À l'affiche

"Contractions" de Mike Bartlett

du 2 au 21 mai, Théâtre Alchimic, Genève

Mike Bartlett explore avec Contractions, traduit de l’anglais par Kelly Rivière, la violence et la dérive des rapports humains dans le milieu de l’entreprise. Dans un huis clos entre une supérieure hiérarchique et son employée, composé d’une série de quatorze scènes courtes, il décortique avec un humour noir allant jusqu’à l’absurde, l’ingérence du monde du travail dans la vie intime des salariés.
Mise en scène d'Elidan Arzoni.
Disponible aux éditions Actes Sud-Papiers.


Bureau des lecteurs de la Comédie-Française

du 22 au 24 avril, Théâtre du Vieux-Colombier, Paris

Dans le cadre du Bureau des lecteurs de la Comédie-Française, trois textes étrangers ont été sélectionnés et seront mis en lecture par la troupe du Français. Au programme :
- samedi 22 avril à 15h : Presque égal à de Jonas Hassen Khemiri traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy
- dimanche 23 avril à 20h30 : Antigone à New York de Janusz Glowacki traduit du polonais par U. Mikos et L. Cervin
- lundi 24 avril à 20h30 : 7 minutes de Stefano Massini traduit de l'italien par Pietro Pizzuti.


Nouvelles écritures dramatiques européennes / 2e forum

les 28 et 29 avril, KVS (Théâtre royal flamand de Bruxelles)

Ce second forum, après celui organisé en 2016 au Théâtre National de Strasbourg, poursuit l’exploration de nouvelles écritures dramatiques en Europe — anglophone, catalane, française, germanophone, lituanienne, néerlandaise, norvégienne et suédoise. La mise en lecture d’extraits, par les élèves de grandes écoles de théâtre, servira de point de départ aux discussions — avec les élèves, les auteurs présents, leurs traducteurs, des spécialistes des écritures contemporaines, et le public.

Organisé par l’ULB - Université Libre de Bruxelles, l’université Paris Nanterre, la Maison Antoine Vitez et le KVS, en collaboration avec le RITCS Bruxelles, le Théâtre National de Strasbourg – Ecole supérieure d’Art dramatique, l’ESACT Liège.


Festival Terres de paroles

du 23 mars au 30 avril, Normandie

Avec la lecture comme axe dominant, l’édition 2017 du festival met à l’honneur la littérature contemporaine et ses résonances avec les arts vivants, dont le théâtre. Cinq textes MAV seront mis en lecture, quatre traducteurs/comédiens dirigeront un atelier « Traduire et jouer », et un prix sera décerné par un comité de lecture à partir de quinze pièces du fonds MAV.
En lecture :

  • La Petite Soldate de Mihaela Michailov, traduit du roumain par Alexandra Lazarescou, le 31 mars à Villequier
  • Deuil/désir : un quatuor à Villequier de Joydeep Roy-Bhattacharya, traduit de l'anglais par Sarah Vermande, le 1er avril à Rouen
  • I.D. de Rasmus Lindberg, traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy, le 18 avril à Duclair
  • Occident Express de Stefano Massini, traduit de l'italien par Federica Martucci et Olivier Favier, le 20 avril à Duclair
  • Lait noir ou Voyage scolaire à Auschwitz de Holger Schober, traduit de l'allemand par Laurent Muhleisen, le 28 avril à Envermeu

En savoir +


"Famina (boulot de merde)" de Yannis Mavritsakis

vendredi 21 avril, hTh, CDN de Montpellier

Famina – traduit du grec par Dimitra Kondylaki et Emmanuel Lahaie – est une pièce à deux voix, celle de son héroïne sans nom, identifiée par son seul poste de travail comme « Deuxième assistante de cuisine », et celle d’un dit « Surveillant vocal ». Figure authentique d’une société automatisée, cette Deuxième assistante de cuisine expose en pleine lumière ses ambitions, ses envies refoulées, dévoilant le revers cauchemardesque d’une existence entièrement réduite à son métier robotisé.
Mise en espace de Claire Engel.


