À l'affiche

"Portrait d'une femme arabe qui regarde la mer" de Davide Carnevali

jeudi 19 mai, hTh, Montpellier (plage de Carnon)

Au bord de la mer, un groupe de femmes marche. Derrière elles, un homme européen les suit et fait le dessin de l'une d'elles. Elle lui plaît et il la cherche dans la ville. Avec ce portrait d’une femme arabe, dessin d’abord d’un fantasme européen, Davide Carnevali, traduit de l'italien par Caroline Michel, dépeint la difficulté de la rencontre des cultures, l’incommunicabilité des sentiments et des coutumes, au-delà des langages.
Mise en espace par Laurent Berger.
Texte disponible aux éditions Actes Sud-Papiers.


Spassiba Lily Denis !

hommage de Gilles Costaz

Décédée le 3 décembre 2015 à Paris, Lily Denis, de son vrai nom Emilie Léa Ravitsky, aura été l'une des grandes traductrices de la littérature et du théâtre russes. Elle a écrit un nombre impressionnant de textes français d'œuvres en langue russe : environ 90 volumes de littérature romanesque, tous édités, et 80 pièces de théâtre et livrets d'opéra dont le tiers a été représenté dans le secteur subventionné français, dans les pays francophones et sur les ondes de France Culture.

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Terres de paroles

du 29 mars au 1er mai en Normandie

Le festival Terres de paroles fait la part belle à la langue, l’identité et l’altérité. La MAV y tient une place exceptionnelle avec la présence de ses traducteurs italiens, espagnols et anglais, pour des ateliers d’initiation, le banquet des traducteurs (jeudi 31 mars à Dieppe) et des lectures :

  • à Eu, le 30 mars : Tristesse et joie dans la vie des girafes de Tiago Rodrigues, traduit du portugais par Thomas Quillardet
  • à Eu, les 29 et 30 mars : Entre les lignes de Tiago Rodrigues et Tonan Quito, traduit du portugais par Thomas Resendes
  • à Dieppe, le 31 mars : Portrait d’une femme arabe qui regarde la mer de Davide Carnevali, traduit de l’italien par Caroline Michel
  • à Envermeu, le 2 avril : Lune jaune de David Greig, traduit de l'anglais par Dominique Hollier
  • au Havre, le 9 avril : J'appelle mes frères de Jonas Hassen Khemiri, traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy
  • à Évreux, le 15 avril : Le Néther de Jennifer Haley, traduit de l'anglais par Emmanuel Gaillot
  • à Évreux, le 16 avril : Quartier 3 : Destruction totale, traduit de l'anglais par Emmanuel Gaillot
  • à Sotteville-lès-Rouen, le 22 avril : Poison de Lot Vekemans, traduit du danois par Alain van Crugten
  • à Pont-Audemer, le 30 avril : Tristesse et joie dans la vie des girafes de Tiago Rodrigues, traduit du portugais par Thomas Quillardet

À lire : la revue en ligne du festival.


Atelier de traduction Transfert-Théâtral

du 23 au 29 août à la Mousson d'Été, Pont-à-Mousson

Organisé par le Goethe-Institut de Paris, le Bureau du Théâtre et de la Danse / Institut français d’Allemagne, Berlin DVA-Stiftung / Stuttgart, l’Association Beaumarchais SACD et la Maison Antoine Vitez, Transfert Théâtral organise, depuis 2015, un atelier de traduction pour des traducteurs franco-allemands de pièces contemporaines.
L’atelier s’adresse à des traducteurs qui souhaitent acquérir ou approfondir leurs connaissances dans le domaine de la traduction théâtrale.
Date limite de dépôt des candidatures : 30 avril 2016.
plus d'informations ici


"Au pont de Pope Licke" de Naomi Wallace

du 5 au 10 avril, Théâtre Dunois, Paris

La pièce de Naomi Wallace, traduite par Dominique Hollier, nous plonge au cœur des mécanismes de l’american way of life. C’est l’ère de la machine à vapeur qui fonce en exigeant des êtres humains qu’ils s’adaptent. En pleine Amérique des années 30 la misère frappe de plein fouet une jeunesse qui ne sait plus comment exprimer sa rage de vivre. C’est l’histoire d’adolescents qui jouent un jeu fou, juste pour se prouver qu’ils existent, parce qu’ils risquent la mort…
Mise en scène d'Anne Courel.
Texte disponible aux Éditions Théâtrales.


