Traduit de l'anglais par Mirabelle Ordinaire et Marion Schwartz.
Kate, Pete et Sam ont 15 ans et s'ennuient, coincés dans leur petite ville paumée et leurs familles cabossées. Les perspectives y sont inexistantes et leur quotidien morose. Boire jusqu'à l'ivresse est le seul moyen qu'ils ont trouvé pour passer le temps et tenter d'oublier les réalités auxquelles ils sont confrontés. Ensemble, ils imaginent ce à quoi pourrait ressembler l'avenir. Mais les années passent et rien ne change. Jusqu'au jour où Kate, au volant de la voiture de son père, les convainc de partir avec elle pour enfin poursuivre la vie qu'ils espèrent.
Simon Longman déploie dans une langue orale et tranchante un théâtre politique et social. Avec humour et dérision, ses personnages nous racontent l'amitié, le désœuvrement adolescent et l'espoir. Cette comédie dramatique offre la parole à un trio fort et attachant pour dresser le portrait des oubliés de la société, de ceux qui habitent les villes délaissées, où les horizons semblent manquer.
En 2016, la Maison Antoine Vitez publiait un Guide du sur-titrage au théâtre, co-écrit par Michel Bataillon, Laurent Muhleisen et Pierre-Yves Diez, afin de sensibiliser les professionnels du spectacle à l’importance du surtitrage. Dix ans après cette parution, qu’en est-il de cette discipline, essentielle mais souvent invisible, à la croisée de la traduction et du spectacle vivant ? Pour y répondre, la journaliste Anaïs Heluin est allée à la rencontre de celles et ceux qui la pratiquent :
Dans la continuité de ces deux articles, retrouvez notre répertoire des traducteurs et traductrices, associés à la MAV, travaillant aussi en tant que surtitreuses et surtitreurs auprès de différents théâtres et équipes artistiques.
Traduit du chinois par Sarah Oppenheim.
Lecture dirigée par Alain Lenglet, dans le cadre du Bureau des lectures de la Comédie-Française, cycle 3 - écritures étrangères.
Texte disponible aux éditions Espaces 34.
Traduit de l'espagnol par Clarice Plasteig.
Conseil à la dramaturgie Aristeo Tordesillas, metteur en scène-dramaturge de l’académie de la Comédie-Française, dans le cadre du Bureau des lectures de la Comédie-Française, cycle 3 - écritures étrangères.
Traduit de l'allemand par Antoine Palévody, avec le soutien de la MAV. Dès 8 ans.
Première lecture du texte, mis en voix par Matthieu Loos avec des élèves du Conservatoire de Lyon.
Dans le cadre du 1er juin des écritures théâtrales jeunesse, porté par Scènes d’enfance – ASSITEJ France, et du Mois de l'Europe porté par la Métropole de Lyon.
Traduit de l'anglais (Australie) par Dominique Hollier.
Mis en scène par Jacques Vincey.
Ce thriller épique est inspiré du crime non élucidé le plus célèbre d’Australie. Au fin fond du bush, à Wonnangatta, deux hommes sont confrontés à une disparition inexplicable, puis à un meurtre avéré et enfin, à un suspect qui leur échappe. Ils assemblent les pièces d’un puzzle pour tenter d’en percer le mystère. Ils vivent et restituent en direct leur histoire, réelle ou fictive… Le public est régulièrement pris à témoin de ces fantasmes qui les tiennent debout, ensemble, dans une instabilité et un suspense permanents.
Traduit de l'anglais par Séverine Magois.
Mis en scène par Christophe Rauck.
Trois femmes – une mère, sa fille et sa petite-fille – se racontent à trois époques différentes – des années 1970 jusqu’à aujourd’hui – mais leurs histoires incarnées simultanément sur scène s’entrecroisent et se font puissamment écho.
Dans une pièce à l’architecture virtuose, dix comédien.nes incarnent vingt-sept personnages en quête d’identité. L’autrice britannique Alice Birch, scénariste de séries (Normal People, Dead Ringers…), réinvente la forme dramatique et signe une œuvre percutante et bouleversante, inédite en France. A travers le destin de Carol, Anna et Bonnie, elle explore la question de l’héritage familial, mais aussi les tourments du mariage et de la maternité. Son écriture, brève et incisive, se déploie dans une partition très musicale et d’une infinie précision, qui prend progressivement la forme d’une ode à la vie.
Le deuxième cycle du Bureau des lectures de la Comédie-Française, dédié à la découverte d'œuvres d'écritures jeunesse, mettra en lecture deux textes traduits avec le soutien de la MAV :
Traduit de l'espagnol par Laurent Gallardo.
Mis en scène par Jean-Noël Dahan.
Ulysse est un ingénieur immigré. Il ne sait s’il doit rester vivre dans la ville occidentale qu’il est en train de bâtir ou reprendre son périple pour retourner chez lui auprès de sa famille.
Aux confins de cette cité en perpétuelle mutation, il rencontre une femme dont l’identité s’avère tout aussi changeante. C’est Électre qui revient des funérailles de sa mère. C’est Phèdre qui est tombée amoureuse de lui. C’est Médée qui sort de prison après y avoir passé dix-sept ans pour le meurtre de ses enfants. C’est Antigone, la sœur d’un terroriste traqué par la police.
Adaptation de Le Mardi où Morty est mort, traduit du suédois par Marianne Ségol et Karin Serres.
Mis en scène par Pascal Daniel-Lacombe.
Un matin ou peut-être un soir, quand en Suède le jour cède sa place à la longue nuit polaire, un vieil homme meurt laissant derrière lui une veuve et une petite communauté désemparée, en proie à des questions existentielles. À la fois victimes d’eux-mêmes et de cette société qui ne connaît ni compassion ni fraternité, iels témoignent d’une maladroite humanité qui nous émeut autant qu’elle nous fait rire. Fable contemporaine, Dan Då Dan Dog est un conte d’hiver qui prend le détour du rêve, ouvrant la possibilité d’une autre temporalité, verticale et multiple. Par une dramaturgie malicieuse, la metteuse en scène Pascale Daniel-Lacombe bobine et rembobine l’espace et le temps, évoquant avec humour et tendresse les incertitudes de notre époque tourmentée.