Vanessa s’en va-t-en guerre

de Luísa Costa Gomes

Traduit du portugais par Graça Dos Santos et Ana Navarro Pedro

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Portugal
  • Titre original : Vanessa vai à luta
  • Date d'écriture : 1998
  • Date de traduction : 2012

La pièce

  • Genre : Théâtre du quotidien qui oscille
  • Nombre d'actes et de scènes : 12 scènes
  • Décors : Le salon et la chambre de Vanessa ; un appartement de la classe moyenne à Lisbonne
  • Nombre de personnages :
    • 5 au total
    • 2 homme(s)
    • 3 femme(s)
  • Durée approximative : 90 mn
  • Création :
    • Période : 3 octobre 1998
    • Lieu : Portalegre / Teatro de Portalegre – Teatro do Semeador
  • Domaine : protégé

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Vanessa a 7 ans et est un garçon manqué. Ce qu’elle veut absolument, c’est une mitraillette. Elle passe son temps à détruire des Barbie pendant que son frère qui a un an de plus qu’elle regarde TV achat. Ne supportant plus sa condition de fille, les robes et les nœuds, lorsque sa mère est de nouveau enceinte, Vanessa voudrait d’abord un frère, puis s’aperçoit qu’il vaudrait mieux une sœur, ainsi tous s’occuperaient du bébé et lui ficheraient la paix. Mais quand apparaît la fée Marina qui lui promet d’exaucer tous ses vœux, son univers est toujours limité à des trucs de fille : des petites robes, des carrosses et des princes. Quelques mois plus tard, la petite sœur est née et Vanessa, empoignant une mitraillette, à côté du berceau promet de défendre sa sœur contre les cocottes et les casseroles, les robes et les rubans. Elle fera en sorte que sa sœur soit ce à quoi elle aspire, que ce soit policier, footballeuse ou astronaute.

Regard du traducteur

Vanessa s’en va-t-en guerre est une pièce aux dialogues drôles et provocateurs entre mère et fille, père et fille. Le style est rythmé par un ton qui traduit parfaitement le langage impertinent des enfants et de leurs jeux sur fond de TV, de Dragon Ball Z et de Barbie. Mais très vite les dialogues sont à double sens et ne sont pas sans rappeler l’univers de Victor ou les enfants au pouvoir (Roger Vitrac) où les enfants remettent en cause le monde qui les entoure. C’est finalement une critique acide des réalités conventionnelles où, pour sortir des rôles imposés, il faut casser le moule. C’est une pièce courte (12 scènes) très bien écrite et au rythme soutenu ; le nombre de personnages (5) est réduit.