Écriture

  • Pays d'origine : Belgique
  • Titre original : Ode aan Buldegart
  • Date d'écriture : 2019
  • Date de traduction : 2022

La pièce

  • Genre : conte dramatique
  • Nombre de personnages :
    • 3 au total
    • 1 homme(s)
    • 1 femme(s)
    • + un narrateur / homme ou femme
  • Domaine : protégé

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Dans Ode à Hurlegarde, Bastiaan Vandendriessche décide de faire ce qu'il aime le plus, à part vivre : écrire sans but. Avec ce conte de fées absurde, il tente de convaincre le public que l'amour - cet amour aigre-doux - pourrait bien être l'essence autour de laquelle tourne toute notre vie. Vandendriessche nous montre deux personnages, des géants, qui tombent complètement amoureux de la laideur hideuse et grotesque de l'autre. Et nous qui assistons au spectacle, nous tombons inconditionnellement sous leur charme. Avec eux, nous respirons entre les pustules et les gencives envenimées en osant être humains dans toute notre complexité ambiguë et conflictuelle.

Regard du traducteur

C'est original, ludique, inattendu et amusant. Bastiaan Vandendriessche laisse libre cours à son imagination dans ce texte et l'imagination du lecteur galope avec lui. L'œuvre est fraîche à tous égards et généreusement dotée d'humour. L'auteur joue avec la manière de construire un texte et de raconter une histoire, mais aussi avec la manière d'esquisser un personnage et de positionner l'auteur. La langue de Vandendriessche est archaïque et colorée, et pleine de collisions fantastiques et violentes. La poésie est délicieuse dans sa plénitude, mais en même temps elle est étroitement composée, rythmée et cohérente. L'œuvre respire la nostalgie sans être d'une nostalgie oppressante. Ode à Hurlegarde a du cran parce que cette œuvre ose n'être rien d'autre qu’elle-même. En tant que telle, elle se lit comme un hymne à l'individualité totale. L'œuvre semble être un appel à chérir et à embrasser le sauvage, le charnel et le laid dans la vie et en nous-mêmes. En tant que lecteur, dans cette étreinte, vous frôlez les ravins et le danger maniaque.