Le Tigre du Bengale du Zoo de Bagdad

de Rajiv Joseph

Traduit de l'anglais par Dominique Hollier

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : U.S.A.
  • Titre original : Bengal Tiger at the Baghdad Zoo
  • Date d'écriture : 2009
  • Date de traduction : 2011

La pièce

  • Genre : "Magical realism"
  • Nombre d'actes et de scènes : 2 actes - 10 scènes
  • Décors : selon m-e-s
  • Nombre de personnages :
    • 8 au total
    • 6 homme(s)
    • 2 femme(s)
  • Durée approximative : 2h
  • Création :
    • Période : mai 2009
    • Lieu : Kirk Douglas théâtre Los Angeles
  • Domaine : Protégé (en France : agence MCR)

Édition

Cette traduction n'est pas éditée mais vous pouvez la commander à la MAV

Résumé

Il y a le Tigre qui mange la main d’un soldat et se fait tuer en représailles. Son fantôme revient hanter le gamin qui l’a tué, mais surtout deviser, et s’interroger métaphysiquement sur les raisons de son errance, sur l’existence d’un Dieu, sur sa Tigritude, sur le code moral du Cosmos…

Il y a Kev, qui a tué le Tigre avec un pistolet en or, qui est hanté par le Tigre, qui est dépassé par la guerre, qui perd la raison, qui se tue et vient à son tour hanter son ancien camarade.

Il y a Tom, qui a perdu sa main, qui a perdu aussi le pistolet en or et le siège de toilette en or qu’il avait pillés dans la maison des frères Hussein après les avoir tués en commando, et qui revient, armé d’une main bionique, chercher son butin ; qui est hanté par le fantôme de Kev et qui finira par mourir de la main de Moussa, tué par le pistolet en or.

Il y a Moussa, ancien jardinier de Oudaï Hussein, créateur du jardin de topiaires, à présent traducteur interprète pour les Américains, qui se retrouve avec le pistolet en or, qui est hanté par le fantôme d’Oudaï ; qui a perdu sa petite sœur, violée et assassinée par Oudaï, et qui ne s’en remet pas.

Il y a le fantôme d’Oudaï Hussein, qui hante Moussa, qui le pousse à toutes sortes d’exactions et s’en félicite, qui erre éternellement réjoui de voir les hommes s’entretuer.

Il y a Hadia, la sœur de Moussa, ou plutôt son souvenir qui hante Moussa.

Il y a une jeune prostituée engagée par Tom parce qu’il n’arrive plus à se masturber tout seul depuis qu’il a perdu sa main.

Il y a une lépreuse, gardienne du trésor de Tom, et qui ne l’a plus, et qui n’a plus de mains depuis longtemps déjà.

Il y a la guerre, il y a les hommes, il y a les femmes, il y a les animaux, il y a même les plantes… mais y a-t-il un dieu dans tout ça ?