Écriture

  • Pays d'origine : U.K.
  • Titre original : Golden girls
  • Date de traduction : 1993

La pièce

  • Nombre d'actes et de scènes : 2 actes, 9 scènes dans l'acte I - 6 scènes dans l'acte II
  • Décors : Le hall d'un hôtel, un stade, le salon chez Dorcas, deux vestiaires, un gymnase, le bureau de Unien, le hall d'un aéroport, une terrasse en Grèce
  • Nombre de personnages :
    • 13 au total
    • 5 homme(s)
    • 8 femme(s)
  • Durée approximative : 2h30
  • Création :
    • Période : 1984
    • Lieu : Royal Shakespeare Company, Londres
  • Domaine : protégé : Casaratto Ramsay Ltd. National House, Londres. Pour la traduction : Colette Hagley

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

L'intrigue : L'entraînement de l'équipe de relais féminin pour les Jeux Olympiques. Les femmes, l'ambition, le sport, le dopage, le racisme. La banalité du quotidien de l'entraînement jusqu'au podium ou à la chute. L'important n'est pas de participer mais de vaincre, à tout prix. Les jeux de la vie au féminin.

Regard du traducteur

La première fois que j'ai vu Golden girls (Filles d'or) à Londres portée sur la scène par la Royal Shakespeare Company je me suis dit "il faut que je traduise cette pièce pour la faire connaître au public français".

Imaginez l'anneau Olympique de la piste d'athlétisme, l'équipe féminine de Grande-Bretagne de quatre fois cents mètres en pleine action, cinq superbes filles, la plus grande messe, la plus grande émotion partagée sur toute la planète, tout cela, la lumière, les officiels, les visages, l'effort, la foule, la respiration, la douleur, tout cela, là, sur scène, qui se prépare, se tend, éclate, et…

L'œil du spectateur est la caméra d'un "reality" show qui aurait su en redéfinir la pudeur et la grandeur.

Les héroïnes sont cinq femmes à la fois très ordinaires avec les bonheurs, leurs problèmes (la couleur pour l'une, l'argent pour l'autre,…) et extraordinaires par leur "félinité" de sprinter et le but qu'elles se sont fixées.

Le sport de compétition, le racisme, le social, le dopage et surtout la femme sont enregistrés à l'aide de deux focales : la micro observation de l'ordinaire d'un groupe humain en mouvement (huit femmes et cinq hommes) et la grandiose de l'événement final.