À l'affiche

Fête de la traduction théâtrale

samedi 18 octobre, Les Plateaux Sauvages, Paris

Samedi 18 octobre se tiendra aux Plateaux Sauvages la fête annuelle des traductrices et traducteurs de la Maison Antoine Vitez.

AU PROGRAMME :

15H | ACCUEIL

15h30-18h | ATELIERS DE TRADUCTION
Gratuit sur réservation
Pour cette édition de l’atelier de traduction à l’envers, la MAV a choisi le texte Clôture de l’amour. La pièce de Pascal Rambert, présentée dans le monde entier, a fait l’objet d’une dizaine de traductions. La MAV s’est procurée les versions arabe, russe, allemande, espagnole et italienne du texte. 
Sous la conduite d’un.e traducteur.ice vous serez invité.es à retraduire un extrait de la pièce vers la langue source, le français. À la fin de ce processus, on compare le résultat avec le texte original.
Vous n’avez pas besoin de parler ou comprendre les langues étudiées pour participer aux ateliers, ouverts à toutes et tous !

18h30-20h30 | LECTURES D’EXTRAITS DE PIÈCES
Gratuit sur réservation
Nous vous proposons de découvrir une sélection de 8 pièces inscrites récemment au répertoire de la MAV à travers la lecture d’extraits, par des comédien.nes, ami.es de la maison, et la rencontre avec leurs traducteur.ices.
Liste des textes (susceptible d’évoluer) 
Apocalypse en 9/8 de Şâmil Yılmaz, traduit du turc par Sylvain Cavaillès 
Kiselina d'Asja Krsmanović, traduit du bosniaque par Karine Samardžija 
Calme renard d'Antonio Villa, traduit de l’espagnol par Clément Bondu 
Les Tribulations de Yankee Oluwale de Wolé Oguntokun, traduit de l’anglais (Nigéria) par Isabelle Famchon et Raymond Dikoumé 
N’être (que de la tendresse faite verbe) de Zoukhra Yanikova, traduit du russe par Elena Gordienko et Alexis Vadrot 
Vient un nuage de Jens Raschke, traduit de l’allemand par Antoine Palévody 
Un monde oublié d’Asiimwe Deborah Kawe, traduit de l’anglais (Ouganda) par Gisèle Joly 
Place du parlement de James Fritz, traduit de l’anglais par Margot Cendrier

20h30 | BANQUET DE LA MAV


Sur le ring

Scènes pour l'adolescence : un théâtre en mouvement

Plus de dix ans après la parution du Cahier de la Maison Antoine Vitez – Étonnantes écritures européennes pour la jeunesse, qui mettait en lumière des formes innovantes et proposait de nouveaux rapports au public, qu’en est-il du théâtre à destination des adolescents  ?
Le panorama que dessine ce numéro de Sur le ring témoigne d’un champ toujours en mouvement : un théâtre de l’intranquille, plus politique que jamais et, surtout, en quête d’une même justesse, à hauteur d’adolescents.

  • Anaïs Héluin, Théâtre et adolescence : un art délicat de la juste distance
  • Adélaïde Pralon, entretien avec Evan Placey : « L’expérience de la vie est plus intense pour un adolescent »
  • Lucija Klarić, Scènes croates et serbes pour la jeunesse : l’exception Bogavac
  • Lucija Klarić, entretien avec Minja Bogavac : « Ma volonté de m’engager auprès des adolescents a été perçue par une partie de mes collaborateurs comme le déclassement d’une institution culturelle d’élite« 
  • Mihaela Michailov, Roumanie : le temps de l’écriture troublante
  • Jorge Palinhos, Golgotha, pièce courte, traduite du portugais (Portugal) par Marie-Amélie Robilliard

Dossier à lire ici.


Palmarès des aides à la traduction 2025

Sélectionnés sur dossiers par un comité réunissant une vingtaine de professionnels, découvrez ici les 16 projets de traductions soutenus cette année par la Maison Antoine Vitez.
Ces traductions seront disponibles sur notre site courant 2026.


Ivre de mots : guide pratique

Dans le cadre du projet « Ivre de mots », la MAV, Flanders Literature, Flanders Arts Institute et Performing Arts Fund NL ont édité un guide pratique à destination des autrices et des auteurs étrangers et leurs traductrices et traducteurs.
Ce manuel a été pensé comme un outil pour les accompagner du processus de traduction jusqu’à la création de leurs pièces sur les scènes françaises. 
Édité en anglais, il recense les dispositifs de diffusion des textes étrangers en France : les comités de lectures, les résidences d’écritures, les prix, les aides au montage… et offre des clefs de compréhension de la filière française du spectacle vivant, du point de vue des droits d’auteurs notamment.

