À l'affiche

"Extase et quotidien" de Rebekka Kricheldorf

21 et 22 janvier, Le Fracas, Montluçon

Reprise de cette comédie féroce, mise en scène par Guillaume Béguin et traduite de l'allemand par Mathieu Bertholet, qui présente une famille dite éclatée de la bourgeoisie culturelle allemande, mise au scanner de ses névroses. On y trouve un couple divorcé, une adolescente en crise, des grands-parents qui souhaitent que leur fils « mette en perspective ses standards de vie », tous face à l'injonction de trouver leur bonheur personnel.


Appel à candidatures : atelier ViceVersa italien-français

Du 8 au 15 mars 2016, Villa Garbald, Castasegna (Suisse)

ATLAS et le Collège de traducteurs Looren organisent un nouvel atelier italien ViceVersa.
Les ateliers ViceVersa fonctionnent sur le principe d’une participation active de tous les intervenants, dans le but de favoriser les échanges entre collègues, à partir de l’expérience et de la pratique de chacun. Chaque atelier prévoit la participation de 12 traducteurs, dont 6 traduisant vers l’italien et 6 vers le français. Chacun dispose d’environ trois heures pour présenter quelques pages d’une traduction en cours (ni publiée, ni en cours de révision) et pour discuter des points problématiques avec ses collègues.
Le programme prévoit en outre deux événements publics : une rencontre avec Fabio Pusterla et Mathilde Vischer, tous deux poètes et traducteurs, et une soirée « Laboratorio aperto », au cours de laquelle le public pourra participer en direct à la discussion autour de l’un des textes mis en débat pendant l’atelier.
Plus d'informations ici (éligibilité, coût, calendrier...).


"Sales Gosses" au Théâtre de la Manufacture

Du 1er au 20 décembre, Théâtre de la Manufacture, Nancy

Je crois en un théâtre qui n'endort pas la conscience des enfants et des adolescents avec le mirage hypnotisant du féerique. Je crois en un théâtre qui descend dans le monde des jeunes pour le représenter dans toute sa complexité. Le ton, vigoureux, est donné par l'autrice Mihaela Michailov, traduite du roumain par Alexandra Lazarescou. Inspiré de l'histoire vraie d'une élève ligotée dans sa classe, Sales gosses est un théâtre qui parle des jeunes mais qui ne leur est pas destiné exclusivement, bien au contraire. Enfants, enseignants, parents, tout le monde est concerné par les questions qui fusent en rafales lorsque l'on parle d'éducation (la compétition, l'autorité, la notation, la violence, la démocratie, le rôle du cadre familial...).


L'enfant et le théâtre en Europe

Mercredi 9 décembre à 17h, Théâtre Dunois, Paris

Le Théâtre Dunois, en complicité avec la Maison Antoine Vitez, propose une table ronde, le 9 décembre à 17h, animée par Sandrine Lepors, sur la question « Comment les particularités culturelles de chaque pays modèlent-elles les imaginaires ? ».

Avec : Marianne Ségol, traductrice et co-responsable de Labo07, Evan Placey auteur, Adélaïde Pralon, autrice et traductrice, Séverine Magois, traductrice, Arnaud Anckaert, metteur en scène...

Plus d'informations ici.


"Antidote" mis en lecture par Jean-Jacques Beineix

Mardi 8 décembre à 12h30, Théâtre du Rond-Point

Avec Antidote, Nicoleta Esinencu, traduite du roumain par Alexandra Lazarescou, retrace une longue histoire du gaz et du nucléaire, du zyklon B utilisé à Auschwitz, jusqu’à Tchernobyl, en passant par les menaces de contamination chimique en temps de Guerre Froide.

Et c’est au scalpel que Nicoleta Esinencu dissèque l’Histoire, le pouvoir de l’État, la guerre, et les conséquences de la chute du Mur : la mise en place d’un autoritarisme post-totalitaire par une nouvelle nomenklatura, apparatchiks de la transition perpétuant et réinventant un terrorisme d’État, plus insidieux et nettement moins saisissable que celui de l’Ex-Union soviétique.


"La Revanche" au Théâtre de Vienne

Les 16 et 17 décembre, Théâtre de Vienne

La Revanche est une comédie détonante de Michele Santeramo, traduite de l'italien par Federica Martucci. Vincenzo est un agriculteur comme tant d'autres. Suite à l'usage des pesticides, il ne peut plus avoir d'enfant à moins de suivre un traitement très coûteux. Au même moment, il est exproprié de son terrain sur lequel doit passer une ligne de chemin de fer. Sans revenu mais avec la volonté de devenir père, il est pris dans une série de problèmes familiaux et financiers. S'ensuivent des rencontres et des situations tragi-comiques, reflets impitoyables d'une réalité contemporaine en Italie et ailleurs. C'est l'histoire d'une revanche, une tragédie de tous les jours qui fait rire.
Mis en scène par Antonella Amirante.


Journées du théâtre autrichien à Paris, 25e édition

Du jeudi 29 octobre au mercredi 4 novembre, Goethe-Institut, Paris.

Un spectacle et trois lectures : avec Peter Turrini, le temps de la consommation qui crée la précarité et met fin à la lutte des classe ; avec Thomas Köck, le temps des affrontements religieux et interculturels ; avec Fanny Sorgo, l’ère de la dislocation de la société dans un monde promis à la perte, et avec Katharina Köller, la projection dans un futur résolument féministe et individualiste. Double regard : celui du déjà connu Peter Turrini et ceux de la toute jeune génération qui, malgré l’éclatante modernité de leur écriture, sont tous les trois ancrés dans les traditions littéraires et théâtrales, notamment viennoises.


"Pas pour tout le monde" de Dirk Laucke en lecture à Théâtre Ouvert

Vendredi 20 novembre à 20h30 à Théâtre Ouvert, Paris.

Rares sont les auteurs comme Dirk Laucke, fils d'un militaire est-allemand, qui rendent compte de façon aussi aiguë des conséquences, 20 ans après, de la chute du communisme en Allemagne. Et rares sont ceux qui le rendent dans une dramaturgie aussi novatrice et un style aussi cruellement drôle. Là où les petites histoires baignent dans la grande, les personnages nagent du mieux qu'ils peuvent pour rejoindre une rive qui s'éloigne toujours plus.

Pas pour tout le monde, traduit de l’allemand par Laurent Muhleisen et Jakob Schumann s'inscrit dans les pièces les plus lucides sur le destin d'une Europe qui n'en finit plus de faire ses deuils, de cultiver ses nostalgies, de rêver à l'impossible, dans un monde « mondialisé »qui chaque jour semble être plus proche de dévorer notre vieux continent.

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