Troisième bureau est un collectif artistique pluridisciplinaire, réunissant comédiens, auteurs, metteurs en scène, professionnels du livre, enseignants et universitaires. Le collectif lit chaque saison plus d’une centaine de pièces collectées auprès des auteurs, des traducteurs et des lieux ressources. Deux textes MAV ont été sélectionnés cette année pour une mise en lecture dans le cadre du festival Regards croisés :
- Viande en boîte de Ferdinand Schmalz
- Comment retenir sa respiration de Zinnie Harris
Traduit du grec par Michel Volkovitch, Dévastation magnifie et parodie le mythe en convoquant Agamemnon, Clytemnestre, Egisthe, Cassandre, Electre, Iphigénie, Oreste. Ils dormaient. Ils se réveillent et entrent en scène un par un. Ils vont devoir rejouer leur histoire une fois de plus. Electre et Clytemnestre sont satisfaites de cet éternel retour ; les autres, à des degrés divers ont décidé d’y échapper. Ils vont finir par s’entretuer, mais pas conformément à la légende officielle. Mais, peuvent-ils mourir ?
Disponible aux éditions Espaces 34.
Habiter le temps, traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy, se déroule dans un espace unique (une maison de famille) à trois époques en même temps : 1913, 1968, 2014. Le destin de trois générations est raconté en parallèle et simultanément. À travers les dialogues, les événements et les époques, ces trois histoires se mêlent les unes aux autres et constituent une grande saga familiale. Des événements dramatiques ayant lieu en 1913 ont une influence sur 1968 mais également sur 2014.
Mis en lecture par la Compagnie Poupées Russe.
Traduit de l'arabe par Leyla Rabih et Jumana Al-Yasiri ce texte met en lumière la répression brutale du soulèvement syrien de l’automne 2011. Noura, jeune femme issue d’une famille assez privilégiée, entreprend de collecter des témoignages de manifestants arrêtés par le régime de Bachar Al Assad. A défaut de pouvoir s’engager directement, elle voudrait que cette démarche documentaire soit sa contribution à la révolution en cours. A travers le prisme de la caméra, la frontière entre le témoignage et le récit se brouille.
Mise en espace de Laurent Berger.
Mike Bartlett explore avec Contractions, traduit de l’anglais par Kelly Rivière, la violence et la dérive des rapports humains dans le milieu de l’entreprise. Dans un huis clos entre une supérieure hiérarchique et son employée, composé d’une série de quatorze scènes courtes, il décortique avec un humour noir allant jusqu’à l’absurde, l’ingérence du monde du travail dans la vie intime des salariés.
Mise en scène d'Elidan Arzoni.
Disponible aux éditions Actes Sud-Papiers.
Dans le cadre du Bureau des lecteurs de la Comédie-Française, trois textes étrangers ont été sélectionnés et seront mis en lecture par la troupe du Français. Au programme :
- samedi 22 avril à 15h : Presque égal à de Jonas Hassen Khemiri traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy
- dimanche 23 avril à 20h30 : Antigone à New York de Janusz Glowacki traduit du polonais par U. Mikos et L. Cervin
- lundi 24 avril à 20h30 : 7 minutes de Stefano Massini traduit de l'italien par Pietro Pizzuti.
Ce second forum, après celui organisé en 2016 au Théâtre National de Strasbourg, poursuit l’exploration de nouvelles écritures dramatiques en Europe — anglophone, catalane, française, germanophone, lituanienne, néerlandaise, norvégienne et suédoise. La mise en lecture d’extraits, par les élèves de grandes écoles de théâtre, servira de point de départ aux discussions — avec les élèves, les auteurs présents, leurs traducteurs, des spécialistes des écritures contemporaines, et le public.
Organisé par l’ULB - Université Libre de Bruxelles, l’université Paris Nanterre, la Maison Antoine Vitez et le KVS, en collaboration avec le RITCS Bruxelles, le Théâtre National de Strasbourg – Ecole supérieure d’Art dramatique, l’ESACT Liège.
Avec la lecture comme axe dominant, l’édition 2017 du festival met à l’honneur la littérature contemporaine et ses résonances avec les arts vivants, dont le théâtre. Cinq textes MAV seront mis en lecture, quatre traducteurs/comédiens dirigeront un atelier « Traduire et jouer », et un prix sera décerné par un comité de lecture à partir de quinze pièces du fonds MAV.
En lecture :
Famina – traduit du grec par Dimitra Kondylaki et Emmanuel Lahaie – est une pièce à deux voix, celle de son héroïne sans nom, identifiée par son seul poste de travail comme « Deuxième assistante de cuisine », et celle d’un dit « Surveillant vocal ». Figure authentique d’une société automatisée, cette Deuxième assistante de cuisine expose en pleine lumière ses ambitions, ses envies refoulées, dévoilant le revers cauchemardesque d’une existence entièrement réduite à son métier robotisé.
Mise en espace de Claire Engel.
Proposés par le Théâtre de Narration, les lundis en coulisse invitent tous les mois à la découverte d’auteurs contemporains en lectures.
Après une carte blanche au comité nordique en février, le comité anglais a sélectionné les textes suivants :
- Soldats de Daniel Keene, traduit par Séverine Magois
- Handbag de Mark Ravenhill, traduit par Sarah Vermande
- Hors du sommeil et de l’ombre et La Nuit de Simhat Torah de Peter Barnes, traduit par Gisèle Joly et Marc Goldberg
- La Maladie de Deter de Nicola Wilson, traduit par Gisèle Joly et Adélaïde Pralon