Le dernier message du cosmonaute à la femme qu’il aima un jour dans l’ex-Union soviétique

de David Greig

Traduit de l'anglais par Blandine Pélissier

Avec le soutien de la MAV

Écriture

  • Pays d'origine : Ecosse
  • Titre original : The Cosmonaut's Last message to the Woman He Once Loved in the Former Soviet Union
  • Date d'écriture : 1999
  • Date de traduction : 2007

La pièce

  • Genre : Comédie dramatique
  • Nombre d'actes et de scènes : 2 actes - 22 scènes
  • Décors : multiples
  • Nombre de personnages :
    • 13 au total
    • 5 homme(s)
    • 2 femme(s)
  • Durée approximative : 1h45
  • Création :
    • Période : 10 mai 1999
    • Lieu : Lyric Studio Theatre, Hammersmith, London
  • Domaine : protégé : : agent en France : MCR, Marie Cécile Renauld
  • Lecture publique :
    • Date : 2008, 2009
    • Lieu : Lyon, Festival Les Européennes, dirigée par Thierry Bordereau - Comédie Française, lecture dirigée p

Édition

Résumé

La guerre froide est terminée, mais Casimir et Oleg, deux cosmonautes perdus dans l'espace depuis des années, ne le savent pas. Pendant ce temps sur terre, de Londres à la Provence en passant par Oslo...

Regard du traducteur

À l'ère de l'hyper-communication, la communication n'a jamais été aussi difficile : entre fréquences brouillées, parasites, crises identitaires et faux-fuyants… bien difficile de dire à l'autre… ce qu'on a à lui dire. David Greig utilise différentes figures pour modéliser l’incommunicabilité.
Dans le ciel, oubliés du monde entier depuis douze ans, deux cosmonautes russes, ignorant qu'ils ne sont même plus soviétiques, en orbite dans leur module autour de la Terre.
Sur Terre, un kaléidoscope de destins entrecroisés (deux danseuses de charme, un fonctionnaire de la Banque mondiale, une orthophoniste, un ingénieur du projet Ariane, une jeune policière enceinte...).
Dans des scènes courtes où un détail, une phrase ou une couleur résonnent d'une situation à l'autre et font lien, les personnages cherchent l'espace utopique de communication où pourrait résider la clé de "l'harmonie".