intersubjectivité ?
Oui, mais concrètement, au ras du texte, qui décide que telle intention, tel sens va être pris en charge par une parole plutôt que par un soupir, un geste, une position dans l’espace…
Sélectionnés sur dossiers par un comité réunissant une vingtaine de professionnels, découvrez ici les 16 projets de traductions soutenus cette année par la Maison Antoine Vitez.
Ces traductions seront disponibles sur notre site courant 2025.
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La MAV est partenaire de deux événements :