Télécharger le guide ici.


Sur le ring en Avignon

Focus Syrie : écriture en exil

À l’occasion de la 79e édition du Festival d’Avignon, où la langue arabe est à l’honneur, la journaliste Anaïs Héluin est allée à la rencontre des artistes syriens présents au Festival :

  • Le Théâtre syrien en exil : entre critique et documentaire
  • « Je cherche à repenser la langue à partir de sa mise en échec par le réel », entretien avec Hatem Hadawy
  • « Sans pratiquer une écriture de l’exil, je suis influencée par celui-ci », entretien avec Liwaa Yazji
  • Des artistes syriens en Avignon

Dossier à lire ici.


Traducteurs et traductrices mobilisées pour la Saint-Jérôme !

mardi 30 septembre de 14 h 30 à 17 h 30, les Plateaux Sauvages, Paris

Pour en finir avec la précarité des métiers de la traduction, pour améliorer nos conditions de travail et d'existence, pour refuser l’IA et le monde qu’elle nous impose, une action est nécessaire : NON nous n'avons pas le droit de grève mais OUI nous sommes mobilisées et mobilisés !
Cette journée du 30 septembre sera consacrée à des mobilisations, rassemblements et temps d'échange au sein de la profession, partout en France.

Communiqué de l'ATLF et du collectif En chair et en os, signé par l’ATAA, à consulter ici.


"Des sifflets et des chiens" d’Hossein Rajabian

mercredi 17 septembre, Cité internationale des arts, Paris

Des sifflets et des chiens d’Hossein Rajabian, traduit du persan et de l’anglais par Laurence Manfrini en collaboration avec Gurshad Shaheman, sera mis en lecture le mercredi 17 septembre à l'auditorium de la Cité internationale des arts à 18 h 30 puis à 19 h 30.
Avec Cyril Benoit, Laurent Duneau, Sarah Gurcel Vermande, Matthieu Protin, Laurence Manfrini et Assana Timbo.
Lectures suivies d'un échange avec l'auteur. Entrée libre.
 


Adieu à Myrto Gondicas

Nous avons appris avec une immense tristesse la disparition de Myrto Gondicas, traductrice du grec et ancienne coordinatrice du comité grec de la MAV.

Nous lui rendons hommage.


Ivre de mots : coup de projecteur sur les dramaturgies flamandes et néerlandaises

  • 34 pièces traduites vers le français entre 2018 et 2024 
  • 32 autrices et auteurs
  • 11 traductrices et traducteurs

En 2019, pour pallier l'absence des auteurs flamands et néerlandais sur les scènes françaises, trois institutions flamandes et néerlandaises – Performing Arts Fund nl, Flanders Literature et Flanders Arts Institute – se sont associées à la Maison Antoine Vitez, centre international de la traduction théâtrale basé à Paris, pour créer un projet commun, Ivre de mots. Animé par la volonté de traduire et de diffuser le plus largement possible les textes de cette nouvelle génération d’auteurs, ce projet s’est efforcé de créer des passerelles entre les scènes flamande, néerlandaise et française.

Brochure à télécharger ici.


"Horizon rocade" de Simon Longman

Disponible aux éditions Théâtrales

Traduit de l'anglais par Mirabelle Ordinaire et Marion Schwartz.

Kate, Pete et Sam ont 15 ans et s'ennuient, coincés dans leur petite ville paumée et leurs familles cabossées. Les perspectives y sont inexistantes et leur quotidien morose. Boire jusqu'à l'ivresse est le seul moyen qu'ils ont trouvé pour passer le temps et tenter d'oublier les réalités auxquelles ils sont confrontés. Ensemble, ils imaginent ce à quoi pourrait ressembler l'avenir. Mais les années passent et rien ne change. Jusqu'au jour où Kate, au volant de la voiture de son père, les convainc de partir avec elle pour enfin poursuivre la vie qu'ils espèrent.

Simon Longman déploie dans une langue orale et tranchante un théâtre politique et social. Avec humour et dérision, ses personnages nous racontent l'amitié, le désœuvrement adolescent et l'espoir. Cette comédie dramatique offre la parole à un trio fort et attachant pour dresser le portrait des oubliés de la société, de ceux qui habitent les villes délaissées, où les horizons semblent manquer.