À l'affiche

"That Moment" de Nicoleta Esinencu

du 14 au 18 janvier, Théâtre le Verso, Saint-Etienne

That Moment a comme point de départ un fait réel qui a eu lieu, de nos jours, en Moldavie : un père a coupé le doigt de son enfant car ce dernier lui a volé de l’argent dans son porte-monnaie. En mariant avec une ironie grinçante le récit réaliste et le conte, Nicoleta Esinencu interroge avec intelligence les ressorts d’une société où tout est marchand et corrompu.
Traduit du roumain par Alexandra Lazarescou.
Mise en scène de Cécile Vernet.


"Love, Love, Love" de Mike Bartlett

du 5 au 29 décembre, Théâtre de Belleville, Paris

Que reste-t-il de la génération Peace and Love ? De cette utopie qui symbolise comme aucune autre l’élan de révolte de la jeunesse ? Comment aujourd’hui réinventer le monde ? En suivant l’histoire d’une famille sur trois époques – des années 70 à nos jours – Mike Bartlett nous offre une vision caustique de la société et de l’évolution de la cellule familiale sur trente ans.
Traduit de l’anglais par Kelly Rivière et Blandine Pélissier.
Mise en scène de Nora Granovsky.
Disponible aux éditions Actes Sud-Papiers.


"Pour ton bien" de Pier Lorenzo Pisano

disponible dans la collection Tapuscrit de Théâtre Ouvert

Le fils aîné a depuis longtemps quitté la maison. La mère l’appelle pour qu’il revienne car « Papa ne va pas bien ». Le cercle familial - mère, fils et frère, grands-mères, tonton - se reconstitue temporairement autour de la figure mystérieusement absente du père. La mère est envahissante, le fils prodigue, et le frère cadet, toujours petit.
Cette immersion soudaine au sein de la famille réveille les souvenirs, les rêves inaboutis, les habitudes et les non-dits. Et toujours l’amour qu’on ne dit pas et la tendresse qui affleure.
Avec une écriture précise et mordante, l’auteur ausculte avec humour le microcosme familial.
Traduit de l'italien par Federica Martucci.


"Insoutenables longues étreintes" d’Ivan Viripaev

du 4 au 21 décembre, Théâtre de la Cité, Toulouse

Ici, Ivan Viripaev affronte une question fondamentale qui était en germe dans ses textes précédents : comment transformer la destructivité du monde extérieur en une force intérieure de créativité, comment, à travers des choix profondément intimes et secrets, nous sommes à même de construire une réalité commune et partagée.
Traduit du russe par Galin Stoev et Sacha Carlson.
Mise en scène de Galin Stoev.
Disponible aux éditions Les Solitaires intempestifs.


"Ami malade" de Nis-Momme Stockmann

le 30 novembre à 20h30, Comédie-Française, Studio-Théâtre, Paris

Un homme d'une trentaine d'année - en l'occurrence le narrateur - revient dans la ville en déshérence de ses jeunes années. Il ne s'y est jamais trouvé bien, mais son malaise est encore augmenté par l'étrange maladie dont souffre Mirko, son meilleur ami ; ce dernier est soigné par sa compagne Nora, dont l'homme était jadis amoureux. Progressivement, tout se délite...
Traduit de l'allemand par Silvia Berutti-Ronelt et Christophe Perton.
Mise en lecture de Nâzim Boudjenah.


"Les Chroniques de Peter Sanchidrían" de José Padilla

le 1er décembre à 20h30, Comédie-Française, Studio-Théâtre, Paris

Une comédie teintée de science-fiction qui se joue de tous les genres. Horreur, suspens, action, science-fiction, romance et fantastique sont au rendez-vous pour nous dresser un tableau des relations humaines dans toute leur complexité et leur absurdité.
Traduit de l'espagnol par Victoria Mariani.
Mise en lecture de Nicolas Lormeau.
Disponible aux éditions Les Solitaires intempestifs.
 


Textes sans frontières

du 16 novembre au 2 décembre, Kulturfabrik / Esch sur Alzette ; Le Nest / Thionville ; Théâtre du Centaure / Luxembourg ; Théâtre de Saulcy / Metz ; Médiathèque Voyelles / Charleville-Mézières

Textes sans frontière est un projet transfrontalier qui s'articule autour de la rencontre entre des structures culturelles, des universités et des associations d'éducation populaire. Cette année, c'est la Grèce avec sa scène dramatique foisonnante qui est mise à l'honneur avec en lecture :

  • Démon de Maria Efstathiadi
    traduit par Anne-Laure Brisac
    Inspiré du roman de Dostoïevski, ce monologue à trois voix nous amène dans les tréfonds de l'humain par la grâce d'une langue précise, ciselée et poétique.
     
  • Dévastation de Dimitris Dimitriadis
    traduit par Michel Volkovitch
    Les Atrides doivent se réveiller et jouer à nouveau leur tragédie. Sauf que cette fois, ils n'en ont pas envie. Une fable tragique et pourtant pleine d'humour, qui nous parle aussi de l'art du théâtre.
     
  • Wolfgang de Yannis Mavritsakis
    traduit par Dimitra Kondylaki et Emmanuel Lahaie
    À partir d'un fait divers – sordide histoire d'enlèvement et de séquestration – Yannis Mavritsakis a créé ce texte à l'humour grinçant, qui nous amène subrepticement sur le terrain interdit de la séduction du mal...
     
  • Famina (boulot de merde) de Yannis Mavritsakis
    traduit par Dimitra Kondylaki et Emmanuel Lahaie
    Pièce à deux voix – celle d'une employée de fast-food et celle d'un étrange surveillant vocal – Famina dévoile, à travers une écriture faisant la part belle à la subjectivité, les univers intérieurs de ceux que leur travail tendrait à robotiser.


"Sivas 93" de Genco Erkal

le 22 novembre, Théâtre Ouvert, Paris

Genco Erko porte la réalité d’un massacre sur les planches : celui de 39 écrivains et poètes. Il dénonce ce qui s’est passé à Sivas le 2 juillet 1993 et met en scène une vérité que les autorités préfèrent taire, mettant en lumière une page noire dans l’histoire récente de la Turquie.
Traduit du turc par Selin Altıparmak.
Mise en voix de Sarah Tick.


Palmarès des aides à la traduction 2018

Sélectionnés sur dossiers par un comité réunissant une vingtaine de professionnels, découvrez ici les 14 projets de traductions soutenus cette année par la Maison Antoine Vitez.
Ces traductions seront disponibles sur notre site courant 2019.


"Il faudrait sortir le chien" de Tomislav Zajec

le 15 novembre, Médiathèque de Vaise, Lyon

Un homme raconte une journée dans son existence, alors qu’il n’est plus. Est-il mort, est-il simplement absent au monde ? Qu’importe, il accompagne son propre personnage à travers une après-midi où il tente de renouer le dialogue avec une jeune femme qu’il a quittée sans explication, et son père, un vieil homme avec lequel il n’a jamais réussi à communiquer.
Mise en lecture de Christian Taponard
Traduit du croate par Karine Samardžija
Prix « Domaine étranger » des Journées de Lyon des auteurs de théâtre