Écriture

  • Pays d'origine : Finlande
  • Titre original : Baikalin lapset
  • Date d'écriture : 2002
  • Date de traduction : 2002

La pièce

  • Nombre d'actes et de scènes : 13 scènes
  • Décors : Décor principal : une vieille maison en bois avec jardin dans un quartier résidentiel de Helsinki
  • Nombre de personnages :
    • 12 au total
    • 7 homme(s)
    • 5 femme(s)
  • Durée approximative : 3 h
  • Création :
    • Période : 30/10/2002
    • Lieu : Théâtre Kom, Helsinki
  • Domaine : protégé

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Dans Les enfants du Baïkal - qui met en scène, à l'occasion du Premier Mai, d'anciens militants communistes, artistes ou intellectuels, confrontés à leur passé et à l'image que leur en renvoient leurs enfants - Pirllo Saisio s'interroge tout particulièrement sur le poids des circonstances dans les choix de la vie et sur l'aptitude au pardon. Les personnages, qui évoluent sur plusieurs plans temporels se recoupant à l'improviste le temps de quelques séquences, y ont le pouvoir, grâce à leurs souvenirs, à leurs peurs et à leurs espoirs, de s'adresser à eux-mêmes et aux autres, au-delà des barrières du temps et de l'espace, des commentaires et des mises en garde mettant en abyme les années soixante-dix et l'époque actuelle.

Regard du traducteur

Romancière, dramaturge, scénariste, parolière, metteuse en scène, comédienne et professeur à l’École supérieure d’art dramatique de Helsinki, Pirkko Saisio, née en 1949, a écrit près d’une quinzaine de pièces de théâtre ainsi qu’une dizaine de romans et recueils de nouvelles (sous son nom mais aussi sous les pseudonymes de Jukka Larsson et d’Eva Wein). Elle a reçu tout au long de sa carrière de nombreuses récompenses, dont en 2003 le plus important des prix littéraires finlandais – le prix Finlandia – pour le troisième volet de son autobiographie romancée. Militante de nombreuses causes, Pirkko Saisio s’intéresse avant tout dans ses œuvres aux réalités sociales, aux difficultés des rapports humains et à la problématique du crime et du châtiment, sujets qu’elle s’attache à approfondir en multipliant les changements de personnalité et de perspective.

Dans Les Enfants du Baïkal, elle revient sur l’engagement communiste de toute une génération d’intellectuels finlandais, qui a aussi été le sien, et sur le désenchantement qui a suivi. Le texte, à la fois drôle et profond, se veut également réaliste, et s’inspire d’ailleurs d’une affaire authentique qui a fait, et fait encore, couler beaucoup d’encre. En 1975, en effet, un écrivain finlandais a dénoncé à la Société hongroise des gens de lettres les propos anticommunistes d’un auteur hongrois en visite à Helsinki, brisant ainsi leurs deux carrières.

Mêlant humour et réflexion politique, cette pièce, menée à un rythme enlevé et prenant parfois avec son fond sonore de chansons engagées des années soixante-dix des allures de comédie musicale, a été présentée au Panta-théâtre de Caen, en octobre 2002, en version originale sous-titrée en français.