À l'affiche

"Ces filles-là" d'Evan Placey

disponible aux éditions Théâtrales

Traduit de l'anglais par Adélaïde Pralon.
Depuis l’enfance, Scarlett ne s’est jamais intégrée au groupe des filles de l’école Sainte-Hélène. Est-ce parce qu’elle n’est pas bien coiffée ? Parce qu’elle parle fort ? Parce qu’elle attire les garçons ? À partir d’une simple photo postée sur les réseaux sociaux, commence pour elle une longue descente aux enfers, racontée par une voix unique, celle du groupe des autres filles, qui la juge coupable – mais de quoi ?
Dans cette pièce chorale, Evan Placey révèle nos silences complices face aux harcèlements en tous genres, à un âge où l’on est tiraillé par le désir de plaire et le besoin de trouver sa place. Et, rappelant l’histoire de la libération des femmes, il signe une ode au féminisme qui doit encore et toujours se réinventer.


La MAV déménage

Les locaux du 134 rue Legendre qui abritent depuis 2011 les bureaux de la MAV vont définitivement fermer leurs portes fin septembre 2017.
A partir de janvier 2018, nous serons installés aux Plateaux Sauvages où Laëtitia Guédon et son équipe nous accueillent chaleureusement dans ce tout nouveau lieu de fabrique inédit, situé dans le XXe arrondissement, plein de vie et de projets.
En attendant, du 14 septembre à la fin décembre, l’ONDA nous héberge généreusement dans ses locaux.


"Cancrelat" de Sam Holcroft

28 et 29 septembre, La Comédie de l’Est, Colmar

Cette pièce choc, traduite de l’anglais par Sophie Magnaud, se situe dans un établissement scolaire difficile. Une jeune professeure d’histoire naturelle doit maîtriser de nombreux conflits parmi ses élèves - tensions contre l'institution ou entre eux pour des raisons sentimentales et sexuelles.
Mais sur ces conflits, la guerre, la vraie, vient bientôt se greffer.
Comment le vivant va-t-il se sortir de cette sale histoire ?
Mis en scène par Vincent Goethals.
Disponible aux éditions Théâtre Ouvert / Tapuscrits.


Studio européen des écritures pour le théâtre

du 14 au 21 septembre, La Chartreuse, Villeneuve-lez-Avignon

La MAV est partenaire de cette troisième session du Studio européen des écritures pour le Théâtre – co-organisée par La Chartreuse, l’ENSATT et la SACD – qui rassemble quinze jeunes écrivains de théâtre français et européens et a pour thème « les anges de l’histoire ».
L’objectif du Studio est de permettre à des jeunes dramaturges européens – accompagnés par des traducteurs de la MAV - de lier connaissance et de confronter leurs travaux, leur vision du théâtre, leurs perspectives de création. Le Studio européen s’attache à mettre à l’étude les interrogations nées de la pratique artistique et les mutations en cours dans le champ dramaturgique.


Court Toujours 2017

samedi 23 septembre à 17h45 et 20h15, NEST, Thionville

Carte blanche à Séverine Magois, qui, à l'occasion de la parution prochaine aux éditions Théâtrales de Pièces courtes 3, nouveau recueil du dramaturge australien Daniel Keene, dirigera en avant-première une lecture de Dernier rivage, en collaboration avec l'acteur Assane Timbo.
Lecture programmée dans le cadre de Court Toujours 2017, festival de la forme courte du NEST - CDN transfrontalier de Thionville Grand Est.


