Avec la Fundación SGAE, Maison Antoine-Vitez. Traduit de l’espagnol par Clarice Plasteig.
Le temps d’une lecture et d’une rencontre les spectateurs pourront écouter l’histoire de La double vie de Sainte Thérèse d’Avila, religieuse espagnole dont les écrits poétiques et littéraires s’inscrivent dans les classiques de la littérature espagnole.
Paco Bezerra a été récompensé en 2021 par le XXXe Premio SGAE de Teatro Jardiel Poncela pour l’écriture de cette pièce.
Entrée libre sur réservation.
Lecture par Margot Madec, Valérie Diome, Julie Moulier et Aurélie Turlet.
"Le Songe d’une nuit de guerre", une table ronde sur la littérature en temps de guerre, avec Jules Audry, metteur en scène, Sofia Andrukhovytch, écrivaine, Yuriy Zavalnyouk, comédien et traducteur, Laurent Muhleisen, traducteur et directeur de la Maison Antoine Vitez, aura lieu dans le cadre du Pavillon du futur Ukraine. La table ronde sera modérée par Iryna Dmytrychyn.
Elle sera suivie de la lecture d’extraits d’Amadoca de Sofia Andrukhovytch, traduit par Yuriy Zavalnyouk et Jules Audry, avec le soutien de la Maison Antoine Vitez.
Une lecture d’extraits d’Amadoca se déroulera aussi les 9 et 13 juillet à la Manufacture à 9 h 30.
Notre nouvelle brochure est disponible en téléchargement et bientôt chez nos partenaires, en format papier.
Vous y trouverez une présentation de nos activités et une sélection de pièces traduites en saison 2023 et 2024.
Les 5 et 6 juillet, le Théâtre de Verdure organise un cycle de lectures, avec les élèves de l’ESAD.
- Vendredi 5 juillet à 16 h, 35 mai de Candace Chong Mui Ngam, traduit du chinois par Sarah Oppenheim, mis en voix par Nicolas Senty
- Samedi 6 juillet à 14 h, Une place pour toi dans le monde de Dominique Busch, traduit de l’allemand par Silvia Berutti-Ronelt et Jean-Claude Berutti, mis en voix par Clara Pirali
- Samedi 6 juillet à 16 h, Horizon rocade de Simon Longman, traduit de l’anglais par Mirabelle Ordinaire et Marion Schwartz, mis en voix par Sarah Oppenheim
Traduit de l'anglais par Ronan Mancec.
76* ans de fragments est une pièce éclatée en de multiples scènes éparpillées dans le temps : elle prend racine dans l’année 1948 et la création de l’État d’Israël en Palestine sous mandat britannique, et voyage jusqu’à aujourd’hui. L’astérisque du titre invite à mettre à jour, à chaque utilisation de la pièce, le nombre d’années depuis le début de l’occupation israélienne. Chacun des fragments met en lumière des personnages palestiniens pris dans leurs rêves, leurs frustrations, la drôlerie et la cruauté de leurs situations. La pièce procède par effet papillon, réminiscences et leitmotivs. Les fragments ont tous pour arrière-plan le déchirement du territoire, les vies et les familles séparées hier et aujourd’hui, et racontent la difficulté de vivre en paix avec soi et avec les autres.
« Jasmins du désert
de George Elias Tobal
traduit du néerlandais par Esther Gouarné
mis en lecture par Matthieu Loos
le 1er juin, Théâtre Le Ciel, Lyon
« J'avais oublié
de Gabriel Sandu
traduit du roumain par Nicolas Cavaillès
mis en lecture par l’Ensemble artistique de « Tournée Générale »
13 juin 18h au bar Le Disque Bleu
14 juin 21h au Bar Les Héritiers
dans le cadre de Tournée Générale,
festival itinérant dans les bars du 12e arrondissement de Paris
« La Trilogie de la mémoire
d'Arne Lygre
traduit du norvégien par Marianne Ségol
mis en lecture par Alain Lenglet
le 15 juin à 15h, Théâtre du Vieux Colombier, Paris
dans le cadre du cycle Écritures étrangères du Bureau des lectures de la Comédie-Française
« Le plus beau corps qu’on n’aura jamais trouvé en ces lieux
de Josep Maria Miró
traduit du catalan par Laurent Gallardo
mis en lecture par Laurent Muhleisen
le 17 juin à 20h30, Théâtre du Vieux Colombier, Paris
dans le cadre du cycle Écritures étrangères du Bureau des lectures de la Comédie-Française
La Maison Antoine Vitez est partenaire de Regards croisés, Festival des nouvelles écritures théâtrales du 21 au 28 mai à Grenoble par le collectif Troisième bureau.
Plusieurs textes soutenus par la MAV seront mis en lecture :
Les lectures seront suivies de rencontres avec les auteurs et leurs traducteurs.
Vendredi 24 mai à 10 h 30 se déroulera une table ronde :
« Nouvelle vague ? Actualité des dramaturgies flamandes et néerlandaises », avec notamment Esther Gouarné et Mike Sens, traducteurs de la MAV.
Le dernier numéro de Sur le ring – Jon Fosse : La voix de l’écriture – est en ligne ! Il est consacré à l’œuvre théâtrale du Prix Nobel de littérature 2023 et sa traduction.
- « Voix sans paroles » un texte de Jon Fosse, traduit par Terje Sinding
Traduit du norvégien par Marianne Ségol-Samoy.
Écrit en 2021, Vent fort marque le retour de Jon Fosse au théâtre, après dix années consacrées à la Septologie, son roman-monstre. « Je n’avais jamais écrit comme ça. Je dirais que c’est un rêve que j’ai mis sur le papier, avec une dimension cauchemardesque. » (Jon Fosse, Écrire, c’est écouter : entretiens avec Gabriel Dufay, 2023, L’Arche)
Trois voix traversent ce poème scénique, se parlent sans toujours s’entendre. Comme surgi du passé, l’Homme rentre chez lui après une longue absence. Il se retrouve dans un nouvel appartement, où la Femme a déménagé. Un Jeune Homme les interrompt, en rentrant chez lui. Autour de cet étrange triangle amoureux, temps et espace se désagrègent. Dans leur appartement au quatorzième étage, le vent souffle et la fenêtre tombe lentement dans le vide. Poème sur l’amour et la solitude, mais aussi sur le temps et le mystère de l’existence, Vent fort nous amène à des présences au-delà du réel.
Traduit de l'anglais par Séverine Magois.
D'entrée de jeu, le Récit annonce qu'une femme enceinte a été éventrée. Derrière cet acte barbare, il y a Fille qui ne fait que répéter ce que son père lui a appris, car c'est lui qui sait.
Dans la ferme où Fille grandit au gré des récoltes, il y a Papa qui l'aime. Par-delà la ferme, il y a le monde des « bons qu'à prendre ». Une fois incarcérée, Fille se tait face aux policiers. Elle garde aussi le silence face à la femme médecin qui s'obstine pourtant à venir la voir et l'aidera peu à peu à démêler les fils de son histoire. Ainsi Fille pourra peut-être enfin comprendre, et parler.
Matt Hartley offre avec ce texte une fable aussi âpre que poétique sur l'innocence et la culpabilité. Mêlant récit et dialogues, sa force se trouve aussi dans la langue : nue, brute et sensible.