J’appelle mes frères / Nous qui sommes cent

de Jonas Hassen Khemiri

Traduit du suédois par Marianne Ségol-Samoy

La pièce

Édition

Résumé

Dans ces deux partitions à la distribution matériau, au rythme haletant, Khemiri utilise l’humour et la distance pour montrer la schizophrénie contemporaine. Forcément subversif.

J'appelle mes frères

Dans J'appelle mes frères, une voiture piégée a explosé, semant la panique dans la ville. Sans doute un acte terroriste. Amor reçoit alors des appels téléphoniques de ses proches qui lui donnent des conseils contradictoires. Doit-il faire profil bas et se fondre dans la masse ? Ou au contraire se montrer au grand jour ? Quelle identité adopter quand tout le monde vous regarde d'un œil suspicieux et qu'on devient l'autre, à son corps défendant ?

Nous qui sommes cent

Dans Nous qui sommes cent, une femme est tiraillée entre trois facettes d’elle-même à différents âges. Ces trois « elle » se disputent et questionnent cette existence dans laquelle elles se retrouvent plus par dépit que par choix. Comment en sont-elles arrivées à bâillonner leurs rêves au profit d’une vie tranquille et morne ? Par quels renoncements successifs en arrive-t-on à choisir la sécurité plutôt que le bonheur ?