À l'affiche

"OVNI" d'Ivan Viripaev

du 9 au 12 décembre, Théâtre Mansart, Dijon

Traduit du russe par Tania Moguilevskaia et Gilles Morel.
Mis en scène par Etienne Gebot et Frédérique Moreau de Bellaing.
Dix terriens répartis à la surface du globe ont été sélectionnés par Ivan Viripaev pour participer à un projet documentaire sur les extraterrestres... De ces témoignages troublants, il a fait la trame d'un « docu science-fiction » théâtral qui met, en son centre, la question même de la réalité. Car somme toute, la foi en l'existence des extraterrestres en vaut bien d'autres, si l'on veut bien admettre que nos croyances en disent plus long sur nous-mêmes que sur le monde.


À la découverte du théâtre contemporain d'Europe

le 30 novembre à 18 h 30, Bibliothèque Claude Lévi-Strauss, Paris

Comment les Anglais, les Italiens, les Norvégiens, les Suédois, les Catalans perçoivent-ils le monde d'aujourd'hui ?
Avons-nous les mêmes préoccupations, les mêmes espoirs, les mêmes inquiétudes, le même humour ?
Cinq traducteurs de la Maison Antoine Vitez et leurs complices lisent de courts extraits de pièces de théâtre contemporain étranger, pour faire découvrir des auteurs venus d'au-delà des quatre coins de l'Hexagone et échanger autour des thèmes abordés.
Réservation conseillée au 01 40 35 96 46 ou par mail : bibliotheque.claude.levi-strauss@paris.fr


Textes sans frontières - Amérique latine

du 11 novembre au 1er décembre

Cette année, les organisateurs de Textes sans Frontières - Centre culturel Kulturfabrik, Espace Bernard-Marie Koltès - Théâtre du Saulcy à Metz, Théâtre du Centaure de Luxembourg-Ville, NEST-Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine, APALVA, Université du Luxembourg - s’intéressent aux écritures dramatiques contemporaines de l’Amérique Latine. Des comédiens et metteurs en scène luxembourgeois et français donnent en lecture :

> Neva de Guillermo Calderón (Chili)
traduit par Christilla Vasserot

> Anesthésie d'Agnieska Hernández Díaz (Cuba)
traduit par Christilla Vasserot

> Le Chant de la bouche aveugle de Jorge Ignacio Cortiñas (Cuba)
traduit par Dominique Hollier

> Soleil voilé de Jose Luis Rivera Torres (Porto Rico)
traduit par Françoise Thanas

En savoir +


Hommage à Jacques Nichet

Le 29 juillet dernier, Jacques Nichet nous quittait.

Sans lui, sans la haute idée qu’il avait de la puissance des mots, de la nécessité de leur voyage à travers les cultures, le Centre International de la Traduction Théâtrale n’aurait pas vu le jour.

C’est dire si la nouvelle de sa disparition nous a émus.

Des membres de la Maison Antoine Vitez lui rendent ici hommage, dévoilant au passage une part de son activité de metteur en scène, celle d’un artiste exigeant à l’écoute de leur travail.

Dans le lien qui suit, Jean-Michel Déprats, Michel Bataillon, Denise Laroutis, Heinz Schwarzinger, Myrto Gondicas, Séverine Magois, Laurence Sendrowicz, Jean-Pierre Richard et Laurent Gallardo saluent sa mémoire et évoquent le grand homme de théâtre qu’il fut.

À lire ici


Palmarès des aides à la traduction 2019

Sélectionnés sur dossiers par un comité réunissant une vingtaine de professionnels, découvrez ici les 15 projets de traductions soutenus cette année par la Maison Antoine Vitez.

Ces traductions seront disponibles sur notre site courant 2020.


"Sales gosses" de Mihaela Michailov

du 9 au 24 octobre, Théâtre du Centaure, Luxembourg

Traduit du roumain par Alexandra Lazarescou.
Mis en scène par Fábio Godinho.
Disponible aux éditions Les Solitaires intempestifs.

Kaléidoscope du système éducatif, s’appuyant sur un fait divers roumain – une petite fille violentée à la récréation par ses camarades qui vont au-delà de la punition donnée par la maîtresse peu auparavant –, ce monologue, à l’humour mordant, enchevêtre les voix du parent, du bon élève, du mauvais élève, du professeur.

Au fond, c’est quoi : être un sale gosse ? Ne pas se soumettre aux règles qu’imposent les adultes, ne pas finir son assiette, refuser d’être un enfant dressé, désobéir, avoir de la personnalité ?


Festival Prise directe

du 10 au 18 octobre, métropole lilloise

Le festival propose des lectures-spectacles, des concerts, des spectacles et performances, sur des thématiques en Prise Directe avec l’aujourd’hui.
Cette quatrième édition met en lumière le Mexique avec, entre autres, une lecture musicale de Antigone Gonzales de Sara Uribe, traduit de l’espagnol par Philippe Eustachon. Sara Uribe va bien au-delà d’une simple adaptation de l’Antigone originale car elle replace cette figure mythique dans le contexte de la narco guerre actuelle qui sévit dans le Tamaulipas au nord du Mexique.


Hommage à Hanokh Levin

le 7 octobre, Théâtre de la Ville – Espace Cardin, Paris

Pour marquer les vingt ans de la disparition d’un des plus grands auteurs israéliens, sa voix unique sera célébrée en français et en hébreu, par ceux qui l’ont pratiqué et qui feront entendre la vivacité de son théâtre.
> Mises en lecture d’extraits de ses pièces par Cécile Backès, Laurent Brethome, Laurent Gutmann et Clément Poirée
> Rencontre avec ses traductrices, Jacqueline Carnaud et Laurence Sendrowicz
> Extraits de Marchands de caoutchouc, première pièce de Levin montée en France dans une mise en scène de Jacques Nichet
> Extrait du spectacle Oye, Elias Elias, en hébreu surtitré


Textes à destination du jeune public

Depuis la rentrée, sur le site de la Maison Antoine Vitez, lorsque vous consultez notre bibliothèque, vous avez désormais un accès direct vers les traductions des textes à destination du jeune public.
Nous vous rappelons que nos manuscrits sont disponibles gratuitement sur simple commande.


"Danser à la Lughnasa" de Brian Friel

du 10 septembre au 13 octobre, Théâtre 13, Paris

Traduit de l’anglais (Irlande) par Jean-Marie Besset.
Mis en scène par Gaëlle Bourgeois.
Disponible aux éditions Théâtrales.
Chez les sœurs Mundy, au cœur de l’Irlande, Michael évoque ses souvenirs d’enfance aux côtés de sa mère et de toutes ses tantes.
La pièce repose sur la force, la chaleur des personnages et sur la réincarnation d’un monde perdu, sur les liens qui résistent entre une société rurale et son essence primitive, malgré les contraintes de la modernité. Tout en gardant une magnifique tendresse pour tous ses personnages, Brian Friel nous raconte le sacrifice de ces femmes qui payent de leur liberté la fuite des hommes.