Écriture

  • Pays d'origine : Pologne
  • Titre original : Kim Pani jest ?
  • Date d'écriture : 1991
  • Date de traduction : 1997

La pièce

  • Genre : drame
  • Nombre d'actes et de scènes : 2 actes
  • Décors : l'intérieur de l'appartement d'Astrid keller
  • Nombre de personnages :
    • 2 au total
    • 2 femme(s)
  • Durée approximative : 1h
  • Création :
    • Période : 1993
    • Lieu : Théâtre de la Télévision polonaise
  • Domaine : protégé. Droits en France Luna Lisbeth Virol. Texte original déposé à Zaiks en Pologne

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Une journaliste allemande – Astrid Keller – reçoit la visite imprévue d'une vieille dame venue des Etats-Unis, Elisabeth Haenckel. Astrid apprend qu'une sœur de sa mère, Gudrun Keller, qu'elle croyait morte pendant la dernière guerre, vivrait aux Etats-Unis. Les révélations d'Elisabeth Haenckel bouleversent Astrid qui refuse de voir s'écrouler le monde de son enfance et d'admettre que sa mère lui cachait un secret lié à ses origines.  

Regard du traducteur

Cette pièce, traduite en six langues (autres que le français) pose une énigme qui ne sera pas résolue. A la fin de la pièce Elisabeth Haenckel disparaît aussi mystérieusement qu'elle est apparue au début de l'Acte I, emportant avec elle le secret de l'énigme… Astrid  ne saura jamais de qui elle est vraiment la fille.

Les dialogues sont bien écrits. Mélange de l’humour et de drame. La pièce dure une heure environ. Le décor est unique : l’appartement d’Astrid. L’action se déroule avec une pointe de suspense pendant toute la pièce.

Multiple progression dramatique : (1) Arrivée imprévue, dialogue et disparition tout aussi mystérieuse de l’interlocutrice d’Astrid Keller.-  (2) Découverte par touches successives de pans de vie qui étaient restés cachés pendant des décennies (la « tante Elsa », sœur de la mère d’Astrid Keller n’est pas morte : elle vit aux Etats-Unis ; cette tante et sa mère ont correspondu de façon très continue sans qu’Astrid n’en sache rien ; cette même tante et sa mère étaient amoureuses du même homme, le lieutenant Keller mort pendant la guerre, qu’Astrid pense être son père ; la tante Elsa a aidé financièrement de façon conséquente la mère d’Astrid et ainsi contribué à l’éduction de celle-ci ; la fille de sa « mère » et du lieutenant Keller ayant disparu juste après sa naissance dans un bombardement, la « tante Elsa » avait alors remis à sa sœur l’enfant nouveau-né  (Astrid) d’une prisonnière d’un camp d’extermination. (3) Contraste de caractères entre deux femmes de générations différentes, l’une ayant vécu la guerre, l’autre ayant été choyée et « vivant sa vie » pour elle-même. (4) Arrière-plan sur les nostalgies propres à ceux qui ont vécu l’après-guerre dans les parties occidentales et orientales de « l’Europe centrale. ».