La déploration d’Arthur Cleary

de Dermot Bolger

Traduit de l'anglais par Emile-Jean Dumay

Écriture

  • Pays d'origine : Irlande
  • Titre original : The lament for Arthur Cleary
  • Date d'écriture : 1989
  • Date de traduction : 1998

La pièce

  • Genre : drame
  • Nombre d'actes et de scènes : 2 actes
  • Décors : Lieu indéterminé
  • Nombre de personnages :
    • 5 au total
    • 3 homme(s)
    • 2 femme(s)
  • Durée approximative : 2h
  • Création :
    • Période : 1989 et 1998
    • Lieu : Project Arts Centre à Dublin en 89 et Comédie de Valence en 98
  • Domaine : Curtis Brown Group, London

Édition

Résumé

Arthur Cleary, mort, revit sa vie, meurt à nouveau et ressuscite après un geste d’amour qui le sauve de la perdition, un geste de liberté et de révolte contre les exploiteurs et la violence générale du monde « nouveau ». Arthur Cleary évolue de frontière en frontière comme une ombre au milieu d’autres ombres équivoques et transformables, figures inquiétantes qui disent l’incertitude du temps autant que l’incertitude des lieux. Des personnages qui se succèdent au rythme des épisodes récurrents et des flashes évocateurs de la pièce, incarnant bientôt d’autres revenants tirés du passé mouvementé de Cleary.

Arthur retrouve là un monde familier mais incompréhensible. Il s’y accroche par lassitude, sans doute, mais aussi par amour pour Kathy. Tous deux trouveront refuge dans cet amour. Cleary a travaillé dans l’univers sinistre des zones industrielles. C’est par un désir de dignité et de justice qu’il refusera à trois reprises de collaborer, signant ainsi son arrêt de mort.

Regard du traducteur

Certainement une des pièces les plus réussies et les plus poétiques de Bolger, mêlant réalisme et onirisme dans des limbes incertains, entre vie et mort, entre rêve et réalité. Un régal pour un metteur en scène.