À l'affiche

Les Zébrures du printemps

du 20 au 26 mars à Limoges, Espace Noriac

Les Zébrures du printemps s’affirment comme lieu et temps de découverte des écritures accompagnées par Les Francophonies – Des écritures à la scène. Tout au long de l’année, elles proposent des résidences pour les autrices et auteurs et organise un festival en mars. Les Zébrures et la MAV s’associent pour une journée de lectures et rencontre, le samedi 25 mars.
Au programme :

14h30 Lecture de Les Vivants, le mort et le poisson frit
d’Ondjaki
traduit du portugais (Angola) par Victor de Oliveira et Marie-Amélie Robilliard
lecture dirigée par Lara Borić avec les élèves de la Séquence 11 de l’École supérieure de théâtre de l’Union

15h30 Rencontre "La traduction des dramaturgies du continent africain"
Avec Tiphaine Samoyault, autrice de Traduction et Violence (Seuil, 2020) ; Marie-Amélie Robilliard, traductrice ; Isabelle Famchon, traductrice ; Sika Fakambi, traductrice.
Rencontre animée par Laurent Muhleisen.

17h30 Lecture de L’Obscurité
de Nick Makoha
traduit de l’anglais (Ouganda) par Isabelle Famchon
Lecture dirigée par Thomas Visonneau avec les élèves de la Séquence 11 de l’École supérieure de théâtre de l’Union.


"Still Life (Monroe-Lamarr)" de Carles Batlle

Du 20 février au 12 mars, Poche, Genève

Traduit du catalan par Laurent Gallardo.
Mise en scène par Anne Bisang.

Still Life imagine la rencontre entre deux icônes hollywoodiennes, Marylin Monroe et Hedy Lamarr. Des actrices qui ont incarné, chacune à son époque, un idéal de la beauté féminine – la pin-up blonde et naïve, la brune mystérieuse et délurée. Victimes toutes les deux des canons de beauté et des injonctions patriarcales qui nient l’intelligence des femmes, elles (se) racontent ce que le monde n’a pas voulu voir d’elles. Le temps de deux soirées, les actrices nous amènent au-delà du rideau de strass camouflant leurs vies cabossées, dans l’envers du décor hollywoodien, celui du regard des hommesde l’objectification des corps et du fracas retentissant des rêves de celluloïd.


Sur le ring - lancement

La revue des traductrices et des traducteurs de la Maison Antoine Vitez

Dans une économie du livre de plus en plus fragile, et dans un souci d’ouverture au plus grand nombre, les Cahiers de la Maison Antoine Vitez prennent une nouvelle forme. Désormais, l’aventure collective se poursuit Sur le ring !

Fidèle à l’esprit des Cahiers, la revue en ligne offre une tribune à celles et ceux qui désirent creuser la réflexion sur les enjeux et les pratiques de la traduction théâtrale. 

Pourquoi ce nom ? Parce que, comme nous l’a fait remarquer un jour une lectrice attentive de nos travaux, « la traduction aussi est un sport de combat ». 

Premier numéro

Sur le ring - Manifeste

Dramaturgies portugaises contemporaines :
« Un pied de nez au lyrisme et à l’insularité »

Entretien avec deux auteurs et dramaturges portugais : Rui Pina Coelho et Jacinto Lucas Pires. Propos recueillis et traduits par Marie-Amélie Robilliard, avec la collaboration de Thomas Resendes.

Bienvenu à toutes et tous sur le ring !

www.surlering.org


"L'Arbre à sang" d'Angus Cerini

du 24 au 27 janvier, Comédie de Béthune

Traduit de l'anglais (Australie) par Dominique Hollier.
Mise en scène de Tommy Milliot.

Dans une ferme reculée d’Australie, une mère et ses deux filles viennent de se débarrasser de leur mari et père violent. Au fil de ce conte noir, drôle malgré l’horreur de la situation, on les observe se débattre entre des sentiments contradictoires. Au-delà du cheminement intérieur vers une libération se pose une question terriblement prosaïque : « Que faire du corps ? ». Des gens du voisinage viennent tour à tour aux nouvelles, la tension monte et l’urgence de trouver une solution rythme les scènes. La pièce joue ainsi sur le fil du suspense pour jeter un regard cru sur l’inaction face aux violences domestiques. Car le fond du problème est là : tout le monde savait, personne n’a rien fait.

Texte disponible aux Éditions Théâtrales.


"Lumières blanches intermittentes" de Giuliana Kiersz

Disponible aux éditions Espaces 34

Traduit de l'espagnol (Argentine) par Maud Flank.

