Singapour

de Pau Miró

Traduit du catalan par Denise Laroutis

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Espagne - Catalogne
  • Titre original : Singapur
  • Date d'écriture : 2009
  • Date de traduction : 2009

La pièce

  • Genre : quotidien, soit tragique, drôle et mystérieux.
  • Nombre d'actes et de scènes : trilogie
  • Décors : trois décor : une réception et une chambre d’hôtel, une cuisine, une autre chambre d’hôtel.
  • Nombre de personnages :
    • 4 au total
    • 3 homme(s)
    • 1 femme(s)
  • Durée approximative : 1h30 à 2h
  • Création :
    • Période : 2009
    • Lieu : Barcelone et tournée en Catalogne, dans des lieux permettant des scènes multiples (garage à Granollers, par exemple).
  • Domaine : protégé

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Trois parties : la première est un tête à tête entre un homme mouillé, qui est Africain et un homme. L’Africain est un clandestin, passeur de drogue. L’homme le quitte lui laissant une boîte mystérieuse en gage d’avenir. Elle contient des chaussures Blanches. Trois personnages se succèdent dans la cuisine, la fille fragile, le père et l’amant de la fille, qui est l’Africain, qui porte les chaussures blanches. Mystère de la présence de l’Africain, de la relation qui s’instaure entre lui et la fille, difficile rapprochement du père et de la fille. Fin de la partie : disparition de la fille dans un bois. S’est-elle pendue à ce drap qui porte écrit Singapour ? Troisième partie : à Singapour, dans une chambre d’hôtel, le père et l’amie de la fille viennent de disperser ses cendres dans cette ville improbable. Rapprochement, éloignement, errance, fusion finale et mystérieuse.

Regard du traducteur

Passionnante pièce réservant d’innombrables surprises, tant dans les situations que dans les personnages, la dramaturgie possible, l’écriture, le rythme. Une prise sur le présent, la vie ordinaire avec des échappées de rêve, de mystère. Un rendu très vif du désir qui plane, de la douleur et de la solitude. Les rencontres possibles, mais ne réglant rien, la réalité qui file entre les doigts. Une audace de création qui fait de cette pièce complexe et intrigante une piste de décollage pour des formes, des chemins, des envols imaginaires.