Djihad Voyages

de Fikry El Azzouzi

Traduit du néerlandais par Esther Gouarné et Mike Sens

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Belgique
  • Titre original : Reizen Jihad
  • Date d'écriture : 2015
  • Date de traduction : 2022

La pièce

  • Genre : drame sociétal, pièce chorale et politique
  • Nombre de personnages :
    • 6 au total
    • 5 homme(s)
    • 1 femme(s)
    • Le Guide touristique pourrait aussi être une femme, le musicien/chanteur pourrait également être une femme.
  • Durée approximative : 90 mn
  • Création :
    • Période : 6 mars 2015
    • Lieu : Kultuurfaktorij Monty, Anvers
  • Domaine : protégé

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Une jeune femme belge se radicalise et part faire le Djihad, son père et sa grand-mère la cherchent désespérément et veulent de ses nouvelles. Ils rencontrent alors un homme d’affaires opportuniste qui a profité de la conjoncture pour monter Djihad Voyages, une agence de voyage pour personnes radicalisées souhaitant faire la guerre sainte. C’est lui qui a permis à Cerise, la jeune fille en question, de partir. On apprend au fur et à mesure qu’elle est partie avec son mari El Belgici, devenu martyr mort pour la cause. À travers les dialogues, de nombreux thèmes, souvenirs, des traumatismes enfouis sur plusieurs générations remontent à la surface. Les personnages se débattent face à leur impuissance et leur incompréhension, face à la complexité du monde et à l’injustice omniprésente, et face au poids des plaies transmises à travers le temps.

Regard du traducteur

Pièce intelligente, troublante, percutante. On ne cherche pas à pointer du doigt les terroristes / djihadistes, mais on se situe à l’endroit de l’impuissance et du trouble. L’auteur adopte notamment le point de vue de ceux et celles qui restent derrière, les familles, qui ne comprennent pas. La pièce tente aussi de donner quelques clés sur les motivations plus profondes des gens qui décident de partir faire la guerre sainte : une quête de sens, un besoin d’appartenance et de reconnaissance, ainsi qu’une façon de gérer les traumatismes et de réagir à la sensation d’être incompris et rejeté par la société.