Ceux qui marchent dans l’obscurité

de Hanokh Levin

Traduit de l'hébreu par Laurence Sendrowicz

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Israël
  • Date d'écriture : 1998
  • Date de traduction : 1998

La pièce

  • Genre : Fantaisie nocturne - Tragi-comédie
  • Nombre d'actes et de scènes : 7 chapitres - 36 scènes
  • Décors : multiples
  • Nombre de personnages : 35, dont 19 homme(s) et 7 femme(s)
  • Création :
    • Période : mai 1998
    • Lieu : théâtre municipal de Haïfa - Israël
  • Domaine : Dani Tracz Mapa (Tel Aviv)
  • Lecture publique :
    • Date : 04/12/1998
    • Lieu : théâtre International de Langue Française - Paris

Édition

Résumé

Trois personnages errent dans la nuit en se donnant des airs de savoir où ils vont et pourquoi ils y vont. Au cours de cette expédition nocturne, ils traînent derrière eux leurs pensées (incarnées), leurs morts ou agonisants, les morts des morts, croisent leurs doubles et interpellent le Récitant (impuissant) ou le bon Dieu (qui ne donne pas de réponse).

Regard du traducteur

Il s'agit là d'une œuvre où la noirceur se mêle à une sorte de légèreté railleuse et absurde.

Les grands thèmes de Hanokh Levin - la mort, la petitesse de la vie, le désespoir, l'impuissance - y sont traités sur un mode plus fantaisiste que dans ses oeuvres précédentes.

L'incarnation des "pensées" sur la scène est une trouvaille théâtrale d'une grande drôlerie et originalité, surtout qu'il ne s'agit aucunement de pensées métaphysiques. Différents genres s'imbriquent et l'on passe abruptement de la poésie et l'émotion au trivial.

Une pièce qui a l'humour tragique d'une longue nuit d'errance à tourner en rond.