Écriture

  • Pays d'origine : Israël
  • Titre original : Hotza’a la-oreg
  • Date d'écriture : 1979
  • Date de traduction : 2013

La pièce

  • Genre : drame sanglant
  • Nombre d'actes et de scènes : 11 épisodes
  • Décors : une place avec, au centre, une plateforme destinée au supplice et à la mise à mort
  • Nombre de personnages :
    • 13 au total
    • 7 homme(s)
    • 5 femme(s)
  • Durée approximative : 1h30
  • Création :
    • Période : novembre 1979
    • Lieu : Théâtre Cameri à Tel Aviv
  • Domaine : protégé

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Entre le groupe des bourreaux et celui des victimes, les jeux sont faits d’emblée : un être humain sera désigné pour mourir après avoir subi les pires tortures. Taches-Jaunes, le héros, a la chance d’être choisi par Caresses-d’Automne, une femme au cœur miséricordieux - qui, pourtant, sera l’instrument de sa déchéance. Bien qu’ « élu » pour changer la marche du monde, il échoue aux trois épreuves successives auxquelles il accepte de se soumettre : l’amour, la servitude, la pitié. Levin crée ainsi un dispositif qui nous permet d’observer jusqu’où l’homme est capable d’aller pour avoir la vie sauve.

Regard du traducteur

Mise à mort inaugure, dans l’œuvre de Levin, une nouvelle recherche théâtrale qu’il approfondira jusqu’à sa mort, parallèlement aux comédies, aux pièces politiques et aux pièces inspirées des grands mythes de l’humanité.
D’une écriture particulièrement exigeante et d’un contenu dont le sens ne se donne pas immédiatement, cet ensemble d’une dizaine de pièces nous semble, après la traduction et la parution en français de plus d’une vingtaine de textes, indispensable à une vision plus complète de l’étendue de l’œuvre de ce grand auteur contemporain.
Théâtre de la cruauté ou pièces sanglantes, ce corpus transforme le plateau en un lieu où va s’accomplir, selon une loi implacable, un mystérieux sacrifice. Au centre de l’action, des corps humains, torturés et humiliés, avancent inéluctablement vers la mort. Dans une succession de situations dérangeantes, d’images sidérantes par leur violence, de propos obscènes énoncés avec le plus grand naturel, Levin met à nu les mécanismes de l’âme humaine – des mécanismes qui se sont révélés dans toute leur horreur au XXe siècle.