Écriture

  • Pays d'origine : U.K.
  • Titre original : Exodus
  • Date d'écriture : 2002

La pièce

  • Genre : Comédie dramatique
  • Nombre d'actes et de scènes : 2 parties
  • Décors : Le Kenya - Londres.
  • Nombre de personnages :
    • 11 au total
    • 6 homme(s)
    • 5 femme(s)
  • Création :
    • Période : 2002
    • Lieu : Tournée en Grande-Bretagne

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Nous sommes au Kenya, en 1968, quatre ans après la proclamation de l’indépendance de ce pays. La politique de kenyanisation du président Kenyatta, qui prive de leurs terres et de leurs emplois une grande majorité des populations non africaines, essentiellement des indiens descendants des coolies recrutés à la fin du 19ème siècle pour la construction de chemin de fer reliant Mombasa au lac Victoria, oblige ces populations à fuir le pays. Titulaires d’un passeport britannique, ils se tournent vers la Grande Bretagne mais, devant l’afflux d’immigrés, des mesures drastiques, initiées par l’homme politique Enoch Powell, sont prises par le gouvernement britannique pour limiter ou empêcher l’immigration, parmi lesquelles le Commonwealth Immigration Bill, qui doit entrer en vigueur le 1er mars 1968. Les Kenyans d’origine indienne, pris de panique, quittent leur pays dans la précipitation pour pouvoir immigrer avant cette échéance. Nous assistons ainsi à l’exode de Daljeet, Asha, Nadeera et leurs enfants, Ranjit, Liaquat et Sita qui, après bien des péripéties, s’installent à Londres avec leurs rêves, qui virent au cauchemar lorsque Ranjit meurt, assassiné par un jeune raciste.

Regard du traducteur

Dans la continuité de « Genèse », cette pièce nous présente les descendants des personnages du premier volet de la trilogie, aussi attachants que leurs ancêtres. Avec eux, nous vivons le désarroi des populations contraintes à l’exil, leurs attentes et les espoirs dont ils investissent leur nouvelle vie, mais aussi leurs difficultés d’adaptation et l’hostilité plus ou moins marquée à laquelle ils sont confrontés. Tout cela est narré sur un ton léger et plein d’humour, jusqu’à la fin tragique de l’un des personnages, Ranjit, qui se produit brutalement, sans que l’on n’y soit préparé, véritable coup de théâtre. On sait malheureusement que cet événement douloureux n’est pas né de l’imagination de l’auteur et que c’est l’assassinat d’un jeune Sikh en 1976, suivi de plusieurs autres meurtres racistes au fil des ans, qui a été le point de départ de « Voyage vers l’ouest ».