À l'affiche

Journée de la traduction théâtrale

samedi 8 octobre, les Plateaux Sauvages, Paris

Une fois par saison, la Maison Antoine Vitez, centre international de la traduction théâtrale, met à l’honneur le travail de ses traductrices et traducteurs en organisant une journée de lecture d’extraits des pièces lauréates de son programme d’aide ainsi qu’un débat consacré aux spécificités et aux enjeux de la traduction théâtrale.

ENTRÉE GRATUITE SUR RÉSERVATION

PROGRAMME

14 h : Accueil

14 h 30 : Lectures (première partie)

  • …and breathe normally de Julio Provencio, traduit de l’espagnol par Adeline Isabel Mignot
  • Braveheart de Wael Kadour, traduit de l’arabe (Syrie) par Simon Dubois
  • Dansent les âmes tombées d’Aleshea Harris, traduit de l’anglais (États-Unis) par Romain Mason
  • Cabaret russe de Boris Geyer, Piotr Potiomkine, Evstigneï Mirovitch, Ossip Dymov, Nikolaï Agnivtsev, traduit du russe par Hélène Henry
  • Sticky Petit-Phasme de Yaron Edelstein et Aharon Levin, traduit de l’hébreu par Laurence Sendrowicz
  • Le Débile de Malina Prześluga, traduit du polonais par Agnieszka Zgieb

Pause

16 h 30 : Rencontre

La MAV a trente ans ; quel bilan, quelles perspectives pour le centre international de la traduction théâtrale ? À l’heure où les scènes françaises, européennes et mondiales se réinventent face aux bouleversements économiques, politiques et climatiques, quelle place pour la traduction et pour la création de textes de théâtre ?

Rencontre animée par Laurent Muhleisen, avec : Tommy Milliot, Maïa Sandoz, Marianne Ségol-Samoy, Laurence Sendrowicz, Christilla Vasserot.

Pause

18 h 30 : Lectures (deuxième partie)

20 h : Buffet et fête

En coproduction avec Les Plateaux Sauvages et le Jeune Théâtre National.

Avec les comédiennes et comédiens du JTN :
Majda Abdelmalek, Nabil Berrehil, Amine Boudelaa, Orlène Dabadie, Sébastien Kheroufi, Leah Lapiower, Juliette Maurice et Jordan Rezgui.


"Ici, ce n'est pas un endroit pour mourir" d'Albert Boronat

Disponible chez Actualités Éditions

Traduit de l'espagnol par Marion Cousin.

Ici, ce n’est pas un endroit pour mourir s’ouvre sur la découverte d’un cadavre, celui d’un chien par un jeune garçon, le narrateur. Cette collision psychique est prise en charge par la composition même de la pièce qui se déplie jusqu’à nous faire découvrir une famille empêtrée dans son drame, sa douleur, sa honte, son silence. Une famille qui a cru devoir travestir le décès de son fils par un voyage lointain, le transformer en secret. Une famille qui vit sur un cadavre et dont les relations s’intriquent dans la douleur du souvenir.


La Mousson d'été 2022

du 23 au 29 août, Abbaye des Prémontrés, Pont-à-Mousson

Pendant les six jours de la Mousson d’été, l’Abbaye des Prémontrés ouvre ses portes aux écrivains dramaturges, aux metteurs et metteuses en scène, aux universitaires, aux comédiennes, aux comédiens et au public qui viennent y écouter le théâtre d’aujourd’hui. Lectures, mises en espace de textes inédits ou traduits pour la première fois en français, conversations et spectacles : son programme riche et varié offre à tout un chacun un vaste panel de découvertes autour des nouvelles écritures dramatiques, parmi lesquelles cinq textes MAV.

- Jamais toujours parfois de Kendall Feaver, traduit de l’anglais (Australie) par Sabine Haudepin, Dominique Hollier, Séverine Magois et Adélaïde Pralon
- Long développement d'un bref entretien, de Magne van den Berg, traduit du néerlandais (Pays-Bas) par Esther Gouarné
- La Sœur de Jésus-Christ d'Oscar de Summa, traduit de l’italien par Federica Martucci
- L'Ange abîmé de Sara Stridsberg, traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy
- Privés de feuilles, les arbres ne bruissent pas de Magne van den Berg, traduit du néerlandais (Pays-Bas) par Esther Gouarné


De l'urgence de l'hospitalité

du 20 au 23 juillet, La Chartreuse, Villeneuve lez Avignon

Cycle de rencontres et lectures

Face aux conflits qui éclatent, perdurent et se banalisent dans un monde du XXIe siècle en surchauffe, émergent un sentiment d’urgence et le devoir d’une hospitalité au long cours. Au plus près de l’actualité, ce cycle de rencontres s’est construit au fur et à mesure d’échanges quotidiens et somme toute, dans l’urgence.

Quatre jours de rencontres, entretiens et lectures en présence de dramaturges syriens, iraniens, russes, croates, libanais, ukrainiens, accompagnés de leurs traducteurs et d’auteurs européens qui laisseront largement la place au débat, à la discussion, aux temps d’échanges avec le public.


"Explosif" d'Elise Wilk

du 7 au 30 juillet, Théâtre du Petit Louvre, Avignon

Traduit du roumain par Alexandra Lazarescou.
Mis en scène par Lisa Wurmser.