Lundi en coulisse - comité anglais

lundi 27 mars, Théâtre Nouvelle Génération, Lyon

Proposés par le Théâtre de Narration, les lundis en coulisse invitent tous les mois à la découverte d’auteurs contemporains en lectures.
Après une carte blanche au comité nordique en février, le comité anglais a sélectionné les textes suivants :

- Soldats de Daniel Keene, traduit par Séverine Magois
- Handbag de Mark Ravenhill, traduit par Sarah Vermande
- Hors du sommeil et de l’ombre et La Nuit de Simhat Torah de Peter Barnes, traduit par Gisèle Joly et Marc Goldberg
- La Maladie de Deter de Nicola Wilson, traduit par Gisèle Joly et Adélaïde Pralon


"I.D." de Rasmus Lindberg

jeudi 23 mars, Le Samovar, Bagnolet

I.D. est une comédie ultra-rapide, inspirée de la BD et bourrée de vitalité. Un texte très juste et très fort, particulièrement pour le public adolescent auquel il est destiné. Rasmus Lindberg qui écrit aussi bien pour les adultes que pour le jeune public est aujourd’hui considéré comme un des jeunes auteurs suédois importants et s’inscrit dans une nouvelle génération d’auteurs à l’écriture très travaillée.
Traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy.
Mise en espace de Hélène Lina Bosch.
Lecture proposée par le collectif Moulins à paroles dans le cadre des Lectures excentriques.


"Je crois en un seul dieu" de Stefano Massini

du 14 mars au 9 avril, Théâtre du Rond-Point, Paris

Je crois en un seul dieu, traduit de l’italien par Federica Martucci et Olivier Favier, tisse ensemble trois monologues intérieurs pour radiographier le drame géopolitique du Moyen-Orient : celui d’une professeure d’histoire juive proche de la gauche israélienne, celui d’une étudiante palestinienne désireuse de devenir une martyre et celui d’une militaire américaine blasée par la situation. Une seule comédienne pour les 3 rôles permet de révéler toute la complexité humaine.
Ce texte est également mis en lecture par Claire Engel, au CDN de Montpellier, le 14 mars.
Texte disponible chez L'Arche éditeur.


"Comment retenir sa respiration" de Zinnie Harris

lundi 20 mars, Odéon - Théâtre de l'Europe, Paris

Cette pièce écrite il y a trois ans – traduite de l’anglais par Blandine Pélissier - traitait déjà (de façon visionnaire ?) de l’effondrement de la zone Euro et de la fermeture des frontières, sauf qu’ici, ce sont les Européens qui ne peuvent plus sortir pour aller en Afrique. Dana, chercheuse berlinoise, passe progressivement d’une situation confortable où tous les choix lui sont permis, à une situation désespérée où tout lui devient imposé, y compris des relations sexuelles non désirées et un voyage en bateau qui pourrait être sa fin. Une pièce coup de poing qui ravive notre intérêt parfois flottant et aléatoire pour les réfugiés.
Dans le cadre des « Nouvelles dramaturgies européennes », coproduction Théâtre de l’Odéon, France Culture, en partenariat avec la MAV.


"Chronique d'une révolution orpheline" de Mohammad Al Attar

vendredi 17 mars, Théâtre Paul Eluard, Choisy-le-Roi

Mohammad Al Attar a écrit une trilogie sur la révolution syrienne, traduite par Leyla Rabih et Jumana Al-Yasiri dont Tu peux regarder la caméra ? qui se situe à Damas, à l’automne 2011. Le soulèvement syrien a quelques mois et se heurte à une répression brutale. Noura, jeune femme issue d’une famille assez privilégiée, entreprend, à défaut de s’engager directement, de collecter des témoignages de manifestants arrêtés par le régime de Bachar Al Assad. Les interviews et les récits personnels qu’elle récolte lui demandent un engagement plus important que celui qu’elle avait imaginé.