Après Quartier 3, destruction totale, Jennifer Haley poursuit ici son propos sur les mondes virtuels. Elle explore notamment la manière dont les réalités virtuelles nous obligent à revisiter les concepts de liberté et de culpabilité. Et elle s’interroge : un crime dans le monde virtuel est-il condamnable dans le monde réel ? Que dit-il de nous, de nos pulsions, de nos valeurs, et de la manière dont nous demeurons qui nous sommes ? Quel est le risque du passage à l’acte dans le monde réel ?
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Emmanuel Gaillot.
Mise en scène de Luc Jaminet.
Disponible aux éditions Espaces 34.
Créé au théâtre de la Cité de Toulouse, dont Galin Stoev est le directeur, Insoutenables longues étreintes croise, à New-York, les destins solitaires de quatre trentenaires. Avortement, drogue, régime végan… Dans une quête effrénée du désir à tout prix, en manque de repères, ils se séduisent, se perdent, incapables de s'ancrer dans la vie.
Traduit du russe par Galin Stoev et Sacha Carlson.
Mise en scène de Galin Stoev.
Disponible aux éditions Les Solitaires Intempestifs.
Directe, rapide, courte et violente, Bull dresse un tableau féroce de l’entreprise. Ils sont trois, et il n’y a que deux postes. Portrait au vitriol du monde du travail, de la compétition et de l'individualisme forcené des jeux de rôles que crée le monde de l'entreprise, Bull est une mise à mort dans une arène où les animaux ne sont pas nécessairement ceux que l'on croit, ou que l'on désigne comme tels.
Traduit de l’anglais par Kelly Rivière.
Mise en scène de Carine Bouquillon, Bruno Buffoli et Bruno Tuchszer.
Disponible aux éditions Actes Sud-Papiers.
That Moment a comme point de départ un fait réel qui a eu lieu, de nos jours, en Moldavie : un père a coupé le doigt de son enfant car ce dernier lui a volé de l’argent dans son porte-monnaie. En mariant avec une ironie grinçante le récit réaliste et le conte, Nicoleta Esinencu interroge avec intelligence les ressorts d’une société où tout est marchand et corrompu.
Traduit du roumain par Alexandra Lazarescou.
Mise en scène de Cécile Vernet.
Que reste-t-il de la génération Peace and Love ? De cette utopie qui symbolise comme aucune autre l’élan de révolte de la jeunesse ? Comment aujourd’hui réinventer le monde ? En suivant l’histoire d’une famille sur trois époques – des années 70 à nos jours – Mike Bartlett nous offre une vision caustique de la société et de l’évolution de la cellule familiale sur trente ans.
Traduit de l’anglais par Kelly Rivière et Blandine Pélissier.
Mise en scène de Nora Granovsky.
Disponible aux éditions Actes Sud-Papiers.
Le fils aîné a depuis longtemps quitté la maison. La mère l’appelle pour qu’il revienne car « Papa ne va pas bien ». Le cercle familial - mère, fils et frère, grands-mères, tonton - se reconstitue temporairement autour de la figure mystérieusement absente du père. La mère est envahissante, le fils prodigue, et le frère cadet, toujours petit.
Cette immersion soudaine au sein de la famille réveille les souvenirs, les rêves inaboutis, les habitudes et les non-dits. Et toujours l’amour qu’on ne dit pas et la tendresse qui affleure.
Avec une écriture précise et mordante, l’auteur ausculte avec humour le microcosme familial.
Traduit de l'italien par Federica Martucci.
Ici, Ivan Viripaev affronte une question fondamentale qui était en germe dans ses textes précédents : comment transformer la destructivité du monde extérieur en une force intérieure de créativité, comment, à travers des choix profondément intimes et secrets, nous sommes à même de construire une réalité commune et partagée.
Traduit du russe par Galin Stoev et Sacha Carlson.
Mise en scène de Galin Stoev.
Disponible aux éditions Les Solitaires intempestifs.
Un homme d'une trentaine d'année - en l'occurrence le narrateur - revient dans la ville en déshérence de ses jeunes années. Il ne s'y est jamais trouvé bien, mais son malaise est encore augmenté par l'étrange maladie dont souffre Mirko, son meilleur ami ; ce dernier est soigné par sa compagne Nora, dont l'homme était jadis amoureux. Progressivement, tout se délite...
Traduit de l'allemand par Silvia Berutti-Ronelt et Christophe Perton.
Mise en lecture de Nâzim Boudjenah.
Une comédie teintée de science-fiction qui se joue de tous les genres. Horreur, suspens, action, science-fiction, romance et fantastique sont au rendez-vous pour nous dresser un tableau des relations humaines dans toute leur complexité et leur absurdité.
Traduit de l'espagnol par Victoria Mariani.
Mise en lecture de Nicolas Lormeau.
Disponible aux éditions Les Solitaires intempestifs.
Textes sans frontière est un projet transfrontalier qui s'articule autour de la rencontre entre des structures culturelles, des universités et des associations d'éducation populaire. Cette année, c'est la Grèce avec sa scène dramatique foisonnante qui est mise à l'honneur avec en lecture :