Dans ce cinquième et dernier opus des œuvres choisies de Ferdinand Bruckner, deux pièces interrogent la société européenne d’après-guerre dans une écriture d’une étonnante actualité.
Disponible aux éditions Théâtrales.
Directe, rapide, courte et violente, Bull, traduit de l’anglais par Kelly Rivière, dresse un tableau féroce de l’entreprise.
Ils sont trois, et il n’y a que deux postes. Tel Saint Thomas plongeant ses doigts dans la plaie du Christ, on assiste médusés à la mise à mort d’un homme. Et l’on se demande si ce monde-là est bien réel, si ce sont bien les hommes qui l’ont créé. Mais le pire sans doute est que l’on rit devant tant d’absurdité, d’un rire qui nous terrasse.
Mis en espace par Kelly Rivière.
Cela se passe à Damas, en 2012, au moment où la révolution syrienne se transforme en guerre civile. Wael Kaddour, traduit de l'arabe (Syrie) par Wissam Arbache et Hala Omran, entrecroise les thèmes de sa pièce avec ceux de la pièce de l’auteur chilien Ariel Dorfman La Jeune Fille et la Mort que répètent les personnages. Une façon de ne pas attaquer de manière frontale son sujet mais de le faire émerger et d’aborder avec une grande finesse les thèmes du pardon et de la tolérance face à la vengeance.
Lecture dirigée par Guy Régis Junior.
En avant-goût du Traduire / Transmettre de mai 2017 :
à 16h : Les conditions de production aux États-Unis, rencontre avec Sophie Proust
à 19h : Et moi et le silence de Naomi Wallace, traduit par Dominique Hollier
lecture dirigée par René Loyon
avec Marieva Jaime-Cortez et Alison Valence
à 20h30 : Rencontre avec Dominique Hollier et René Loyon