Enregistré en public le lundi 23 août 2021 à Pont-à-Mousson dans le cadre du Festival La Mousson d’été, Nous sommes des guerriers de Monica Isakstuen, traduit du norvégien par Marianne Ségol-Samoy, sera diffusé sur France Culture le dimanche 24 octobre à 20 h.
Réalisation : Pascal Deux
Avec : Maud Le Grevellec, Catherine Matisse, Alexiane Torres, Quentin Baillot, Christophe Brault
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Emmanuel Gaillot.
Mis en scène par Cécile Mourier et Christophe Muller.
Un groupe d’adolescents participe à un jeu vidéo intitulé Le Quartier peuplé de zombies qu’il faut tuer pour progresser de niveau en niveau… Le décor est celui d’une banlieue américaine identique à celle dans laquelle vivent ces jeunes. Au fil des épreuves, les maisons du jeu ressemblent de plus en plus à celles de chacun des joueurs… Leurs actions virtuelles commencent à avoir des répercussions inquiétantes dans la vie réelle de ce quartier au calme apparent et trompeur, exacerbant petit à petit les tensions entre voisins et les conflits entre adolescents et parents.
La lauréate 2021 du prix de la traduction SACD est Dominique Hollier, coordinatrice, avec Séverine Magois, du comité anglais de la MAV.
Elle a traduit plus de 100 pièces, dont Naomi Wallace, Ronald Harwood, Don DeLillo, David Greig, Zinnie Harris, David Hare, JP Shanley, Ariel Dorfman, Rajiv Joseph ou Simon Stephens, tout en continuant sa carrière de comédienne.
Voir ses traductions disponibles sur le site de la MAV
À l’occasion des représentations de 7 minutes de Stefano Massini, mis en scène par Maëlle Poésy, le théâtre du Vieux-Colombier organise une rencontre animée par Laurent Muhleisen en présence de la metteuse en scène, et de Federica Martucci et Olivier Favier, directeurs de publication du Cahier MAV N°13 : 1990-2020. Le théâtre italien en résistance.
Pour la cinquième année consécutive, les partenaires de Transfert Théâtral organisent un atelier à destination de traductrices et traducteurs francophones et germanophones de pièces de théâtre contemporaines. L’objectif est d’attirer davantage leur attention sur le domaine de la traduction théâtrale et de promouvoir la qualité des traductions.
Cette année, Théâtre-Transfert se déroule pour la deuxième fois en Suisse. Huit participants travailleront sur des traductions de pièces contemporaines au théâtre POCHE /GVE à Genève du 12 au 18 décembre 2021.
Traduit de l’anglais par Adelaïde Pralon.
Mis en scène par Suzanne Gellée et Zoé Poutrel.
Les filles de Sainte Hélène ont grandi ensemble. Elles ont juré qu’elles seraient amies pour la vie. Au collège, au lycée, elles se serrent les coudes. Mais quand une photo de Scarlett nue fait le tour des élèves, les filles l’évitent, chuchotent et les garçons rigolent. Isolée, harcelée, Scarlett est obligée de changer de lycée. Mais son histoire la rattrape, sa photo circule à nouveau. Quand elle disparaît, tout le monde craint le pire et les médias s’emparent de l’histoire. Certaines regrettent leur attitude, mais le mal est fait. Au milieu du chœur des filles, surgissent des voix plus anciennes, celles de femmes de générations passées, des années 20, 60, 80, des femmes qui se sont battues pour leurs droits, leur liberté, pour ne plus être estampillées, surveillées, jugées. Scarlett découvre qu’après des années de lutte, les filles se montrent aujourd’hui plus cruelles encore que les hommes de l’époque.
Traduit de l’espagnol (Uruguay) par Françoise Thanas.
Mis en scène par Pascal Antonini.
« Toucher à ce qui constitue la famille, c’est se plonger dans l’irrationnel, dans ce que la société considère comme presque sacré », écrit Carlos Liscano. Et s’il est vrai que les histoires de famille ont souvent des causes et effets bien mystérieux, celle que l’auteur uruguayen imagine a, apparemment, tout du pire cauchemar. Dans cette pièce, on vend les enfants comme on respire : pour survivre. Aucun jugement moral n’est donné. Les enfants comme les parents trouvent cette situation normale. On en vend un quand on a du mal à finir le mois ou quand il faut un nouveau frigidaire. On les rachète aussi parfois, par exemple pour une fête de famille.
Le narrateur raconte - avec humour et cocasserie - son parcours, du petit garçon que ses parents ne mettaient pas sur le marché parce qu’il était laid, à l’homme qu’il est devenu et qui tout naturellement s’est mis à vendre son père.
