À l'affiche

"Ciel" de Gilad Evron

mercredi 23 mars à 21h, Maison d'Europe et d'Orient, Paris

Le texte de Gilad Evron, traduit de l'hébreu par Gérard Herz et Zohar Wexler, sera mis en lecture par Zohar Wexler à la Maison d'Europe et d'Orient dans le cadre du festival L'Europe des théâtres #6.
Gilad Evron livre dans Ciel une critique féroce de la société. Son univers est violent, drôle, clownesque, choquant et provoquant. Il nous plonge dans un milieu sordide de cabaret aux marges de la mafia ; un milieu dans lequel se mêlent art et argent, variétés et réalité, bourreaux et victimes.
Texte à paraître aux Éditions Théâtrales.


Forum sur les nouvelles écritures dramatiques européennes

vendredi 18 et samedi 19 mars au Théâtre National de Strasbourg

L’émergence de nouvelles formes d’écriture dramatique en Europe est, ces tout derniers temps, un phénomène marquant et de très grande ampleur.
Pour en interroger certains aspects, le TNS et l’université Paris Ouest-Nanterre La Défense, en collaboration avec la Maison Antoine Vitez, invitent une douzaine d’auteurs européens, importants mais non encore institués en France, à rencontrer les élèves de l’École et le public du TNS pour deux journées de discussions et de débats, qui seront initiés par des lectures d’extraits de leurs textes et accompagnés d’un dialogue avec des universitaires et des dramaturges.


"Antoine et Cléopâtre" de Tiago Rodrigues

du 22 au 25 mars, hTh, Montpellier

Tiago Rodrigues, traduit par Thomas Resendes, écrit une adaptation d’Antoine et Cléopâtre complètement habitée : les mots prennent réellement corps, l’écho de Shakespeare résonne, l’esprit d’Antoine et celui de Cléopâtre règnent… Ils mêlent l’amour et la politique et inventent une politique de l’amour. Ils sont une histoire d’amour historique. Ils sont une romance basée sur des faits réels fréquemment romancés.
Dans ce spectacle Sofia Dias et Vítor Roriz (chorégraphes et danseurs) sont et ne sont pas Antoine et Cléopâtre. Ils sont Antoine qui voit le monde à travers les yeux de Cléopâtre. Et vice versa. Toujours, vice versa. Vice versa, comme une règle de l’amour.


"Les Gens d'Oz" de Yana Borissova

du 3 Mars au 2 Avril, La Colline, Paris

Traduit du bulgare par Galin Stoev et Sacha Carlson, mis en scène par Galin Stoev.
Les gens d’Oz vivent dans un immeuble étrange, presque vivant, qui “regarde et observe ses occupants”. Au centre du réseau, Anna, écrivaine célèbre qui a cessé d’écrire. Autour d’elle gravitent un pianiste un peu marginal, un rentier oisif, une jeune femme qui rêve de rencontrer la star de la littérature et un amoureux... Née en 1972, Yana Borissova est sans doute l’auteure la plus importante de sa génération en Bulgarie. Alors que la plupart des pièces qui se jouent dans son pays mettent en jeu la réalité du monde postcommuniste, Borissova situe ses fictions en retrait, en repli.
Texte de la pièce disponible aux éditions Théâtrales.


"O-dieux" de Stefano Massini

du 8 au 11 mars, L’arc – scène nationale, Le Creusot

Écrit en 2011, ce texte, traduit de l’italien par Olivier Favier et Federica Martucci et mis en scène par Kheireddine Lardjam, aborde avec subtilité la question israélo-palestinienne, à travers le parcours de trois femmes, trois identités portées par une comédienne : une enseignante israélienne, une étudiante palestinienne et une Américaine en mission militaire.
La construction du texte (un monologue à trois voix) est très pertinente pour évoquer le destin de trois femmes réunies sur un territoire commun pour des « causes » différentes. Il devient une partition chorale qui présente trois personnages à travers le corps et la voix d’une seule actrice pour accentuer leurs différences mais aussi leurs similitudes.


La Mousson d’hiver

du 14 au 16 mars, Abbaye des Prémontrés, Pont-à-Mousson

La Mousson d’hiver travaille à l’émergence d’un nouveau répertoire dramatique et propose aux jeunes spectateurs des ateliers de pratique théâtrale, un spectacle, des lectures et des mises en espace avec les artistes qui font le théâtre d’aujourd’hui.
Les textes sélectionnés via le comité de lecture de la Mousson d’été sont mis en voix, pour la première fois par des collégiens, des lycéens et des étudiants. Ils s’y retrouvent à la fois spectateurs et acteurs. Deux textes du répertoire de la MAV sont au programme : Le Cimetière de l’éléphante de George Brant, traduit de l’anglais par Dominique Hollier et Sarah Vermande et Lait noir de Holger Schober, traduit de l’allemand par Laurent Muhleisen.


Théâtre/Public n°219

Dans son n°219 consacré aux arts de la scène contemporaine en Inde, Théâtre/Public publie deux pièces intégrales traduites avec le soutien de la MAV :

- Naga-Mandala - Pièce avec cobra de Girish Karnad, traduit de l'anglais par Annette Leday et Dominique Vitalyos

- Rizwaan d'Abhishek Majumdar, traduit de l'anglais par Annette Leday et de l'ourdou par Asil Raïs


"Manifeste" de Krystian Lupa

Manifeste, traduit par Agnieszka Zgieb, avec le soutien de la Maison Antoine Vitez, est un court texte qui fait partie de Spirala, une « installation » à la frontière du spectacle et de la performance créée en octobre 2015 à Cracovie par Krystian Lupa.
Manifeste est un monologue très intime - à l'instar d'un screen-test warholien - dans lequel Krystian Lupa soulève la question de la liberté, de la démocratie, de la place de l'artiste dans un contexte où la tentation du repli sur soi et de la montée de la pensée nationaliste se font très forts. Il nous raconte ici ses propres inquiétudes.

Lire le texte ici.


"Belgrade" d’Angélica Liddell

du 10 au 14 février, Le 104, Paris

Traduit de l'espagnol par Christilla Vasserot.
À Belgrade, en 2006, sont célébrées les funérailles de Slobodan Milošević. Agnès, reporter de guerre, parcourt la ville anéantie vingt ans après les accords de paix. Au cours de son errance dans la capitale serbe, elle croise des figures meurtries de l’après-guerre. La compagnie La Meute ausculte le cauchemar yougoslave à l’aune du texte de l’auteure ibérique Angélica Liddell. Une écriture violente et lyrique, un requiem pour cinq acteurs et deux musiciens, servis par la puissante mise en scène de Thierry Jolivet.


"Venezuela" de Guy Helminger

Du 2 au 6 février, Théâtre de la Tête Noire, Saran

Mise en scène de Patrice Douchet et traduction de l'allemand (Luxembourg) par Anne Monfort.
La nuit, le long des voies ferrées, une bande d’adolescents « surfe » sur les trains. Une vraie vie de héros… Confrontés à la mort violente « du plus grand », ils choisissent de la dissimuler au plus fragile du groupe. Ils lui racontent qu’il a changé de vie, qu’il est parti au Venezuela, inventant ce pays où le surf sur les trains est autorisé, où l’on se met en retraite à 17 ans après avoir été chercheur d’or !