La Mort d’Ilia Ilitch

de Mikhaïl Ougarov

Traduit du russe par Yves Barrier

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Russie
  • Titre original : La Mort d’Ilia Ilitch
  • Date d'écriture : 2000
  • Date de traduction : 2009

La pièce

  • Genre : comédie de moeurs
  • Nombre d'actes et de scènes : 2 parties et 11 tableaux
  • Décors : 2 chambres, un salon, un parc
  • Nombre de personnages :
    • 6 au total
    • 4 homme(s)
    • 2 femme(s)
  • Durée approximative : 120 mn
  • Création :
    • Période : 2002
    • Lieu : Centre de la dramaturgie et de la mise en scène. Moscou.
  • Domaine : ptotégé : auteur et traducteur

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Oblomov, un mythe littéraire. Un extravagant paresseux ? Un malade imaginaire ? Un velléitaire incurable ? Un homme pur, innocent, intègre ?

Arkadi, jeune médecin « spécialiste en maladies psychiques », le comprendra-il ?

Oblomov vit dans la paresse, l’oisiveté, avec un domestique qu’il rudoie, mais dont il ne peut se passer. Il se laisse dépouiller par le régisseur et les paysans de son domaine. Il retrouve son ami d’enfance, Stolz, homme d’affaires, d’entreprise, efficace, homme de « progrès », qui essaie en vain de le faire sortir de son apathie, de son aboulie. Il rencontre Olga, il pourrait l’aimer, mais…il a peur, il préfère la laisser s’éloigner…Il finira dans le petit confort d’une maison de faubourg, auprès d’une veuve, « une bonne ménagère ». Il y mourra.

Qui est cet Oblomov ? Qui est ce personnage qui nous interpelle dans ses renoncements successifs, et dont le nom signifie « Cassure » ?

Regard du traducteur

M.Ougarov est resté fidèle au grand roman de Gontcharov, tout en apportant un regard distancié, en laissant le burlesque faire irruption dans la pièce qui met en scène l’aboulie du personnage. Dans une structure traditionnelle, Ougarov assume l’héritage littéraire, le fait sien, tout en s’en libérant. Cet Oblomov moderne ne peut plus être que malade ou fou…et son anormalité se révèle toujours à travers le refus de l’action qui disperse, et à laquelle il ne peut opposer qu’une vie terne et absurde qui l’amène à attendre patiemment la mort.