À l'affiche

Écritures indiennes contemporaines

le 7 novembre, ARTA, Cartoucherie de Vincennes / les 15 et 16 novembre, Maison des cultures du monde, Paris

Après India Scene 1 qui a permis d’entendre les pièces Naga-Mandala de Girish Karnad, Jaal d’Annie Raidi et Rizwaan d’Abhishek Majumdar, la compagnie Leday/Keli propose de découvrir d’autres textes contemporains, dont un extrait de Turel de Swar Thounaojam.
La Maison des cultures du monde, quant à elle, organise deux jours de colloque sur les scènes contemporaines de l'Inde autour du magazine Théâtre Public n°219.


Palmarès des aides à la traductions 2016

Sélectionnés sur dossiers par un comité réunissant une vingtaine de professionnels, découvrez ici les 12 projets de traductions soutenus cette année par la Maison Antoine Vitez.
Ces traductions seront disponibles sur notre site courant 2017.


"Gagarin Way" de Gregory Burke

du 3 au 10 novembre, Théâtre de l’Elysée, Lyon

Gagarin Way, traduit de l’anglais (Écosse) par Dominique Hollier, est une pièce redoutablement comique sur l’économie et les hommes. « Je n’avais pas prévu d’écrire une comédie, mais si on considère les thèmes qui ont surgi pendant que je l’écrivais (les théories marxiste et hégélienne de l’histoire, l’anarchisme, la psychopathologie, l’existentialisme, la maladie mentale, le terrorisme politique, le nihilisme, la mondialisation et la crise de masculinité...) eh bien ça ne pouvait pas vraiment être autre chose. »
Mise en scène de Colin Rey. Texte édité aux Solitaires intempestifs.


"Clouée au sol" de George Brant

du 4 octobre au 26 novembre, les Déchargeurs, Paris

Une pilote de chasse de l’US Air Force lâche les commandes le temps de faire un enfant. Les mois passent et l’appel du ciel se fait de plus en plus irrésistible. Mais quand elle se présente pour reprendre le service, c’est un nouvel appareil qu’on lui confie… désormais c’est un drone qu’elle doit piloter.
Clouée au sol, traduit de l’américain par Dominique Hollier, fait partie des 10 meilleures pièces de l’année selon le Guardian et le Evening Standard.
Mise en scène de Gilles David, avec Pauline Bayle.


"Et les poissons partirent combattre les hommes" d'Angélica Liddell

le 14 octobre, Théâtre des passerelles, Villeneuve d’Ascq / le 24 novembre, L’Antre 2, Lille

La pièce, traduite par Christilla Vasserot, se heurte brutalement au drame des émigrés clandestins. La force d’Angélica Liddell est de livrer le point de vue de ceux qui voient s’échouer ces cadavres sur les plages du sud de l’Espagne, là où les touristes se dorent au soleil. En prenant les mots à bras-le-corps, en les répétant pour en faire jaillir le sens, l’auteur délivre un texte sans concession aux règles de la bienséance, qui transforme le fait-divers en écriture de la souffrance et du dégoût.
Mise en scène d'Anne-Frédérique Bourget.
Texte disponible aux éditions Théâtrales.


"Comédie héroïque" / "Fruits du néant" de Ferdinand Bruckner

vient de paraître

Dans ce cinquième et dernier opus des œuvres choisies de Ferdinand Bruckner, deux pièces interrogent la société européenne d’après-guerre dans une écriture d’une étonnante actualité.

  • Comédie héroïque, traduit de l'allemand par Éric Dortu
  • Fruits du néant, traduit de l'allemand par Ruth Orthmann et Alexandre Plank

Disponible aux éditions Théâtrales.


Nouvelles dramaturgies européennes

lundi 3 octobre à 20h, Odéon, Théâtre de l'Europe, Paris

Pour un moment d'Arne Lygre
Lecture dirigée par Stéphane Braunschweig
Réalisé par Alexandre Plank, et en présence de l'auteur.

Avec Virginie Colemyn, Boutaïna El Fekkak, Glenn Marausse, Sébastien Pouderoux − pensionnaire à la Comédie-Française, Chloé Réjon, Marie Rémond, Jean-Philippe Vidal.

L’auteur norvégien continue d’explorer les relations ambiguës qui nous lient aux autres, qu’ils soient amis, ennemis, simples connaissances ou parfaits inconnus. Une vingtaine de personnages s’y croisent et partagent des expériences de vie – pour un moment.

Rencontre avec l'auteur à l'issue de la lecture.


"Portrait d'une femme arabe qui regarde la mer" de Davide Carnevali

samedi 1er octobre, festival Actoral, Marseille

Au bord de la mer, un groupe de femmes marche, retournant vers la ville. Derrière elles, un homme européen qui les suit. L’homme a fait le dessin d’une des femmes. Elle lui plaît et il la cherche dans la ville. Avec ce portrait d’une femme arabe, dessin d’abord d’un fantasme européen, Davide Carnevali, traduit par Caroline Michel, dépeint la difficulté de la rencontre des cultures, l’incommunicabilité des sentiments et des coutumes, au-delà des langages.
Mise en espace de Julie Kretzschmar.
Texte disponible aux éditions Actes Sud-Papiers.


"Bull" de Mike Bartlett

samedi 17 septembre, Festival Court Toujours, Thionville

Directe, rapide, courte et violente, Bull, traduit de l’anglais par Kelly Rivière, dresse un tableau féroce de l’entreprise.
Ils sont trois, et il n’y a que deux postes. Tel Saint Thomas plongeant ses doigts dans la plaie du Christ, on assiste médusés à la mise à mort d’un homme. Et l’on se demande si ce monde-là est bien réel, si ce sont bien les hommes qui l’ont créé. Mais le pire sans doute est que l’on rit devant tant d’absurdité, d’un rire qui nous terrasse.
Mis en espace par Kelly Rivière.


"L'Aveu" de Wael Kaddour

samedi 24 septembre, Festival des Francophonies en Limousin (Théâtre Expression 7)

Cela se passe à Damas, en 2012, au moment où la révolution syrienne se transforme en guerre civile. Wael Kaddour, traduit de l'arabe (Syrie) par Wissam Arbache et Hala Omran, entrecroise les thèmes de sa pièce avec ceux de la pièce de l’auteur chilien Ariel Dorfman La Jeune Fille et la Mort que répètent les personnages. Une façon de ne pas attaquer de manière frontale son sujet mais de le faire émerger et d’aborder avec une grande finesse les thèmes du pardon et de la tolérance face à la vengeance.
Lecture dirigée par Guy Régis Junior.