À l'affiche

Présentation du Cahier n°12 à la Maison Jean Vilar

mardi 11 juillet à 17h, Maison Jean Vilar, Avignon

Le Drame en révolution. Ecritures théâtrales allemandes 1907 - 1937
par Jean-Louis Besson et Cécile Schenck

Dans les premières décennies du XXe siècle, jusqu’à ce que le nazisme étouffe toute création artistique originale, des auteurs de langue allemande ont profondément bouleversé l’écriture dramatique. Certains sont bien connus – Brecht, Schnitzler, Horváth –, d’autres beaucoup moins. (…) On ne s’étonnera pas de trouver parmi les auteurs un peintre, Oskar Kokoschka, un sculpteur, Ernst Barlach, un musicien, Hans Henny Jahnn, des romanciers, Robert Walser, Heinrich et Klaus Mann, des activistes révolutionnaires, Ernst Toller, Friedrich Wolf, Walter Mehring, Jura Soyfer et des figures singulières comme Reinhard Goering ou Albert Drach.
Disponible aux éditions Théâtrales.


"Seule - Paroles de soldate en Iraq" d’Helen Benedict

mardi 13 juin, Printemps des comédiens, Montpellier

Comme son titre l’indique, Seule – Paroles de soldates en Iraq, traduit de l’anglais par sept traductrices de la MAV, parle de la solitude des soldates qui, contrairement à leurs collègues masculins, pour avoir voulu faire un « métier d’homme », ne trouvent que très rarement dans leurs unités le réconfort de « l’esprit de corps » et de la camaraderie. À la fois bouleversant et nécessaire, le texte offre un regard sans fard sur la violence subie par les soldates, une violence qui se répète dans tous les conflits armés.
Lecture dirigée par Dag Jeanneret.


"Espèce d'animal" de Douglas Maxwell

mercredi 14 juin, Printemps des comédiens, Montpellier

Espèce d’animal, traduit de l’anglais par Gisèle Joly et François Raison, est l’histoire d’un adolescent qui est hanté par l’idée que l’Homme n’est qu’une étape dans la chaîne de l’Evolution et qu’il porte en lui les traces du passé. Il est sujet à des sortes d’épiphanies où il se sent « devenir animal », créant des situations drôles, insolites, parfois inquiétantes. À travers le prisme de sa compréhension « zoomorphique » du monde, il nous fait appréhender son univers, l’école, les parents, ses amours, les troubles, les émois et les joies de ses seize ans.
Lecture dirigée par Dag Jeanneret.
Disponible aux éditions Espaces 34.


"Occident Express" de Stefano Massini

mardi 13 juin, Hôtel de Galliffet, Paris

En 2015, Haïfa, une femme âgée qui vit à Mossoul, prend la fuite avec sa nièce de 4 ans dans les bras. Elle parcourt 5 000 km, depuis l’Iraq jusqu’à la mer Baltique, sur la route des Balkans. Dans Occident Express, traduit de l'italien par Federica Martucci et Olivier Favier, Stefano Massini perçoit l’histoire de cette femme à la fois comme l’expression d’une grande force et l’un des paradigmes de notre époque.
Lecture par Ottavia Piccolo (en italien surtitré).


"Les Sensuels" d’Alejandro Tantanian

les 24 et 27 mai, Festival Ecrire et Mettre en scène Argentine, Panta Théâtre, Caen

Définie par son auteur comme un mélodrame, Les Sensuels – traduit de l’espagnol par Marion Cousin - explore et épuise jusqu'à l'excès les ressorts de ce genre populaire que Tantanian affectionne depuis ses premiers textes.
Librement inspirée des Frères Karamazov de Dostoïevski, la pièce fait se croiser trois fratries, les Malheur, les Richardson, et les Tigrov, toutes trois liées par la figure spectrale de Teodoro, époux et père tyrannique, assassiné dès le prologue dans une violente pantomime, et par un sortilège jeté par la veuve de la victime.
Mis en espace par Guy Delamotte.


"Ridicules ténèbres" de Wolfram Lotz

lundi 29 mai, Odéon-Théâtre de l'Europe, Paris

Cette « pièce de guerre » - traduite de l’allemand par Pascal Paul Harang - s’inspire du roman de Joseph Conrad Au cœur des ténèbres et de son avatar cinématographique, Apocalypse Now de Francis Ford Coppola. Une insondable jungle dans laquelle vont se rendre ridicules ceux-là mêmes qui croient ou prétendent se rendre utiles à l’humanité : les Européens. À sa création en Allemagne, en 2014, la pièce s'est retrouvée à l’affiche de six théâtres : l’Akademietheater de Vienne, le Thalia Theater de Hambourg, le Deutsches Theater de Berlin, et puis Wiesbaden, Essen et Lucerne !


Festival Regards Croisés

du 17 au 22 mai, Troisième bureau, Grenoble

Troisième bureau est un collectif artistique pluridisciplinaire, réunissant comédiens, auteurs, metteurs en scène, professionnels du livre, enseignants et universitaires. Le collectif lit chaque saison plus d’une centaine de pièces collectées auprès des auteurs, des traducteurs et des lieux ressources. Deux textes MAV ont été sélectionnés cette année pour une mise en lecture dans le cadre du festival Regards croisés :
- Viande en boîte de Ferdinand Schmalz
- Comment retenir sa respiration de Zinnie Harris


"Dévastation" de Dimítris Dimitriádis

samedi 20 mai, Comédie du Livre, Montpellier

Traduit du grec par Michel Volkovitch, Dévastation magnifie et parodie le mythe en convoquant Agamemnon, Clytemnestre, Egisthe, Cassandre, Electre, Iphigénie, Oreste. Ils dormaient. Ils se réveillent et entrent en scène un par un. Ils vont devoir rejouer leur histoire une fois de plus. Electre et Clytemnestre sont satisfaites de cet éternel retour ; les autres, à des degrés divers ont décidé d’y échapper. Ils vont finir par s’entretuer, mais pas conformément à la légende officielle. Mais, peuvent-ils mourir ?
Disponible aux éditions Espaces 34.


"Habiter le temps" de Rasmus Lindberg

mercredi 24 mai, Maison des auteurs de la SACD, Paris

Habiter le temps, traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy, se déroule dans un espace unique (une maison de famille) à trois époques en même temps : 1913, 1968, 2014. Le destin de trois générations est raconté en parallèle et simultanément. À travers les dialogues, les événements et les époques, ces trois histoires se mêlent les unes aux autres et constituent une grande saga familiale. Des événements dramatiques ayant lieu en 1913 ont une influence sur 1968 mais également sur 2014.
Mis en lecture par la Compagnie Poupées Russe.


"Tu peux regarder la caméra ?" de Mohammad Al Attar

mercredi 10 mai, hTh, Montpellier

Traduit de l'arabe par Leyla Rabih et Jumana Al-Yasiri ce texte met en lumière la répression brutale du soulèvement syrien de l’automne 2011. Noura, jeune femme issue d’une famille assez privilégiée, entreprend de collecter des témoignages de manifestants arrêtés par le régime de Bachar Al Assad. A défaut de pouvoir s’engager directement, elle voudrait que cette démarche documentaire soit sa contribution à la révolution en cours. A travers le prisme de la caméra, la frontière entre le témoignage et le récit se brouille.
Mise en espace de Laurent Berger.