Le Bout du Monde

de Astrid Saalbach

Traduit du danois par Catherine Lise Dubost

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Danemark
  • Titre original : Verdens Ende
  • Date d'écriture : 2003
  • Date de traduction : 2005

La pièce

  • Genre : comédie dramatique.
  • Nombre d'actes et de scènes : 1 acte et 13 scènes.
  • Décors : une banlieue - un bois - une maison - une prison - un hôpital.
  • Nombre de personnages :
    • 5 au total
    • 2 homme(s)
    • 3 femme(s)
  • Durée approximative : 1h45
  • Création :
    • Période : septembre 2003
    • Lieu : Husets teater, Copenhague.
  • Domaine : Nordiska Strakosh, Gothersgade 11,4 - 1123 København K – tél : (0045) 33 11 68 83.
  • Lecture publique :
    • Date : 16/02/2005
    • Lieu : Théâtre de l'Est Parisien, Paris "Vents du Nord"

Édition

  • Edité par : Editions Théâtrales
  • Prix : 11.90 €
  • ISBN : 978-2-84260-248-2
  • Année de parution : 2007
  • 64 pages

Résumé

Xénia est hôtesse de l'air. De retour d'un voyage, elle s'égare en cherchant sa maison et fait une série de rencontres insolites ; des personnages aux comportements étranges dont le cynisme et le désengagement l'étonnent et la révoltent. Elle ne reconnaît pas la société dans laquelle elle revient après de nombreuses années de voyages. La venue d'un enfant qu'elle recueille lui fait soudain prendre la mesure de ses responsabilités devant autrui et devant elle-même. Le bout du monde dénonce une société dans laquelle la culture fait place au culte de l'image et à l'oubli de soi ; Astrid Saalbach dénonce la folie prométhéenne de la recherche génétique obnubilée par la perfectibilité du vivant. Le désoeuvrement de Xénia perdue dans sa banlieue interroge les notions de temps et d'espace : comment vivre dans un monde où les lieux s'uniformisent et où l'on tente sans cesse d'effacer les marques du temps ? Elle pose la question de la responsabilité morale de chacun devant des valeurs de plus en plus fondées sur les critères de l'utile et du consommable.

Regard du traducteur

Une pièce où le surréalisme frise parfois l’absurde, illustrant avec humour le regard critique de l’auteur sur le monde actuel. Un rythme soutenu tient le spectateur en haleine de la 1ère à la 13ème scène, et les personnages hauts en couleur rappellent parfois ceux des pièces de Ionesco. La force des dialogues qui s’appuient sur des situations dramatiques marquantes ont valu à l’un des dramaturges les plus importants du théâtre scandinave contemporain le Nordisk Dramatikerpris (Prix des Dramaturges nordiques) en 2004. Astrid Saalbach est alors également consacrée dramaturge de l’année par le prix Reumert, équivalent danois du Molière.