Les Contes de Ballycumber

de Sebastian Barry

Traduit de l'anglais par Isabelle Famchon

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Irlande
  • Titre original : Tales From Ballycumber
  • Date d'écriture : 2008
  • Date de traduction : 2013

La pièce

  • Nombre d'actes et de scènes : 4 scènes
  • Décors : 1 décor réaliste : l’intérieur d’une petite maison paysanne, avec en contrepoint un cyclo qui reflète les variations d’humeur de la nature et des hommes.
  • Nombre de personnages :
    • 5 au total
    • 3 homme(s)
    • 2 femme(s)
  • Durée approximative : 1h30
  • Création :
    • Période : 2009
    • Lieu : Abbey Theatre, Dublin
  • Domaine : protégé

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Cela semble effectivement commencer comme un conte, mais un conte cruel où l’on choisit de se donner la mort, où les petites filles ont le cancer, où, bien souvent, les hommes n’ont pas le courage d’aimer :

Il était une fois… dans les verdoyantes collines du Wicklow, en Irlande :

… Nicholas Farquahr, un fermier vieillissant qui prétend se satisfaire de la seule compagnie de ses agneaux, ne s’inquiéter que des choucas installés dans sa cheminée. Faute cependant de pouvoir s’inscrire dans la vie actuelle, lorsque le jeune Evans son seul copain, vient lui demander conseil, il ne sait lui répondre que par des certitudes hors d’âge et ses éternels contes de Ballycumber.

… Evans donc, un tout jeune homme éperdument amoureux d’une fille aux yeux bleu-vert… mais, malheur à lui, pauvre Roméo pastoral, elle est catholique et lui protestant, il ne saura pas se dépêtrer de cet héritage conflictuel.

… Une fillette jamais nommée, petit fantôme discret et bienveillant qui hante discrètement les paysages idylliques de sa courte existence …

Il était une fois aussi :
… Andrew, le père désespéré d’Evans
… Tania, la sœur non moins désespérée de Nicholas…
… et tous les habitants et les fantômes de Ballycumber, communauté fictive et emblématique d’une Irlande révolue, monde endolori par le souvenir des morts … comme ces familles protestantes pauvres jadis biffées de la carte par la tuberculose, laissant pour seul témoignage de leur passage sur terre des maisons en ruine.

Amers sont donc les contes qui donnent leur nom à la pièce, assassines sont les langues, tenaces les rancoeurs qui collent à la peau des vivants et les empêchent de vivre. D’ailleurs, la plupart d’entre eux ne s’en sortiront pas.