Amsterdam

de Maya Arad-Yasur

Traduit de l'hébreu par Laurence Sendrowicz

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Israël
  • Titre original : Amsterdam
  • Date d'écriture : 2017
  • Date de traduction : 2018

La pièce

  • Genre : inclassable
  • Nombre d'actes et de scènes : 2 actes, 19 scènes
  • Décors : non spécifié
  • Nombre de personnages :
    • 3 au total
    • La pièce peut être jouée par un nombre variable d’acteurs, la répartition des dialogues pouvant se faire de manière assez libre.
  • Durée approximative : 90 mn
  • Domaine : protégé, agent : The Hanoch Levin Institute of israeli drama

Édition

  • Edité par : Editions Théâtrales
  • Prix : 12.00 €
  • ISBN : 978-2-84260-818-7
  • Année de parution : 2019
  • 72 pages

Résumé

Un beau matin, à Amsterdam. Une jeune violoniste, enceinte de neuf mois, se retrouve soudain sans gaz. Sous sa porte est alors glissée une facture de gaz de 1 700 €, adressée à l’ancienne propriétaire, décédée. Commence alors pour la jeune femme un périple au cours duquel elle va essayer de comprendre pourquoi elle devrait payer une telle facture. Pendant 24 heures, elle va être confrontée à son présent d’étrangère-juive-israélienne en Europe ainsi qu’au sombre passé de la Hollande pendant la Seconde Guerre mondiale. La grande originalité de la pièce, outre cette quête à rebondissements, est sa narration : plusieurs voix essaient de reconstituer le récit sans jamais pouvoir affirmer quoi que ce soit. L’histoire progresse de spéculation en spéculation et le dialogue sur scène ne cesse de passer des acteurs de l’action à ceux qui la racontent, la frontière entre les uns et les autres devenant de plus en plus floue.

Regard du traducteur

Maya Arad-Yassur invente, dans cette pièce, une narration scénique très originale et laisse une grande place à l’imagination de ceux qui s’empareront de ce texte. Le récit qui retrace 24 heures de la vie d’une jeune Israélienne vivant à Amsterdam, se forge sous les yeux du spectateur, à travers différentes voix (trois au minimum selon l’auteur) qui se croisent sans qu’aucune ne puisse affirmer détenir la vérité absolue sur l’intrigue racontée. Parfois ces voix s’en tiennent à décrire tel ou tel épisode de cette journée fatidique, parfois elles se permettent des digressions, s’amusent, se contredisent, se perdent dans des associations libres ou deviennent actrices des situations. Le tout donne une image à la fois fragmentée et complète d’une réalité très contemporaine, un monde où la globalisation, la politique, l’Histoire envahissent la sphère privée, et où l’individu doit lutter pour sauvegarder un minimum d’intimité.