La Mousson d'été

du 24 au 30 août, Abbaye des Prémontrés, Pont-à-Mousson

Pour cette 23e édition du festival, plusieurs textes traduits par la MAV sont mis en lecture :

- Mademoiselle Agnès de Rebekka Kricheldorf, traduit de l'allemand par Frank Weigand et Leyla-Claire Rabih
- Habiter le temps de Rasmus Lindberg, traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy
- Entre les lignes de Tiago Rodrigues, traduit du portugais par Thomas Resendes
- Insoutenablement longues étreintes d'Ivan Viripaev, traduit du russe par Galin Stoev et Sacha Carlson
- Ridicules ténèbres de Wolfram Lotz, traduit de l'allemand par Pascal Paul-Harang


Antoine Vitez, le devoir de traduire

disponible chez Actes Sud-Papiers

En juillet 1994, le Festival d’Avignon rendit hommage à l’œuvre d’Antoine Vitez. Une demi journée d’étude (l’après-midi du 18 juillet) fut consacrée à sa pratique traductive. Il s’agissait à la fois d’évoquer l’importance que Vitez accordait à la traduction, son goût et sa passion des langues, son intérêt spécifique pour les domaines russe, hellénique et allemand. La qualité des communications présentées ce jour-là – interventions, témoignages, analyses – fit alors l’objet d’une publication.
Vingt ans plus tard, la pensée du grand metteur en scène continue de résonner : dans cette édition revue et augmentée, la traduction de théâtre s’interroge, se scrute, s’analyse, et son enjeu, saisir le geste qui institue l’œuvre et commande la parole théâtrale, s’impose. Comme disait alors Antoine Vitez : “Traduire, c’est mettre en scène.”


"Le drame en révolution"

Cahier n°12 de la Maison Antoine Vitez aux éditions théâtrales

Le théâtre allemand n’est plus à découvrir ? Et pourtant !
Dans les premières décennies du XXe siècle, jusqu’à ce que le nazisme étouffe toute création artistique originale, des auteurs de langue allemande ont profondément bouleversé l’écriture dramatique. Certains sont bien connus – Brecht, Schnitzler, Horváth –, d’autres beaucoup moins.
L’objectif de cet ouvrage est de faire découvrir des textes étonnants, émouvants, insolents, poétiques ou drôles.
Les 26 textes de ce recueil (22 extraits longs et 4 œuvres intégrales) ont été choisis, présentés et, pour la plupart, traduits par des membres du comité allemand de la Maison Antoine-Vitez, dans le cadre d’un travail en commun coordonné par Jean-Louis Besson et Cécile Schenck.


"Insoutenablement longues étreintes" d'Ivan Viripaev

dimanche 16 juillet à 11h, La Chartreuse, Villeneuve-lez-Avignon

L'histoire commence à New York où Monica, Charlie, Amy et Christophe, quatre jeunes gens aux destins brisés viennent à se croiser. Aliénés par le mode de vie moderne, accros à une jouissance qui rime avec claustrophobie et alimente un sentiment d'échec de plus en plus grand, ils vont être amenés à redéfinir radicalement les paramètres de leur liberté. Entre errance et prise de conscience tardive, ils paieront le prix fort.
Traduit du russe par Galin Stoev et Sacha Carlson.
Lecture dirigée par Galin Stoev avec Pauline Desmet, Sébastien Eveno, Nicolas Gonzales et Marie Kauffmann.


"Anesthésie" d'Agnieska Hernández Díaz

dimanche 16 juillet à 14h45, La Chartreuse, Villeneuve-lez-Avignon

Sous un pont, à l'entrée de la Havane, des "voix urbaines", réunies par un drame - l'agression d'une jeune femme, hospitalisée entre la vie et la mort dans l'attente d'une greffe – dialoguent ou monologuent, se répondent ou pas, crient leur douleur. Comment survivre, comment espérer encore ? Force est pour eux de constater qu'il ne leur reste plus de larmes pour La Havane. Cette pièce où le réalisme le dispute à l'allégorie dresse un tableau empreint de tristesse et de rage du Cuba d'aujourd'hui.
Traduit de l'espagnol (Cuba) par Christilla Vasserot.
Lecture dirigée par Caroline Guiela-Nguyen avec Boutaïna El Fekkak, Dan Artus, Alison Valence (distribution en cours).