Écriture

  • Pays d'origine : Pologne
  • Titre original : C(r)ash Europe
  • Date d'écriture : 2007
  • Date de traduction : 2009

La pièce

  • Genre : satire politique et sociale
  • Nombre d'actes et de scènes : 10 scènes
  • Décors : minimum d'éléments à usages multiples symbolisant dix intérieurs successifs
  • Nombre de personnages :
    • 10 au total
    • 5 homme(s)
    • 5 femme(s)
  • Durée approximative : 1h30, sans entracte
  • Création :
    • Période : 2007 et 2009
    • Lieu : Teatr Slaski de Katowice (Pologne), Stadttheater de Münster (Allemagne) et Théâtre municipal R. Devos de Tourcoing en polonais surtitré.
  • Domaine : protégé : Tomasz Man / Erik Veaux pour la traduction française

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Le principe de la pièce est celui d’une ronde : dix scènes dans dix villes européennes où apparaissent chaque fois deux personnages dont l’un doit aller en retrouver un autre dans la ville suivante. Dix personnages donc, de dix nationalités européennes (s’exprimant tous en français dans le spectacle où même le Français peut avoir un léger accent puisqu’il s’agit d’un Beur prénommé Hassedine, photographe de mode de son métier).

Regard du traducteur

La pièce aborde une thématique d’actualité, l’unification de l’Europe, sorte de petite mondialisation à l’échelle du continent, traitée de façon à la fois cocasse et désespérante au travers de ses conséquences sur la vie de gens qui se retrouvent deux par deux dans un enchaînement de situations dramatiques emboîtées. Il y a ensuite l’écriture alerte de dialogues qui font une large place au double jeu psychologique de chacun des personnages selon qu’ils s’adressent à leur premier ou leur deuxième interlocuteur. Il y a enfin une grande actualité kaléidoscopique de thèmes : visage quotidien de la nouvelle réalité européenne unifiée, affaires et carriérisme, corruption politique, terrorisme, liberté des mœurs et industrie du porno, manipulation de l’information et de la télé, etc.  Chacun des personnages se débat devant des choix à effectuer, sans prendre conscience qu’il n’est que la marionnette de ses petits intérêts dans une situation imposée, à l’exception du dernier intervenant halluciné dans le souvenir de sa femme morte.