À l'affiche / septembre 2021

Prix SACD 2021

La lauréate 2021 du prix de la traduction SACD est Dominique Hollier, coordinatrice, avec Séverine Magois, du comité anglais de la MAV. 
Elle a traduit plus de 100 pièces, dont Naomi Wallace, Ronald Harwood, Don DeLillo, David Greig, Zinnie Harris, David Hare, JP Shanley, Ariel Dorfman, Rajiv Joseph ou Simon Stephens, tout en continuant sa carrière de comédienne.

Voir ses traductions disponibles sur le site de la MAV


Transfert Théâtral

date limite de dépôt des candidatures : 7 octobre 2021

Pour la cinquième année consécutive, les partenaires de Transfert Théâtral organisent un atelier à destination de traductrices et traducteurs francophones et germanophones de pièces de théâtre contemporaines. L’objectif est d’attirer davantage leur attention sur le domaine de la traduction théâtrale et de promouvoir la qualité des traductions.

Cette année, Théâtre-Transfert se déroule pour la deuxième fois en Suisse. Huit participants travailleront sur des traductions de pièces contemporaines au théâtre POCHE /GVE à Genève du 12 au 18 décembre 2021.

En savoir +


"Ces filles-là" d'Evan Placey

les 18 et 19 septembre, Scène Nationale, Le Mans

Traduit de l’anglais par Adelaïde Pralon.
Mis en scène par Suzanne Gellée et Zoé Poutrel.

Les filles de Sainte Hélène ont grandi ensemble. Elles ont juré qu’elles seraient amies pour la vie. Au collège, au lycée, elles se serrent les coudes. Mais quand une photo de Scarlett nue fait le tour des élèves, les filles l’évitent, chuchotent et les garçons rigolent. Isolée, harcelée, Scarlett est obligée de changer de lycée. Mais son histoire la rattrape, sa photo circule à nouveau. Quand elle disparaît, tout le monde craint le pire et les médias s’emparent de l’histoire. Certaines regrettent leur attitude, mais le mal est fait. Au milieu du chœur des filles, surgissent des voix plus anciennes, celles de femmes de générations passées, des années 20, 60, 80, des femmes qui se sont battues pour leurs droits, leur liberté, pour ne plus être estampillées, surveillées, jugées. Scarlett découvre qu’après des années de lutte, les filles se montrent aujourd’hui plus cruelles encore que les hommes de l’époque.


"Ma famille" de Carlos Liscano

du 5 au 12 septembre, Théâtres des îlets, Montluçon

Traduit de l’espagnol (Uruguay) par Françoise Thanas.
Mis en scène par Pascal Antonini.

« Toucher à ce qui constitue la famille, c’est se plonger dans l’irrationnel, dans ce que la société considère comme presque sacré », écrit Carlos Liscano. Et s’il est vrai que les histoires de famille ont souvent des causes et effets bien mystérieux, celle que l’auteur uruguayen imagine a, apparemment, tout du pire cauchemar. Dans cette pièce, on vend les enfants comme on respire : pour survivre. Aucun jugement moral n’est donné. Les enfants comme les parents trouvent cette situation normale. On en vend un quand on a du mal à finir le mois ou quand il faut un nouveau frigidaire. On les rachète aussi parfois, par exemple pour une fête de famille.

Le narrateur raconte - avec humour et cocasserie - son parcours, du petit garçon que ses parents ne mettaient pas sur le marché parce qu’il était laid, à l’homme qu’il est devenu et qui tout naturellement s’est mis à vendre son père.