Traduit de l'anglais (Australie) par Dominique Hollier.
Mise en scène de Tommy Milliot.
L’Arbre à sang, ce sont trois femmes maîtresses de leur destin, et de leur récit. Dans une ferme isolée d’une région retirée d’Australie – mais ce pourrait être ailleurs – une mère et ses deux filles viennent de mettre fin à leur calvaire en tuant leur mari et père. Confrontées au problème de ce corps encombrant qu’il faut bien faire disparaître, elles connaissent dans cette comédie noire d’abord la satisfaction et l’exaltation, puis la sidération, la culpabilité, la peur et enfin, la libération.
Texte disponible aux Éditions Théâtrales.
Conversation avec Laurent Gallardo, traducteur de Cet air infini, lors de la Mousson d'été : « Le texte et son contexte : quand faut-il s’arrêter de traduire ? »
Le festival de la Mousson d'été se déroulera du 24 au 30 août 2023 à l'Abbaye des Prémontrés à Pont-à-Mousson. Au programme : des rencontres théâtrales internationales, une université d'été, des conférences et des lectures. 8 textes de la Maison Antoine Vitez seront lus pendant le festival :
La Revue de la Maison Antoine Vitez consacre son numéro d’été aux lectures organisées à la Chartreuse dans le cadre de La Biennale de la traduction.
Au sommaire :
- Entretien avec Soji Cole, propos recueillis et traduits par Christiane Fioupou et Adiza Lamien-Ouando
- Entretien avec Tim Crouch et Catherine Hargreaves, propos recueillis et traduits par Déborah Prudhon
Dans le cadre de la Biennale de la Traduction deux journées de lectures et de rencontres sont organisées en partenariat avec la Chartreuse.
21 juillet 11 h – Lecture de Braises de Soji Cole, traduit de l'anglais par Christiane Fioupou et Adiza Lamien-Ouando, suivie d’une rencontre avec les traductrices
15 h – Lecture d’Un homme inachevé de Dipo Baruwa-Etti, traduit de l'anglais par Isabelle Famchon, suivie d’une rencontre avec l’auteur et la traductrice
23 juillet 14 h 30 – Lecture des Débutants de Tim Crouch, traduit de l’anglais par Catherine Hargreaves
Trois lectures de pièces choisies par le Royal Court Theater de Londres et mises en voix par les jeunes talents Adami Théâtre, en partenariat avec le Festival d’Avignon.
20 juillet – Entre filles de Miriam Battye, traduit par Zacharie Lenglet et Adélaïde Pralon
21 juillet – Une histoire de l’eau au Moyen-Orient de Sabrina Mahfouz, traduit par Gérard Cherqui et Antoine Mazet
22 juillet – Mauvaises routes de Natalka Vorozhbyt, traduit par Irina Dmytrychy
Cycle de lectures d’extraits de pièces norvégiennes contemporaines et rencontres avec les auteurs et les traducteurs, dirigé par la Compagnie Plexus Polaire et Marianne Ségol-Samoy.
12 juillet 13h30 – Lecture de La Trilogie de la mémoire d'Arne Lygre, traduit par Marianne Ségol-Samoy
13 juillet 13h30 – Lecture d’Il faut qu’ils nous procréent ou nous baisent pour qu’ils nous aiment de Camara Lundestad Joof, traduit par Jean-Baptiste Coursaud, suivie d'un échange avec l'autrice et le traducteur
14 juillet 12h30 – Lecture de Torvald d'Ibrahim Falzic, traduit par Jean-Baptiste Coursaud, suivie d'un échange avec l'auteur et le traducteur
15 juillet 12h30 – Lecture de Ceci n'est pas nous de Monica Isakstuen, traduit par Marianne Ségol-Samoy
13h30 – Table ronde « Dramaturgies norvégiennes » avec Yngvild Aspeli, Monica Isakstuen, Marianne Ségol-Samoy, modérée par Laurent Muhleisen
Soirée lecture de quatre textes inédits du théâtre jeunesse de Flandre et des Pays-Bas : Embrouilleurs ! de Jan Sobrie et Raven Ruëll ; Jasmins du désert de George Elias Tobal ; Bromance de Joachim Robbrecht ; Chips gratuits ! de la Cie Barbarie.
En présence de George Tobal, auteur de Jasmins du désert, Aurélie Lannoy, traductrice de Chips gratuits !, Esther Gouarné, traductrice de Jasmins du désert et Embrouilleurs ! et Laurent Muhleisen.
L’équipe du Théâtre de Verdure propose un cycle de lecture en partenariat avec la Maison Antoine Vitez et avec les jeunes comédiennes et comédiens de l’ESAD.
- Le Futur d'Helena Tornero, traduit du catalan par Clarice Plasteig
lecture dirigée par Julie Pilod
Mercredi 5 juillet à 16h
- Aveu de Motti Lerner, traduit de l’hébreu par Jacqueline Carnaud
mis en voix par Mathieu Genet
Vendredi 7 Juillet à 15h30
- Cantus de Fredrik Brattberg, traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud
lecture dirigée par Sarah Oppenheim
Vendredi 7 juillet à 17h30
Entrée libre
Qu'est-ce qu'une langue de l'exil, une langue en exil ? Ce 5e numéro de Sur le ring s’est dessiné au fil de rencontres avec la critique théâtrale et curatrice Marina Davydova et Nika Parkhomovskaïa, journaliste, chercheuse, qui ont dû toutes deux quitter précipitamment la Russie pour échapper à la censure. De ces passionnantes discussions a émergé l'envie d'initier avec elles une réflexion sur la manière dont la situation d'exil agit sur le rapport à la langue d'origine et l'écriture...
Sommaire :
• Langue de l’exil – Langue en exil, édito par Laurent Muhleisen
• « Le théâtre ne peut pas être correctement censuré parce que tout s’y passe ici et maintenant », entretien avec Marina Davydova
• « Je n’ai pas gardé le silence, mais tous mes mots semblaient absurdes et inutiles », par Nika Parkhomovskaïa
• Affaire Petriïchouk / Berkovitch : est-il possible de sanctionner une pièce de théâtre ? Nika Parkhomovskaïa revient sur l'arrestation de deux artistes russes