À l'affiche

Adieu à Myrto Gondicas

Nous avons appris avec une immense tristesse la disparition de Myrto Gondicas, traductrice du grec et ancienne coordinatrice du comité grec de la MAV.

Nous lui rendons hommage.


Sur le ring en Avignon

Focus Syrie : écriture en exil

À l’occasion de la 79e édition du Festival d’Avignon, où la langue arabe est à l’honneur, la journaliste Anaïs Héluin est allée à la rencontre des artistes syriens présents au Festival :

  • Le Théâtre syrien en exil : entre critique et documentaire
  • « Je cherche à repenser la langue à partir de sa mise en échec par le réel », entretien avec Hatem Hadawy
  • « Sans pratiquer une écriture de l’exil, je suis influencée par celui-ci », entretien avec Liwaa Yazji
  • Des artistes syriens en Avignon

Dossier à lire ici.


Ivre de mots : coup de projecteur sur les dramaturgies flamandes et néerlandaises

  • 34 pièces traduites vers le français entre 2018 et 2024 
  • 32 autrices et auteurs
  • 11 traductrices et traducteurs

En 2019, pour pallier l'absence des auteurs flamands et néerlandais sur les scènes françaises, trois institutions flamandes et néerlandaises – Performing Arts Fund nl, Flanders Literature et Flanders Arts Institute – se sont associées à la Maison Antoine Vitez, centre international de la traduction théâtrale basé à Paris, pour créer un projet commun, Ivre de mots. Animé par la volonté de traduire et de diffuser le plus largement possible les textes de cette nouvelle génération d’auteurs, ce projet s’est efforcé de créer des passerelles entre les scènes flamande, néerlandaise et française.

Brochure à télécharger ici.


"Horizon rocade" de Simon Longman

Disponible aux éditions Théâtrales

Traduit de l'anglais par Mirabelle Ordinaire et Marion Schwartz.

Kate, Pete et Sam ont 15 ans et s'ennuient, coincés dans leur petite ville paumée et leurs familles cabossées. Les perspectives y sont inexistantes et leur quotidien morose. Boire jusqu'à l'ivresse est le seul moyen qu'ils ont trouvé pour passer le temps et tenter d'oublier les réalités auxquelles ils sont confrontés. Ensemble, ils imaginent ce à quoi pourrait ressembler l'avenir. Mais les années passent et rien ne change. Jusqu'au jour où Kate, au volant de la voiture de son père, les convainc de partir avec elle pour enfin poursuivre la vie qu'ils espèrent.

Simon Longman déploie dans une langue orale et tranchante un théâtre politique et social. Avec humour et dérision, ses personnages nous racontent l'amitié, le désœuvrement adolescent et l'espoir. Cette comédie dramatique offre la parole à un trio fort et attachant pour dresser le portrait des oubliés de la société, de ceux qui habitent les villes délaissées, où les horizons semblent manquer.
 


Sur le ring

Le surtitrage, une traduction pour la chair

En 2016, la Maison Antoine Vitez publiait un Guide du sur-titrage au théâtre, co-écrit par Michel Bataillon, Laurent Muhleisen et Pierre-Yves Diez, afin de sensibiliser les professionnels du spectacle à l’importance du surtitrage. Dix ans après cette parution, qu’en est-il de cette discipline, essentielle mais souvent invisible, à la croisée de la traduction et du spectacle vivant ? Pour y répondre, la journaliste Anaïs Heluin est allée à la rencontre de celles et ceux qui la pratiquent : 

Dans la continuité de ces deux articles, retrouvez notre répertoire des traducteurs et traductrices, associés à la MAV, travaillant aussi en tant que surtitreuses et surtitreurs auprès de différents théâtres et équipes artistiques.


"Le Poisson rouge de Berlin" de YAN Pat To

samedi 14 juin à 15 h, Théâtre du Vieux-Colombier, Paris

Traduit du chinois par Sarah Oppenheim.

Lecture dirigée par Alain Lenglet, dans le cadre du Bureau des lectures de la Comédie-Française, cycle 3 - écritures étrangères.

Texte disponible aux éditions Espaces 34.
 


"Je meurs de ne pas mourir (La vie double de Thérèse)" de Paco Bezerra

lundi 16 juin à 20 h 30, Théâtre du Vieux-Colombier, Paris

Traduit de l'espagnol par Clarice Plasteig.

Conseil à la dramaturgie Aristeo Tordesillas, metteur en scène-dramaturge de l’académie de la Comédie-Française, dans le cadre du Bureau des lectures de la Comédie-Française, cycle 3 - écritures étrangères.


"Vient un nuage" de Jens Raschke

le 5 juin à 19 h 30, le Ciel, scène européenne pour l'enfance et la jeunesse, Lyon

Traduit de l'allemand par Antoine Palévody, avec le soutien de la MAV. Dès 8 ans.

Première lecture du texte, mis en voix par Matthieu Loos avec des élèves du Conservatoire de Lyon.
Dans le cadre du 1er juin des écritures théâtrales jeunesse, porté par Scènes d’enfance – ASSITEJ France, et du Mois de l'Europe porté par la Métropole de Lyon.

 


"Wonnangatta" d'Angus Cerini

du 12 au 24 mai, Les Plateaux sauvages, Paris

Traduit de l'anglais (Australie) par Dominique Hollier.
Mis en scène par Jacques Vincey.

Ce thriller épique est inspiré du crime non élucidé le plus célèbre d’Australie. Au fin fond du bush, à Wonnangatta, deux hommes sont confrontés à une disparition inexplicable, puis à un meurtre avéré et enfin, à un suspect qui leur échappe. Ils assemblent les pièces d’un puzzle pour tenter d’en percer le mystère. Ils vivent et restituent en direct leur histoire, réelle ou fictive… Le public est régulièrement pris à témoin de ces fantasmes qui les tiennent debout, ensemble, dans une instabilité et un suspense permanents.


"Anatomie d'un suicide" d'Alice Birch

du 20 mars au 19 avril, Théâtre Nanterre-Amandiers

Traduit de l'anglais par Séverine Magois.
Mis en scène par Christophe Rauck.

Trois femmes – une mère, sa fille et sa petite-fille – se racontent à trois époques différentes – des années 1970 jusqu’à aujourd’hui – mais leurs histoires incarnées simultanément sur scène s’entrecroisent et se font puissamment écho.

Dans une pièce à l’architecture virtuose, dix comédien.nes incarnent vingt-sept personnages en quête d’identité. L’autrice britannique Alice Birch, scénariste de séries (Normal People, Dead Ringers…), réinvente la forme dramatique et signe une œuvre percutante et bouleversante, inédite en France. A travers le destin de Carol, Anna et Bonnie, elle explore la question de l’héritage familial, mais aussi les tourments du mariage et de la maternité. Son écriture, brève et incisive, se déploie dans une partition très musicale et d’une infinie précision, qui prend progressivement la forme d’une ode à la vie.