Vision brûlure

de Marie Clements

Traduit de l'anglais par Blandine Pélissier

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Canada
  • Titre original : Burning vision
  • Date d'écriture : 2002
  • Date de traduction : 2009

La pièce

  • Genre : Drame
  • Nombre d'actes et de scènes : 4 mouvements
  • Décors : multiples et non réalistes
  • Nombre de personnages :
    • 17 au total
    • 11 homme(s)
    • 6 femme(s)
  • Durée approximative : 2h00
  • Domaine : Dominique Christophe/L'Agence - +33 (0)1 42 52 50 19 - +33 (0)6 27 22 60 18 - fax : 09 62 33 91 10 99, rue Duhesme 75018 Paris - US cell phone : 1 347 832 6175 - dominiquechristophe@me.com

Édition

  • Edité par : Editions Théâtrales
  • Prix : 15.00 €
  • ISBN : 978-2-84260-431-8
  • Année de parution : 2010
  • 80 pages

Résumé

Marie Clements retrace l’itinéraire du radium, de ses origines, dans les mines de Deline, en terre Déné, dans les Territoires du Nord-Ouest du Canada, jusqu’à la bombe larguée sur Hiroshima en 1945, en passant par les essais nucléaires effectués par l’armée américaine au Nouveau-Mexique.

Le titre se réfère à la prophétie d’un shaman Déné, Louis Ayah, qui, en 1880, avait parlé d’une « roche dangereuse » extraite par les Dénés dans leur terre, transportée au-dessus des eaux par un « grand oiseau », et d’une pluie de feu qui s’abattait sur un « peuple ressemblant au peuple Déné ».

Regard du traducteur

Par des allers et retours dans le temps et l’espace, de l’intime à l’universel, du réalisme au symbolique, Marie Clements affirme les liens qui existent entre différentes cultures et leurs histoires partagées en entrelaçant habilement l’histoire des Premières nations et les événements mondiaux.

Elle suit les parcours de deux prospecteurs de minerai, d’une veuve Déné, de son fantôme de mari qui transportait le radium, d’un jeune pêcheur Japonais juste avant l’explosion de la bombe, d’une jeune ouvrière d’une usine de peinture au radium, d’un mannequin servant aux essais nucléaires, etc.

Une écriture très poétique fait de cette pièce une boule irradiante, malgré tout, d’amour et d’espoir, sans jamais tomber dans la mièvrerie.