Mane, Thecel, Phares

de Borja Ortiz de Gondra

Traduit de l'espagnol par Rosine Gars

Écriture

  • Pays d'origine : Espagne
  • Titre original : Mane, Thecel, Phares
  • Date d'écriture : 1997
  • Date de traduction : 2000

La pièce

  • Genre : Mélange de genres
  • Nombre d'actes et de scènes : 18 scènes
  • Décors : 7
  • Nombre de personnages :
    • 8 au total
    • 6 homme(s)
    • 2 femme(s)
  • Durée approximative : 1h40
  • Domaine : protégé
  • Lecture publique :
    • Date : 10 décembre 2003
    • Lieu : Théâtre Ouvert à Paris.

Édition

Résumé

Cette pièce nous incite à reconstruire (parce qu'elle ne "raconte" pas) les destins croisés de huit personnages, qu'ils nous révèlent par bribes, dans des dialogues ou parfois des monologues, au cours de scènes généralement courtes, aux styles et aux tons divers.

Regard du traducteur

Perfectionnant la recherche déjà présente dans ses œuvres précédentes (Dedos -Doigts- notamment, où il traitait sur le ton du rire désespéré les drames du SIDA, du chômage, du désenchantement, du sadomasochisme, de la violence et de la mort pour dire les choses schématiquement !) Borja Ortiz de Gondra pratique ici le mélange des genres et nous offre une variété de styles d'écriture, parfaitement intégrés, adaptés à chaque situation, du réalisme le plus brutal à la poésie, loin des clichés que pourraient suggérer ces deux appellations. Il y a chez l'auteur une recherche authentique sur le, les langages du théâtre, débarrassés tant de la rhétorique que du côté purement familier, qui va de pair avec les innovations formelles de sa dramaturgie.
Pour lui, comme pour Pasolini qu'il cite volontiers, le théâtre n'offre pas de réponses. Il sert à faire partager au spectateur ses doutes et ses questionnements. Il n'est pas seulement un miroir, mais un forum de discussions qui interroge le spectateur et exige sa collaboration, en lui demandant de tirer ses propres conclusions.