À l'affiche / juin 2021

Lectures africaines

À l’occasion de la saison africaine, baptisée Africa2020, les comités anglophone et lusophone de la MAV ont exploré les dramaturgies ougandaise, kenyane, nigériane et angolaise. Cinq textes ont ainsi été traduits, dont certains font déjà l'objet de lectures.

  • le 26 juin à 18 h au Printemps des comédiens à Montpellier :
    J’ai rendez-vous avec diEU d'Asiimwe Deborah Kawe
    Les Filles de Chibok de Wole Oguntokun
    Lectures dirigées par Béla Czuppon
     
  • le 1er juillet à 19 h à la Cité Internationale des arts à Paris :
    Lecture par Assane Timbo d’extraits de
    La Chambre des noms perdus de Sitawa Namwalie (Kenya)
    J'ai rendez-vous avec diEU d'Asiimwe Deborah Kawe (Ouganda)
    Et cætera de Kouam Tawa (Cameroun)
    Chasser les fantômes de Hakim Bah (Guinée)

    Rencontre autour des écritures dramatiques africaines d’aujourd’hui.
    Entre l’Afrique de l’est anglophone et l’Afrique de l’ouest francophone, quels croisements d’imaginaires, de poétiques ? Quelles réalités affrontées ? Comment la question de la traduction, et plus généralement de la circulation des œuvres, vient-elle s’inscrire dans ces territoires, et à l’international ?
    Rencontre animée par Sylvie Chalaye, anthropologue des représentations, spécialiste des dramaturgies afro-contemporaines. 
    Avec : Kouam Tawa, Hakim Bah, Isabelle Famchon (traductrice de Sitawa Namwalie) et Gisèle Joly (traductrice d'Asiimwe Daborah Kawe).
     
  • Le 3 juillet à 14 h au Théâtre de l’Odéon (Ateliers Berthier) :
    J’ai rendez-vous avec diEU d'Asiimwe Deborah Kawe
    La Chambre des noms perdus de Sitawa Namwalie
    Lectures dirigées par Aristide Tarnagda et les comédiens de sa compagnie Théâtre Acclamations, à l’occasion des représentations de Que ta volonté soit Kin de Sinzo Aanza (Congo) présenté aux Ateliers Berthier du 30 juin au 10 juillet.
     
  • Le 10 juillet à 18 h à la Bibliothèque Claude Lévi-Strauss à Paris :
    Les Filles de Chibok de Wole Oguntokun
    Lecture dirigée par Isabelle Famchon
     
  • Le 16 juillet à 11 h, RFI, Cour du Lycée Vincent de Paul à Avignon :
    J'ai rendez-vous avec diEU d'Asiimwe Deborah Kawe
    dans le cycle Ça va, ça va le monde ! conçu et coordonné par Pascal Paradou et dirigé par Armel Roussel, assisté de Valentina Sanges.
     


Lecture-rencontre

samedi 5 juin 2021 à 18 h 30, Bibliothèque Claude Lévi-Strauss, Paris

Pour illustrer la thématique du féminisme, des traductrices de la Maison Antoine Vitez présentent un aperçu de l’écriture dramatique de deux régions d’Europe – la Pologne et la Serbie – et d’un pays africain, l’Égypte.

Lui, il sera différent de Staša Bajac
traduit du serbe par Marie van Effenterre
À travers la trajectoire d’Ivana, Jovana et Mirela, l’autrice déploie un ensemble de fils thématiques qui dessinent les contours d’une réalité sociale marquée par la pauvreté, l’injustice et la violence patriarcale. 

La Moisson d’Anna Wakulik
traduit du polonais par Sarah Cillaire et Monika Próchniewicz
Marysia a grandi dans un village où l’Église catholique est omniprésente. À 17 ans, lors d’un camp d’été paroissial, elle tombe enceinte d’un prêtre. L’avortement étant illégal en Pologne, elle décide de chercher de l’aide auprès de Jan, un gynécologue originaire de son village.

Niqab Ninja de Sara Shaarawi
traduit de l’anglais (Égypte) par Adélaïde Pralon
Première pièce d’une jeune autrice égyptienne basée à Glasgow, Niqab Ninja emprunte à l’univers graphique de la BD et du manga pour dénoncer, dans un style vif et rythmé, les injustices et les violences d’un pays historiquement épris de liberté. Comme son héroïne, Sara Shaarawi se venge en prenant la plume.