Lumières blanches intermittentes est une trilogie centrée sur la route, dont la trame déroulée à travers les paysages génère une corrélation entre l'intériorité des personnages et l'environnement. Au-delà de cette thématique commune, les textes partagent un langage où s’entremêlent dramaturgie et poésie. Chaque protagoniste est mis en scène dans sa contemplation exhaustive du monde environnant : la théâtralité de l’observation et celle du monde intérieur vont de pair avec la dramaturgie de l’inaction, et la narration des émotions. L’autrice parle elle-même des états suscités par le voyage, de l’intrinsèque lié à la traversée du voyage. Cet état d’instabilité demeure la thématique au cœur de la création. Pour elle, la construction de l’identité est liée au relativisme de l’existence, à sa non permanence et son ancrage dans la situation spatio‑temporelle.

Lectures d’extraits, rencontre avec l’autrice et la traductrice : le 23 novembre à La Baignoire, Montpellier.


Textes sans frontières : les Balkans

du 3 au 18 décembre, région Grand-Est et Luxembourg

Les auteurs et autrices de cette sélection sont jeunes, voire très jeunes, et presqu’aucun n’a vraiment connu la Yougoslavie. Dès lors, qu’est-ce qui rassemble le Croate Espi Tomičić, la Serbe Iva Brdar, la Kosovare Doruntina Basha et le Bosniaque Adnan Lugonić ? En regard de ces quatre textes dramatiques, il apparaît que les scènes croates, serbes, bosniaques ou kosovares, malgré leur héritage institutionnel et culturel commun, ne s’inscrivent pas dans la même recherche formelle et esthétique. Les quatre auteurs sélectionnés pour cette nouvelle édition proposent un paysage théâtral radicalement éclectique, et portent en eux la spécificité d’un territoire.

« Puissent nos voix résonner
d'Adnan Lugonić
traduit du bosniaque par Karine Samardžija

« Le Doigt
de Doruntina Basha
traduit de l'albanais (Kosovo) par Evelyne Noygues et Arben Selimi

« Les géraniums ne meurent jamais
d'Iva Brdar
traduit du serbe par Tiana Krivokapic

« N'oublie pas de te couvrir les pieds
d'Espi Tomičić 
traduit du croate par Karine Samardžija


"L'Arbre à sang" d'Angus Cerini

Disponible aux Éditions Théâtrales

Traduit de l'anglais (Australie) par Dominique Hollier.

Dans une ferme isolée, une mère et ses deux filles viennent de mettre fin à leur calvaire en tuant leur mari et père. Confrontées au problème de ce corps qu’il faudra bien faire disparaître, elles connaîtront tour à tour satisfaction, exaltation, puis sidération, culpabilité, peur et enfin libération.
Au fur et à mesure des visites qu’elles reçoivent, on frémit avec elles que leur crime soit découvert. Mais chaque visiteur, faisant mine d’ignorer la présence du cadavre, donne conseils et avis pour s’en débarrasser.
Ces trois femmes prennent en charge le récit, tout en incarnant leur propre rôle ou les autres personnages selon les besoins. L’Australien Angus Cerini livre une fable noire sur le laissez-faire des violences sexuelles et domestiques, un conte sans pitié qui renoue avec le mythe, dans une langue rythmée et concise, grâce à une traduction au plus près de l’écriture.


Palmarès des aides à la traduction 2022

Sélectionnés sur dossiers par un comité réunissant une vingtaine de professionnels, découvrez ici les 18 projets de traductions soutenus cette année par la Maison Antoine Vitez.
Ces traductions seront disponibles sur notre site courant 2023.


Bureau des lecteurs de la Comédie-Française

du 4 au 6 novembre, Studio de la Comédie-Française, Paris

Deux textes dont la traduction a été soutenue par la Maison Antoine Vitez seront mis en lecture dans le cadre du Bureau des lecteurs de la Comédie-Française :

  • Cinq dans le nid de Cordelia Lynn, traduit de l'anglais par Blandine Pélissier, le samedi 5 novembre à 20 h 30
  • Les Perdus d'Ewald Palmetshofer, traduit de l'allemand par Lukas Hemleb avec la collaboration de Laurent Muhleisen, le dimanche 6 novembre à 14 h


Lectures portugaises

lundi 10 octobre à 18 h 30, Théâtre de l’Odéon, Paris

À l’occasion des représentations de Dans la mesure de l’impossible de Tiago Rodrigues dans le cadre de l’année France-Portugal, le Théâtre de l’Odéon et la MAV proposent de découvrir 3 textes inédits, récemment traduits.

  • Trois doigts au-dessous du genou
    de Tiago Rodrigues (2013)
    traduit par Thomas Resendes

  • Avec silencieux
    de Jacinto Lucas Pires (2008)
    traduit par Marie-Amélie Robilliard

  • Le Collier
    de Sophia de Mello Breyner (2001)
    traduit par Marie-Amélie Robilliard