À l'affiche / juillet 2019

"La Brèche" de Naomi Wallace

du 17 au 23 juillet, Gymnase du lycée Mistral, Festival d’Avignon

Traduit de l’anglais (États-Unis)
par Dominique Hollier.
Mise en scène de Tommy Milliot.
Disponible aux éditions Théâtrales.
Naomi Wallace évoque la question du consentement au sein des séductions adolescentes et sait comme personne d’autre puiser dans le détour historique pour instiller le poison du doute. Elle compose dans un style acéré une fable terrible et universelle où les enfants d’ouvriers n’ont pas le même destin que ceux des notables, le déterminisme social conduisant ici les premiers à demeurer les proies des seconds.


"Iphigénie à Splott" de Gary Owen

du 6 au 27 juillet, Artéphile, Avignon

Traduit de l’anglais par Blandine Pélissier
et Kelly Rivière.
Mise en scène de Blandine Pélissier.
Tous les lundis, Effie se jette dans une spirale d’alcool, de drogues et de drames, et émerge au bout de trois jours d’une gueule de bois pire que la mort pour mieux recommencer. Et puis, un soir, l’occasion lui est offerte d’être plus que ça. S’inspirant du mythe grec, Gary Owen invente une Iphigénie d’aujourd’hui, combative, drôle et furieuse, pour parler des classes sociales les plus meurtries par les coupes drastiques effectuées dans les budgets de la santé et du social.


"Une heure avant la mort de mon frère" de Daniel Keene

du 5 au 28 juillet, Théâtre le Verbe fou, Avignon

Traduit de l’anglais (Australie) par Séverine Magois.
Mise en scène de Daniela de la Hoz.
Dans le parloir d'une prison, après des années de séparation, Sally rend une ultime visite à son frère condamné à être pendu. Un étrange lien, mêlé de rancœur, d'angoisse et de tendresse, unit ces deux êtres qui portent au plus profond d'eux-mêmes les stigmates d'une enfance brisée. Un texte fort, violent, bouleversant, plongeant ses racines dans les méandres du déchirement intérieur, quand la carapace familiale craque de partout et que l'amour fait place à la haine.


"Maladie de la jeunesse" de Ferdinand Bruckner

du 5 au 8 juillet, Studio de la Comédie-Française, Paris

Traduit de l'allemand (Autriche) par Henri Christophe et Alexandre Plank.
Mise en scène de Béatrice Bienville.
Avec l'Académie de la Comédie Française.
Disponible aux éditions Théâtrales.
Marie se prépare à fêter son doctorat en médecine, à « enterrer sa vie de jeune fille » et à passer à l'âge adulte. Dans une pension autrichienne du début des années 1920, gravitent étudiants et oisifs, mais c'est la porte de la vie qui se ferme : leur vague à l'âme le dispute à un vrai désespoir entretenu par des manipulateurs qui souhaitent profiter de cette jeune chair. Cette pièce à la précision clinique montre l'effondrement des certitudes de ces jeunes gens.