Notre vie ne vaut pas une Chevrolet

de Mario Bortolotto

Traduit du portugais par Luciana Botelho

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Brésil
  • Titre original : Nossa vida nao vale um Chevrolet
  • Date de traduction : 2004

La pièce

  • Genre : Comédie dramatique
  • Nombre d'actes et de scènes : 33 scènes
  • Nombre de personnages :
    • 8 au total
    • 6 homme(s)
    • 2 femme(s)
  • Durée approximative : 1h15
  • Création :
    • Période : 30 mars 1990
    • Lieu : Théâtre Zaqueu de Melo à Londrina
  • Domaine : protégé : Mario Bortolotto

Édition

Résumé

Dans la banlieue de Rio, la famille Castillo vivote. Entre un père voleur de voitures et une mère absente, les trois frères Monk, Lupa et Slide se débrouillent comme ils peuvent : petits vols ou gros casses, ils sont de tous les coups. Magali, leur sœur, passe son temps à cataloguer ses expériences sexuelles. Autour d'eux navigue une bande à la dérive, un gogo danseur pour quinquagénaires en mal d'amour, un certain caïd prénommé Partouze et Silvia qui ne sait plus comment faire pour garder un homme plus d'une nuit. De combat de boxe en combat contre l'ennui, ils finiront par perdre.

Regard du traducteur

Plongée dans la réalité urbaine écrasante de la ville de Rio de Janeiro, cette pièce parle d'une jeunesse brésilienne qui n'a plus rien à espérer. Mario Bortolotto ne fixe pas de décor et utilise un langage très dur et très populaire. Les personnages sont à la dérive ; violents et tendres à la fois, ils captivent par leur vivacité. Evoluant dans un désespoir total, ils gardent néanmoins ce charme typiquement brésilien de sourire dans la disgr‚ce. Ils avancent, transformant le malheur en matière vivante, en énergie sans cesse renouvelable. Les échanges sont brefs, soutenus et profondément ancrés dans la culture populaire brésilienne la plus ordinaire. Une grande mélancolie se dégage de cet univers de débrouille.