Le premier Guide du sur-titrage au théâtre, réalisé par la Maison Antoine Vitez, est disponible !

Que faut-il mettre en œuvre artistiquement, techniquement, économiquement pour que chaque spectateur, en Europe, jouisse des meilleures conditions d'accès à l'esprit d'un texte et à sa lettre quand il assiste à une représentation théâtrale dans une langue étrangère ?

Le Guide du sur-titrage au théâtre, élaboré par Michel Bataillon, Laurent Muhleisen et Pierre-Yves Diez, est le premier outil qui pose le cadre d'une pratique trop souvent sous-estimée.

Il est disponible gratuitement en téléchargement ici.


"Ciel" de Gilad Evron

mercredi 23 mars à 21h, Maison d'Europe et d'Orient, Paris

Le texte de Gilad Evron, traduit de l'hébreu par Gérard Herz et Zohar Wexler, sera mis en lecture par Zohar Wexler à la Maison d'Europe et d'Orient dans le cadre du festival L'Europe des théâtres #6.
Gilad Evron livre dans Ciel une critique féroce de la société. Son univers est violent, drôle, clownesque, choquant et provoquant. Il nous plonge dans un milieu sordide de cabaret aux marges de la mafia ; un milieu dans lequel se mêlent art et argent, variétés et réalité, bourreaux et victimes.
Texte à paraître aux Éditions Théâtrales.


Forum sur les nouvelles écritures dramatiques européennes

vendredi 18 et samedi 19 mars au Théâtre National de Strasbourg

L’émergence de nouvelles formes d’écriture dramatique en Europe est, ces tout derniers temps, un phénomène marquant et de très grande ampleur.
Pour en interroger certains aspects, le TNS et l’université Paris Ouest-Nanterre La Défense, en collaboration avec la Maison Antoine Vitez, invitent une douzaine d’auteurs européens, importants mais non encore institués en France, à rencontrer les élèves de l’École et le public du TNS pour deux journées de discussions et de débats, qui seront initiés par des lectures d’extraits de leurs textes et accompagnés d’un dialogue avec des universitaires et des dramaturges.


"Antoine et Cléopâtre" de Tiago Rodrigues

du 22 au 25 mars, hTh, Montpellier

Tiago Rodrigues, traduit par Thomas Resendes, écrit une adaptation d’Antoine et Cléopâtre complètement habitée : les mots prennent réellement corps, l’écho de Shakespeare résonne, l’esprit d’Antoine et celui de Cléopâtre règnent… Ils mêlent l’amour et la politique et inventent une politique de l’amour. Ils sont une histoire d’amour historique. Ils sont une romance basée sur des faits réels fréquemment romancés.
Dans ce spectacle Sofia Dias et Vítor Roriz (chorégraphes et danseurs) sont et ne sont pas Antoine et Cléopâtre. Ils sont Antoine qui voit le monde à travers les yeux de Cléopâtre. Et vice versa. Toujours, vice versa. Vice versa, comme une règle de l’amour.


"Les Gens d'Oz" de Yana Borissova

du 3 Mars au 2 Avril, La Colline, Paris

Traduit du bulgare par Galin Stoev et Sacha Carlson, mis en scène par Galin Stoev.
Les gens d’Oz vivent dans un immeuble étrange, presque vivant, qui “regarde et observe ses occupants”. Au centre du réseau, Anna, écrivaine célèbre qui a cessé d’écrire. Autour d’elle gravitent un pianiste un peu marginal, un rentier oisif, une jeune femme qui rêve de rencontrer la star de la littérature et un amoureux... Née en 1972, Yana Borissova est sans doute l’auteure la plus importante de sa génération en Bulgarie. Alors que la plupart des pièces qui se jouent dans son pays mettent en jeu la réalité du monde postcommuniste, Borissova situe ses fictions en retrait, en repli.
Texte de la pièce disponible aux éditions Théâtrales.