À l'affiche / novembre 2018

"Ami malade" de Nis-Momme Stockmann

le 30 novembre à 20h30, Comédie-Française, Studio-Théâtre, Paris

Un homme d'une trentaine d'année - en l'occurrence le narrateur - revient dans la ville en déshérence de ses jeunes années. Il ne s'y est jamais trouvé bien, mais son malaise est encore augmenté par l'étrange maladie dont souffre Mirko, son meilleur ami ; ce dernier est soigné par sa compagne Nora, dont l'homme était jadis amoureux. Progressivement, tout se délite...
Traduit de l'allemand par Silvia Berutti-Ronelt et Christophe Perton.
Mise en lecture de Nâzim Boudjenah.


Textes sans frontières

du 16 novembre au 2 décembre, Kulturfabrik / Esch sur Alzette ; Le Nest / Thionville ; Théâtre du Centaure / Luxembourg ; Théâtre de Saulcy / Metz ; Médiathèque Voyelles / Charleville-Mézières

Textes sans frontière est un projet transfrontalier qui s'articule autour de la rencontre entre des structures culturelles, des universités et des associations d'éducation populaire. Cette année, c'est la Grèce avec sa scène dramatique foisonnante qui est mise à l'honneur avec en lecture :

  • Démon de Maria Efstathiadi
    traduit par Anne-Laure Brisac
    Inspiré du roman de Dostoïevski, ce monologue à trois voix nous amène dans les tréfonds de l'humain par la grâce d'une langue précise, ciselée et poétique.
     
  • Dévastation de Dimitris Dimitriadis
    traduit par Michel Volkovitch
    Les Atrides doivent se réveiller et jouer à nouveau leur tragédie. Sauf que cette fois, ils n'en ont pas envie. Une fable tragique et pourtant pleine d'humour, qui nous parle aussi de l'art du théâtre.
     
  • Wolfgang de Yannis Mavritsakis
    traduit par Dimitra Kondylaki et Emmanuel Lahaie
    À partir d'un fait divers – sordide histoire d'enlèvement et de séquestration – Yannis Mavritsakis a créé ce texte à l'humour grinçant, qui nous amène subrepticement sur le terrain interdit de la séduction du mal...
     
  • Famina (boulot de merde) de Yannis Mavritsakis
    traduit par Dimitra Kondylaki et Emmanuel Lahaie
    Pièce à deux voix – celle d'une employée de fast-food et celle d'un étrange surveillant vocal – Famina dévoile, à travers une écriture faisant la part belle à la subjectivité, les univers intérieurs de ceux que leur travail tendrait à robotiser.


"Sivas 93" de Genco Erkal

le 22 novembre, Théâtre Ouvert, Paris

Genco Erko porte la réalité d’un massacre sur les planches : celui de 39 écrivains et poètes. Il dénonce ce qui s’est passé à Sivas le 2 juillet 1993 et met en scène une vérité que les autorités préfèrent taire, mettant en lumière une page noire dans l’histoire récente de la Turquie.
Traduit du turc par Selin Altıparmak.
Mise en voix de Sarah Tick.


"Il faudrait sortir le chien" de Tomislav Zajec

le 15 novembre, Médiathèque de Vaise, Lyon

Un homme raconte une journée dans son existence, alors qu’il n’est plus. Est-il mort, est-il simplement absent au monde ? Qu’importe, il accompagne son propre personnage à travers une après-midi où il tente de renouer le dialogue avec une jeune femme qu’il a quittée sans explication, et son père, un vieil homme avec lequel il n’a jamais réussi à communiquer.
Mise en lecture de Christian Taponard
Traduit du croate par Karine Samardžija
Prix « Domaine étranger » des Journées de Lyon des auteurs de théâtre


"Jonasz" de Beniamin M. Bukowski

le 8 novembre à 15h30, Maison des auteurs de la SACD, Paris

Jonasz est une usurpation de la biographie. C’est une histoire tissée par quatre chats noirs au sujet de Jonasz Stern, leur propriétaire, juif polonais qui a survécu à la Shoah, communiste persécuté pour ses convictions politique et artiste qui a cherché sa voie tout au long de sa vie.
Mise en voix de Beniamin M. Bukowski
Traduit du polonais par Agnieszka Zgieb
avec Carlo Brandt, Bénédicte Choisnet, Victoire du Bois, Mina Kavani et Bénédicte Cerutti