À l'affiche / janvier 2017

Journées du théâtre autrichien à Paris

du 30 janvier au 1er février, Goethe-Institut, Paris

La 26e édition a pour thématique "la société sur le grill", et propose trois lectures dirigées par Heinz Schwarzinger :

  • La Toison d’or de Franz Grillparer (traduit par Gilles Darras)
  • Un beau lièvre est le plus souvent l’Unisollitaire de Philipp Weiss (traduit par Katharina Stalder)
  • Viande en boîte de Ferdinand Schmaltz (traduit par Henri Christophe)


"L’Origine du monde. Portrait d’un intérieur" de Lucia Calamaro

lundi 23 janvier à 20h, Théâtre de l’Odéon, Paris

Deuxième rendez-vous des « nouvelles dramaturgies européennes » proposé par le Théâtre de l’Odéon et France Culture, en partenariat avec la MAV.
Autrice, metteure en scène et comédienne, Lucia Calamaro s’impose aujourd’hui comme une figure majeure de la scène italienne. Le travail qu’elle développe frappe autant par la puissance de son écriture que par la radicalité de la mise en jeu des acteurs. Le cycle L’Origine du monde, traduit de l’italien par Federica Martucci, est caractéristique de l’humour décapant de son théâtre, mais aussi du partage vibrant et de la mise à nu qu’il vise.
Lecture réalisée par Laure Egoroff.


"Je crois en un seul dieu" de Stefano Massini

du 10 au 20 janvier, Comédie de Saint-Etienne

Je crois en un seul dieu, traduit de l’italien par Olivier Favier et Federica Martucci, aborde avec subtilité la question israélo-palestinienne, à travers le parcours de trois femmes, trois identités portées par une seule comédienne : une professeure d’histoire juive qui fait partie des milieux de la gauche israélienne, une étudiante palestinienne qui cherche à devenir une martyre et une militaire américaine faisant partie des troupes américaines qui prêtent main forte à l’armée israélienne dans les opérations anti-terroristes. La construction en monologue permet d’accentuer leurs différences mais aussi leurs similitudes, révélant ainsi toute la complexité humaine.
Mise en scène d'Arnaud Meunier. Avec Rachida Brakni.


"J’appelle mes frères" de Jonas Hassen Khemiri

du 9 au 29 janvier, Le Poche, Genève

L’auteur, traduit par Marianne Ségol-Samoy, nous embarque dans un univers singulier et claustrophobe où un personnage est happé par la suspicion ambiante. Une guerre a été déclarée. Mais pas comme nous l’entendons. Ici, la guerre s’est introduite dans la tête des gens et s’exprime sous forme de peur. Et lorsque cette peur s’est installée, les avions deviennent des missiles, les sacs à dos deviennent des bombes et tous les barbus deviennent des ennemis potentiels. Dans un suédois délibérément approximatif s’inspirant du langage des banlieues, de l’arabe et des jeux de mots, l’auteur nous restitue une langue pluriculturelle à la fois drôle, poétique et métaphorique.
Mise en scène de Michèle Pralong.
Texte disponible aux éditions Théâtrales.


Lundi en coulisses spécial Maison Antoine Vitez

lundi 9 janvier, Théâtre Mansart, Dijon

La compagnie « Les Encombrants » propose un rendez-vous chaque mois, avec un invité différent – en janvier, la MAV. Ce rassemblement permet de faire émerger entre passionnés du théâtre (professionnels et amateurs) le désir de s’impliquer collectivement et de découvrir des écritures théâtrales d’aujourd’hui. Seront mis en lecture :

  • L'Affaire Harry Crawford de Lachlan Philpott
  • Feues les mains de Robert Redford de Rebekka Kricheldorf
  • Le Principe d’Archimède de Josep Maria Miró
  • L’Abeille de Hideki Noda


"L'Affaire Harry Crawford" de Lachlan Philpott

lundi 16 janvier à 19h30, Petit Angle, Grenoble

Lecture de la pièce L’Affaire Harry Crawford de l’auteur australien Lachlan Philpott.
"Cette pièce est inspirée de différentes interprétations de la vie d’Eugénie Falleni.
Eugénie Falleni a vécu la plus grande partie de sa vie en tant qu’Harry Crawford avant d’être reconnue coupable du meurtre de son épouse Annie Birkett, en 1920, à Sydney."
La lecture sera suivie d’une rencontre avec l’auteur et la traductrice Gisèle Joly.