À l'affiche / janvier 2019

"Le Néther" de Jennifer Haley

jusqu’au 2 mars, Théâtre du Proscenium, Liège

Après Quartier 3, destruction totale, Jennifer Haley poursuit ici son propos sur les mondes virtuels. Elle explore notamment la manière dont les réalités virtuelles nous obligent à revisiter les concepts de liberté et de culpabilité. Et elle s’interroge : un crime dans le monde virtuel est-il condamnable dans le monde réel ? Que dit-il de nous, de nos pulsions, de nos valeurs, et de la manière dont nous demeurons qui nous sommes ? Quel est le risque du passage à l’acte dans le monde réel ?
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Emmanuel Gaillot.
Mise en scène de Luc Jaminet.
Disponible aux éditions Espaces 34.


"Insoutenables longues étreintes" d'Ivan Viripaiev

du 18 janvier au 10 février, Théâtre de la Colline, Paris

Créé au théâtre de la Cité de Toulouse, dont Galin Stoev est le directeur, Insoutenables longues étreintes croise, à New-York, les destins solitaires de quatre trentenaires. Avortement, drogue, régime végan… Dans une quête effrénée du désir à tout prix, en manque de repères, ils se séduisent, se perdent, incapables de s'ancrer dans la vie.
Traduit du russe par Galin Stoev et Sacha Carlson.
Mise en scène de Galin Stoev.
Disponible aux éditions Les Solitaires Intempestifs.


"Bull" de Mike Bartlett

du 24 janvier au 9 février, La Virgule, Tourcoing

Directe, rapide, courte et violente, Bull dresse un tableau féroce de l’entreprise. Ils sont trois, et il n’y a que deux postes. Portrait au vitriol du monde du travail, de la compétition et de l'individualisme forcené des jeux de rôles que crée le monde de l'entreprise, Bull est une mise à mort dans une arène où les animaux ne sont pas nécessairement ceux que l'on croit, ou que l'on désigne comme tels.
Traduit de l’anglais par Kelly Rivière.
Mise en scène de Carine Bouquillon, Bruno Buffoli et Bruno Tuchszer.
Disponible aux éditions Actes Sud-Papiers.


"That Moment" de Nicoleta Esinencu

du 14 au 18 janvier, Théâtre le Verso, Saint-Etienne

That Moment a comme point de départ un fait réel qui a eu lieu, de nos jours, en Moldavie : un père a coupé le doigt de son enfant car ce dernier lui a volé de l’argent dans son porte-monnaie. En mariant avec une ironie grinçante le récit réaliste et le conte, Nicoleta Esinencu interroge avec intelligence les ressorts d’une société où tout est marchand et corrompu.
Traduit du roumain par Alexandra Lazarescou.
Mise en scène de Cécile Vernet.