Pour marquer les vingt ans de la disparition d’un des plus grands auteurs israéliens, sa voix unique sera célébrée en français et en hébreu, par ceux qui l’ont pratiqué et qui feront entendre la vivacité de son théâtre.
> Mises en lecture d’extraits de ses pièces par Cécile Backès, Laurent Brethome, Laurent Gutmann et Clément Poirée
> Rencontre avec ses traductrices, Jacqueline Carnaud et Laurence Sendrowicz
> Extraits de Marchands de caoutchouc, première pièce de Levin montée en France dans une mise en scène de Jacques Nichet
> Extrait du spectacle Oye, Elias Elias, en hébreu surtitré
Depuis la rentrée, sur le site de la Maison Antoine Vitez, lorsque vous consultez notre bibliothèque, vous avez désormais un accès direct vers les traductions des textes à destination du jeune public.
Nous vous rappelons que nos manuscrits sont disponibles gratuitement sur simple commande.
Traduit de l’anglais (Irlande) par Jean-Marie Besset.
Mis en scène par Gaëlle Bourgeois.
Disponible aux éditions Théâtrales.
Chez les sœurs Mundy, au cœur de l’Irlande, Michael évoque ses souvenirs d’enfance aux côtés de sa mère et de toutes ses tantes.
La pièce repose sur la force, la chaleur des personnages et sur la réincarnation d’un monde perdu, sur les liens qui résistent entre une société rurale et son essence primitive, malgré les contraintes de la modernité. Tout en gardant une magnifique tendresse pour tous ses personnages, Brian Friel nous raconte le sacrifice de ces femmes qui payent de leur liberté la fuite des hommes.
Traduit du catalan par Laurent Gallardo.
Mis en lecture par Le Grand Cerf.
Chacune des cinq scènes de la pièce prend la forme d’un entretien mené par une voix d’homme (situé dans le hors-scène) avec une femme dont l’existence s’avère hors du commun en cela qu’elle rompt, d’une manière ou d’une autre, avec une certaine norme sociale. On y trouve une sensibilité qui échappe à tout jugement moral. La différence dont autrui est porteur devient alors, pour Joan Yago, le miroir déformant où se reflète notre propre différence.
Pendant six jours, au cœur de la Lorraine, l'Abbaye des Prémontrés ouvre ses portes aux auteurs dramatiques, aux metteurs en scène, aux universitaires, aux comédiens, aux traducteurs et au public pour venir écouter le théâtre d'aujourd'hui. C'est autour de lectures, de mises en espace - de textes inédits ou traduits en français -, de conversations et de spectacles que La Mousson d'été organise ce terrain de rencontres.
Parmi les textes à découvrir, 4 ont été traduits par les traducteurs de la MAV :
Traduit de l’anglais (États-Unis)
par Dominique Hollier.
Mise en scène de Tommy Milliot.
Disponible aux éditions Théâtrales.
Naomi Wallace évoque la question du consentement au sein des séductions adolescentes et sait comme personne d’autre puiser dans le détour historique pour instiller le poison du doute. Elle compose dans un style acéré une fable terrible et universelle où les enfants d’ouvriers n’ont pas le même destin que ceux des notables, le déterminisme social conduisant ici les premiers à demeurer les proies des seconds.
Traduit de l’anglais par Blandine Pélissier
et Kelly Rivière.
Mise en scène de Blandine Pélissier.
Tous les lundis, Effie se jette dans une spirale d’alcool, de drogues et de drames, et émerge au bout de trois jours d’une gueule de bois pire que la mort pour mieux recommencer. Et puis, un soir, l’occasion lui est offerte d’être plus que ça. S’inspirant du mythe grec, Gary Owen invente une Iphigénie d’aujourd’hui, combative, drôle et furieuse, pour parler des classes sociales les plus meurtries par les coupes drastiques effectuées dans les budgets de la santé et du social.
Traduit de l’anglais (Australie) par Séverine Magois.
Mise en scène de Daniela de la Hoz.
Dans le parloir d'une prison, après des années de séparation, Sally rend une ultime visite à son frère condamné à être pendu. Un étrange lien, mêlé de rancœur, d'angoisse et de tendresse, unit ces deux êtres qui portent au plus profond d'eux-mêmes les stigmates d'une enfance brisée. Un texte fort, violent, bouleversant, plongeant ses racines dans les méandres du déchirement intérieur, quand la carapace familiale craque de partout et que l'amour fait place à la haine.
Traduit de l'allemand (Autriche) par Henri Christophe et Alexandre Plank.
Mise en scène de Béatrice Bienville.
Avec l'Académie de la Comédie Française.
Disponible aux éditions Théâtrales.
Marie se prépare à fêter son doctorat en médecine, à « enterrer sa vie de jeune fille » et à passer à l'âge adulte. Dans une pension autrichienne du début des années 1920, gravitent étudiants et oisifs, mais c'est la porte de la vie qui se ferme : leur vague à l'âme le dispute à un vrai désespoir entretenu par des manipulateurs qui souhaitent profiter de cette jeune chair. Cette pièce à la précision clinique montre l'effondrement des certitudes de ces jeunes gens.
Traduit de l'anglais par Dominique Hollier.
1977 et 1991, deux temporalités qui s’entrelacent dans ce récit de la dramaturge américaine Naomi Wallace.
Quatorze ans ont passé dans cette petite localité du Kentucky, et presque rien n’a changé. Du moins, c’est ce que Frayne et Hoke pensent. Bien sûr, tout le monde a vieilli, et les deux amis de toujours sont passés du statut d’adolescents obsédés et timides à celui d’adultes en apparence respectables. La récente mort d’Acton, troisième membre de leur bande, ramène au pays sa sœur Jude. Autrefois rebelle, elle continue de les fasciner malgré la brèche qu’elle porte en elle. Les fantômes du passé ressurgissent et vivent avec les spectres d’aujourd’hui.