Une génération en crise. À la manière d’une comédie musicale contemporaine, Explosif aborde un sujet de société essentiel aujourd’hui : le harcèlement scolaire. La vie d’un lycée est décrite sous la forme d’un album de musique à l’esthétique «pop».
L’autrice, dont les textes, traduits dans une dizaine de langues, ne cessent d’être montés dans les théâtres de Roumanie et à l’étranger, excelle dans l’art de dépeindre la condition adolescente contemporaine. Dans Explosif, elle orchestre, par le biais d’une écriture très libre et dynamique de la tragédie d’Euripide, Les Bacchantes, un chœur de lycéens qui vivent comme dans les films et qui ont assimilé tout un tas de représentations culturelles qu’ils ne remettent jamais en question.


"Variations sur le modèle de Kraepelin" de Davide Carnevali

du 1er au 26 juin, Les Nuits de Fourvière, Lyon

Traduit de l'italien par Caroline Michel.
Mis en scène par la Cie 14:20.

Valentine Losseau, Raphaël Navarro, Clément Debailleul, marraine et parrains de la promotion 81, travaillent à un workshop inspiré d’un texte de Davide Carnevali, Variations sur le modèle de Kraepelin, écriture fragmentaire, mimétique du désordre d’un père qui perd la mémoire.


"Ce que vit le rhinocéros lorsqu'il regarda de l'autre côté de la clôture" de Jens Raschke

Disponible aux Éditions Théâtrales

Traduit de l'allemand par Antoine Palévody.
Saviez-vous qu’il y avait un zoo dans le camp de concentration de Buchenwald ?
Un matin, Petite-Marmotte retrouve le rhinocéros étendu, mort, l’air profondément triste. L’hiver passe et un nouvel animal rejoint le zoo : un jeune ours, capturé en Sibérie, qui pose beaucoup de questions malgré les mises en garde de Papa Babouin. Qui sont les « créatures zébrées », de l’autre côté de la clôture ? D’où viennent cette fumée noire et cette odeur nauséabonde ? Pourquoi n’y a-t-il plus d’oiseaux dans le ciel ? Qu’a vu le rhinocéros qui l’a rendu si triste ?
Séparé de sa famille, désespéré de ne pas être entendu des autres animaux, l’ours tente le tout pour le tout et s’attaque à la cheminée du camp.
En prenant le point de vue des animaux du zoo, Jens Raschke aborde la Shoah avec pédagogie, tout en interrogeant le rapport de l’individu au groupe, la responsabilité de chacun et la violence de l’Histoire, à travers une matière à jeu riche et subtile.


Festival Regards croisés

du 18 au 23 mai, Théâtre 145, Grenoble

Le festival convie autrices et auteurs de différents pays ainsi que leurs traductrices et traducteurs aux lectures en scène de leurs textes, parmi lesquels :

  • L’Arbre à sang d’Angus Cerini (Australie)
  • Croire aux monstres de Melissa Bubnic (Australie)
  • Ici n’est pas un endroit pour mourir d'Albert Boronat (Espagne)
  • Fascination de Helena Tornero (Catalogne)
  • Yen d'Anna Jordan (GB)
  • Scintillation de Linda McLean (GB)
  • Long développement d'un bref entretien de Magne Van Den Berg (Pays-Bas)
  • Billybeille d'Evan Placey (GB)

Ainsi qu’une table ronde "Traduction théâtrale et diffusion des œuvres" avec : Laurent Muhleisen, Séverine Magois, Arnaud Meunier, Helena Tornero.


"Pardonne-moi de me trahir" de Nelson Rodrigues

du 1er au 24 mai, Les Déchargeurs, Paris

Traduit du portugais (Brésil) par Angela Leite Lopes et Thomas Quillardet.
Mis en scène par Louise Robert.

Glorinha a seize ans et vit depuis toujours dans la peur d’un oncle autoritaire. Portant cette peur en étendard, elle met un point d’honneur à tester les limites de sa liberté jusqu’à suivre son amie Nair un peu trop loin. Une page importante de son innocence se tourne alors car elle a invité, sans le vouloir, les fantômes qui ont bâti son histoire familiale et dont elle ignorait tout. Dans un univers nébuleux où rêve, souvenir et réalité se mélangent, cinq comédiens interprètent treize personnages.


"Ce que vit le rhinocéros lorsqu'il regarda de l'autre côté de la clôture" de Jens Raschke

le 7 mai, TNP / Les Contemporaines, Villeurbanne

Traduit de l’allemand par Antoine Palévody.
Mis en scène par Pauline Hercule et Pierre Germain.

Après la mort soudaine du rhinocéros, le nouveau venu, un jeune Ours de Sibérie, bouleverse la vie tranquille et ordonnée des animaux du zoo. L’ours provoque la colère de Papa Babouin et l’étonnement de Petite Marmotte avec ses questions inconfortables et dérangeantes : Qui sont ces étranges créatures zébrées de l’autre côté de la clôture ? Pourquoi l’immense cheminée fume alors qu’il fait chaud dehors ? Pourquoi les oiseaux ont-ils disparu ? Jens Raschke inscrit son histoire dans un zoo, inspiré de celui qui a réellement existé au camp de Buchenwald. Il fait un éloge puissant au courage et nous alerte pour ne pas fermer les yeux face aux injustices. Cette fable contemporaine nous incite à regarder notre Histoire et à nous confronter à la sauvagerie inhérente à l’humanité.