Écriture

  • Pays d'origine : U.K.
  • Titre original : The five wives of Maurice Pinder
  • Date d'écriture : 2006
  • Date de traduction : 2009

La pièce

  • Genre : comédie
  • Nombre d'actes et de scènes : 2 actes, 5 scènes par acte
  • Décors : décor unique réparti en trois aires de jeu : le séjour, le jardin, une caravane
  • Nombre de personnages :
    • 8 au total
    • 3 homme(s)
    • 5 femme(s)
  • Durée approximative : 2h30
  • Création :
    • Période : 2008
    • Lieu : Royal National Theatre (Cottesloe Theatre)
  • Domaine : protégé : agent : Michael McCoy chez Independant Talent michaelmccoy@independenttalent.com

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

À Lewisham, quartier populaire et paisible de Londres, la famille Pinder au complet s’apprête à accueillir une nouvelle venue. Chez les Pinder, la famille au complet se constitue de Maurice (le chef de famille), d’Esther (sa première femme), de Fay (sa deuxième), de Lydia (sa troisième) et de son fils Vincent. Alors que tous semblent avoir atteint un relatif équilibre, l’arrivée de Rowena, très jeune et très enceinte, vient bouleverser l’organisation de la maison.

Pourtant, chez les Pinder, l’organisation est une affaire d’équité : c'est le jour de la semaine qui détermine avec laquelle de ses épouses Maurice passe la nuit, les tâches ménagères obéissent à une répartition précise et, le mardi, on dîne en famille. C’est justement un mardi que Fay choisit pour ramener à la maison un homme qu’elle vient de rencontrer dans un bar et dont elle ferait bien son amant. La rencontre entre Maurice et Jason viendra ébranler ce phalanstère familial et l’apparition d’Irène (la cinquième épouse) contribuera fortement à le détruire.

Regard du traducteur

Matt Charman dit avoir voulu écrire sur la famille. Mais il s’agit ici d’une famille pour le moins atypique, et ce, hors de tout contexte religieux. En effet, si c’est bien le schéma classique de la famille qui est remis en question dans ce surprenant ménage à six, il ne s’agit pas pour autant d’une pièce sur la polygamie – l'auteur aime à le souligner – mais plutôt d’un questionnement sur ce qui constitue les liens familiaux et sur le fonctionnement du mariage dans la société contemporaine occidentale.

Les divorces, les remariages, l’allongement de la durée de vie ont effectivement fait évoluer la notion de famille. Loin de nous abreuver de réponses toutes faites sur le sujet, Matt Charman nous propose avec beaucoup d’humour une vision un peu provocatrice du mariage et de ses solutions de remplacement... pas forcément réussies. Là où il tient son pari, c’est qu’il nous ferait presque regretter qu’elles ne marchent pas ! Le fait que la pièce offre cinq rôles féminins appétissants n’est pas non plus à négliger.