Şâmil Yılmaz est diplômé du département théâtre de l’université d’Ankara, où il a étudié la dramaturgie et soutenu une thèse de master intitulée « Voix et existence dans le théâtre occidental des XIXe et XXe siècles ». Il a occupé un poste d’enseignant-chercheur dans cette même université jusqu’à son limogeage en 2017 (il avait signé la pétition des « universitaires pour la paix » réclamant l’arrêt de la répression étatique dans les régions kurdes). Il est l’un des fondateurs de la compagnie Mek’an, créée en 2011, dont il est à la fois le dramaturge et l’un des metteurs en scène. Il est l’auteur d’une douzaine de pièces dont deux, en plus d’Apocalypse en 9/8, tournent actuellement en Turquie. Dans ses pièces, il tente d’établir un équilibre singulier entre la langue de la rue et une actualité philosophique et politique. Son écriture est en recherche autour d’une langue dramatique polyphonique mêlant théâtre, danse de la rue, danse orientale et percussions.
Tevafuk [Concordance] (2012, reprise en 2025), Dansöz [La Danseuse] (2019, prix Savaş Dinçel du meilleur dramaturge), Bahçe [Le Jardin] (2018), Apaçi Gızlar [Filles apaches] (2016), Seher ile Ali [Seher et Ali] (2015), Artık Hiçbi’şii Eskisi Gibi olmayacak Sil Gözyaşlarını [Rien ne sera plus comme avant tu peux essuyer tes larmes] (2014), Tiyatro Öldü [Le Théâtre est mort] (2011), Son Bir Kez [Une dernière fois] (2011), Kadınlar, Aşklar, Şarkılar [Femmes, amours, chansons] (2011), Bir Evladın Terbiye Hadisesi [Incident dans l’éducation d’un fils] (2011).