La Mousson d'été vous donne rendez-vous entre le 23 et le 29 août 2021 pour ses cinq jours de Rencontres théâtrales internationales : l'occasion pour le public de découvrir un ensemble de nouveaux textes de théâtre français et cinq textes traduits par la MAV, sélectionnés par le Comité de lecture de la Mousson.
« L'Arbre à sang d'Angus Cerini
traduit de l'anglais par Dominique Hollier
lecture dirigée par Anne Théron
le 28 août à 18 h (dans le cadre d'Australia Now)
« L'Âge tendre de George Brant
traduit de l'anglais (USA) par Dominique Hollier
lecture dirigée par Michel Didym
avec Clovis Cornillac
le 23 août à 22 h 30
« Nous sommes des guerriers de Monika Isakstuen
traduit du norvégien par Marianne Ségol-Samoy
mise en onde France Culture par Pascal Deux
le 23 août à 20 h 45
« Les Subtilités du désamour d'Anahi Ribeiro
traduit de l'espagnol (Argentine) par Adeline Isabel-Mignot
lecture dirigée par Laurent Vacher
le mardi 24 août à 14 h 30
« sept cuisinières, quatre soldats et trois sophie de Simona Semenič
traduit du slovène par Samuel Julien
atelier amateur du bassin mussipontain, dirigé par Christine Koetzel
le 26 août à 18 h 45
Davide Carnevali – auteur traduit en 15 langues, metteur en scène, théoricien et traducteur, artiste associé à l’Emilia Romagna Teatro – est l’invité de La Chartreuse avec l’École des maîtres qu’il dirige cette année. Occasion de découvrir deux textes inédits récemment traduits de l’italien par Caroline Michel.
« le 15 juillet à 20 h : Ménélas. Une tragédie contemporaine
lecture dirigée par Laurent Sauvage
Dans cette pièce, Davide Carnevali défie à nouveau le temps et l’espace, jouant sur des anachronismes et des incohérences spatio-temporelles où se côtoient la Grèce antique et le monde contemporain. La mythologie grecque est ici habilement nouée à l’actualité et au monde d’aujourd’hui pour questionner les mécanismes du désir et son éternelle substance.
« le 17 juillet à 20 h : Portrait de l’artiste après sa mort
lecture dirigée par Davide Carnevali
Le projet se concentre sur la relation entre la présence et l'absence du corps d’un desaparecido (les desaparecidos sont les victimes de disparition forcée, qui ont été secrètement arrêtées et tuées pendant la Dictature militaire en Argentine). Comment redonner voix à un individu qui a été réduit au silence ? Comment restituer devant le public l'art d’un individu dont l’expression artistique a été empêchée ? Et surtout : comment restituer son corps au desaparecido ?
La Maison Antoine Vitez s’est associée à Dutch Performing Arts, au Flanders Literature et au Flanders Art Institute pour constituer un répertoire de pièces néerlandaises et flamandes actuelles traduites en français. C’est ainsi que le répertoire de la MAV s’est récemment enrichi d’une dizaine de titres, dont deux, traduits par Esther Gouarné, sont présentés en lecture pendant les Rencontres d’été de La Chartreuse.
« à 11 h : Embrouilleurs !
de Jan Sobrie (Belgique - Flandre)
lecture dirigée par Lucie Berelowitsch
à partir de 8 ans
Deux enfants, Ebenezer et Sammy, font connaissance dans un HLM : Ebenezer vient d'y emménager, Sammy y vit depuis sa petite enfance. À travers leurs jeux et leur amitié naissante, nous découvrons une réalité crue et cruelle dont ils sont les victimes : celle de la misère culturelle, sociale et économique qui frappe leurs parents. Isolés des autres enfants et incompris des adultes, ils se créent une bulle et tentent de survivre à cette situation en en faisant un terrain de jeu et de défis exaltants. Ils transforment leur quotidien en une aventure surréaliste.
« à 16 h : Privés de feuilles les arbres ne bruissent pas
de Magne van den Berg (Pays-Bas)
lecture dirigée par Pascale Henry
Un matin, deux femmes se réveillent dans un camping. Plutôt que de vacancières, elles ont plutôt l’air de s’être isolées, elles se sont mises à l’abri, loin du monde et des hommes… On comprendra progressivement leur relégation aux marges de la société, refugiées « conjugales » plutôt qu’économiques ou politiques après avoir été soumises à des hommes violents. Mais la pièce s’évade encore au-delà : les rapports de domination ne sont-ils pas, comme les mauvaises herbes, jamais loin de repousser quand bien même on tenterait de s’en protéger ?