Nous avons appris avec une immense tristesse la disparition de Myrto Gondicas, traductrice du grec et ancienne coordinatrice du comité grec de la MAV.
À l’occasion de la 79e édition du Festival d’Avignon, où la langue arabe est à l’honneur, la journaliste Anaïs Héluin est allée à la rencontre des artistes syriens présents au Festival :
En 2019, pour pallier l'absence des auteurs flamands et néerlandais sur les scènes françaises, trois institutions flamandes et néerlandaises – Performing Arts Fund nl, Flanders Literature et Flanders Arts Institute – se sont associées à la Maison Antoine Vitez, centre international de la traduction théâtrale basé à Paris, pour créer un projet commun, Ivre de mots. Animé par la volonté de traduire et de diffuser le plus largement possible les textes de cette nouvelle génération d’auteurs, ce projet s’est efforcé de créer des passerelles entre les scènes flamande, néerlandaise et française.
Traduit de l'anglais par Mirabelle Ordinaire et Marion Schwartz.
Kate, Pete et Sam ont 15 ans et s'ennuient, coincés dans leur petite ville paumée et leurs familles cabossées. Les perspectives y sont inexistantes et leur quotidien morose. Boire jusqu'à l'ivresse est le seul moyen qu'ils ont trouvé pour passer le temps et tenter d'oublier les réalités auxquelles ils sont confrontés. Ensemble, ils imaginent ce à quoi pourrait ressembler l'avenir. Mais les années passent et rien ne change. Jusqu'au jour où Kate, au volant de la voiture de son père, les convainc de partir avec elle pour enfin poursuivre la vie qu'ils espèrent.
Simon Longman déploie dans une langue orale et tranchante un théâtre politique et social. Avec humour et dérision, ses personnages nous racontent l'amitié, le désœuvrement adolescent et l'espoir. Cette comédie dramatique offre la parole à un trio fort et attachant pour dresser le portrait des oubliés de la société, de ceux qui habitent les villes délaissées, où les horizons semblent manquer.
En 2016, la Maison Antoine Vitez publiait un Guide du sur-titrage au théâtre, co-écrit par Michel Bataillon, Laurent Muhleisen et Pierre-Yves Diez, afin de sensibiliser les professionnels du spectacle à l’importance du surtitrage. Dix ans après cette parution, qu’en est-il de cette discipline, essentielle mais souvent invisible, à la croisée de la traduction et du spectacle vivant ? Pour y répondre, la journaliste Anaïs Heluin est allée à la rencontre de celles et ceux qui la pratiquent :
Dans la continuité de ces deux articles, retrouvez notre répertoire des traducteurs et traductrices, associés à la MAV, travaillant aussi en tant que surtitreuses et surtitreurs auprès de différents théâtres et équipes artistiques.
Traduit du chinois par Sarah Oppenheim.
Lecture dirigée par Alain Lenglet, dans le cadre du Bureau des lectures de la Comédie-Française, cycle 3 - écritures étrangères.
Texte disponible aux éditions Espaces 34.
Traduit de l'espagnol par Clarice Plasteig.
Conseil à la dramaturgie Aristeo Tordesillas, metteur en scène-dramaturge de l’académie de la Comédie-Française, dans le cadre du Bureau des lectures de la Comédie-Française, cycle 3 - écritures étrangères.
Traduit de l'allemand par Antoine Palévody, avec le soutien de la MAV. Dès 8 ans.
Première lecture du texte, mis en voix par Matthieu Loos avec des élèves du Conservatoire de Lyon.
Dans le cadre du 1er juin des écritures théâtrales jeunesse, porté par Scènes d’enfance – ASSITEJ France, et du Mois de l'Europe porté par la Métropole de Lyon.
Traduit de l'anglais (Australie) par Dominique Hollier.
Mis en scène par Jacques Vincey.
Ce thriller épique est inspiré du crime non élucidé le plus célèbre d’Australie. Au fin fond du bush, à Wonnangatta, deux hommes sont confrontés à une disparition inexplicable, puis à un meurtre avéré et enfin, à un suspect qui leur échappe. Ils assemblent les pièces d’un puzzle pour tenter d’en percer le mystère. Ils vivent et restituent en direct leur histoire, réelle ou fictive… Le public est régulièrement pris à témoin de ces fantasmes qui les tiennent debout, ensemble, dans une instabilité et un suspense permanents.
Traduit de l'anglais par Séverine Magois.
Mis en scène par Christophe Rauck.
Trois femmes – une mère, sa fille et sa petite-fille – se racontent à trois époques différentes – des années 1970 jusqu’à aujourd’hui – mais leurs histoires incarnées simultanément sur scène s’entrecroisent et se font puissamment écho.
Dans une pièce à l’architecture virtuose, dix comédien.nes incarnent vingt-sept personnages en quête d’identité. L’autrice britannique Alice Birch, scénariste de séries (Normal People, Dead Ringers…), réinvente la forme dramatique et signe une œuvre percutante et bouleversante, inédite en France. A travers le destin de Carol, Anna et Bonnie, elle explore la question de l’héritage familial, mais aussi les tourments du mariage et de la maternité. Son écriture, brève et incisive, se déploie dans une partition très musicale et d’une infinie précision, qui prend progressivement la forme d’une ode à la vie.